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le dernier jour Ω poppy b.

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Poppy E. Brovelli
Poppy E. Brovelli

♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo





ϟ double compte : l. kira moscovitch
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 273
ϟ nombre de drachmes : 247
ϟ dons : maniement des armes et czapacité à immiscer un sentiment de rage
ϟ localisation : bungalow cinq
ϟ responsabilités : pensionnaire

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MessageSujet: le dernier jour Ω poppy b. le dernier jour Ω  poppy b. EmptyDim 13 Nov - 20:41



poppy elisabetta brovelli




ϟ L'ENTRETIEN DE THÉMIS
☞ date et lieu de naissance : 12 mai 1994 à Monza, Italie ☞ âge : dix-sept ans ☞ enfant de : Arès, Dieu de la guerre et de la rage humaine ☞ pouvoirs : capable de faire naître un sentiment de rage destructrice mais incontrôlable chez quelqu'un et maniement aisé des armes de toutes natures ☞ responsabilités : résidente ☞ traits de caractère principaux : violente, vengeresse, sensible, gourmande, impulsive, rancunière et orgueilleuse ☞ défaut mortel : la vanité, défaut dont la jeune fille n'a pas conscience ☞ ancienneté à la colonie : six ans ☞ alignement : mauvais


ϟ LA PLUME DE VÉRITÉ
QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE VOTRE PARENT DIVIN ? ☞ Je n'ai aucune once de respect envers les Dieux de l'Olympe. Je les trouve profondément égoïstes et ils ne méritent même pas que nous soyons tous aux petits soins pour eux. Mon père ne fait pas exception à cette règle que j'ai instauré : je ne les aiment pas, et je n'ai vraiment rien à faire de leurs petites guéguerres puériles qui retombent sur nous, et sur les autres humains COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞ La colonie est la seule véritable maison que je n'ai jamais eu, même si j'ai hâte de partir. Comme tout enfant qui arrive à proximité de sa majorité, je n'ai qu'une envie en tête : quitter le cocon familial pour enfin vivre ma vie tel que je l'entend. Cependant, je n'ai aucun reproche à faire au niveau des activités ou des cours : tout est parfaitement adapté, et même si j'ai envie de la quitter, la colonie restera à mes yeux le seul havre de paix que j'ai pu trouver lorsque j'en ai eu besoin QUELLE EST VOTRE ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ En tant que digne fille d'Arès, je ne peux pas nier que j'adore les combats. Or les monstres sont les seules créatures que je peux attaquer sans penser aux retombées - essayez de tuer un élève, on verra comment ça se passe. Donc, dès qu'il s'agit d'aller en attaquer quelques uns, je suis toujours dans les premières. Mais je dois avouer que je n'ai pas non plus à mon actif un nombre extraordinaire de combat, et qu'il m'est déjà arrivé d'en ressortir plutôt amochée QUE PENSEZ-VOUS DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞ Comme je le disais plus haut, je n'aime pas les histoires de Dieux. Leurs problèmes ne regardent que et je m'en lave les mains. Aussi, la disparition d'Harmonie ne me préoccupe pas plus que ça : je sais bien que cela n'annonce pas de bonnes choses mais je n'ai pas envie de porter la bannière pour défendre les Dieux. Qu'ils règlent leurs histoires, et nous les nôtres. COMMENT VOYEZ-VOUS L'AVENIR ? ☞ Je n'ai pas réellement de but dans la vie, je vis au jour le jour. Je n'ai jamais planifié mon avenir et je n'en ai pas l'envie. La seule chose que je sais, c'est que j'arriverais toujours à m'en sortir, ne serait-ce que parce que j'ai en dernier recours le choix de retourner à la colonie pour devenir professeur. Autant vous dire que je ne me fais pas trop de soucis pour le futur. LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞ Il y a beaucoup de choses que je n'aime pas : allant des livres aux trouillards, des choux de bruxelle aux douillets. Mais je ne suis pas non plus un cœur de pierre : j'aime beaucoup d'autres choses, même si ces dites choses peuvent paraître étranges à quelques personnes. Je suis une fille d'Arès, aussi j'aime me battre, j'aime les armes, j'aime la douleur. Mais cela n'empêche pas non plus que j'aime parfois me poser tranquillement dans un coin et écouter de la musique. Je suis une fille normale après tout. Pour finir, je dirais que j'ai deux tics notables: tout d'abord je me ronge les ongles, signe de névrose je sais, et deuxièmement j'ai la sale manie d'entortiller une mèche dans mes doigts pour occuper mes mains.



ϟ LA PORTE DES ENFERS
☞ pseudo MORROW. ☞ âge dix-sept ☞ sexe ça va merci ☞ où avez-vous connu le forum ? dans une pochette surprise ☞ un commentaire ? tu me poke, je te poke, on couche quand ? ☞ code du règlement je ne parle qu'en présence de mon doudoui ☞ avatar KristenBELLAStewart ☞ crédits bannière sur tumblr





Dernière édition par Poppy E. Brovelli le Lun 21 Nov - 20:04, édité 1 fois
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Poppy E. Brovelli
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MessageSujet: Re: le dernier jour Ω poppy b. le dernier jour Ω  poppy b. EmptyLun 21 Nov - 20:03





chapitre un


Poppy, Poppy, dove sei andato ancora? La voix de Carlota Brovelli résonna dans la demeure milanaise de la famille. La jeune enfant, qui venait de fêter ses cinq ans, s'était encore faufilé dieu sait où, et sa pauvre mère la cherchait en vain. Ma sei fuori dal tuo nascondiglio? La jeune femme s'adossa contre un mur et passa sa main contre son visage. Carlota était ce que l'on pourrait appeler une beauté italienne : grande et mince, de longs cheveux bruns encadrant son visage au teint plutôt mâte. Et de sublimes yeux marrons tirant sur le noir en forme d'amande. La jeune femme avait plutôt du succès avec les hommes mais elle s'était mariée très jeune. Sa famille l'avait quelque peu incité à épousé le fils d'une grande famille milanaise et la jeune brune n'était pas heureuse en ménage. D'où ses aventures fréquentes avec d'autres hommes. Dont le père de la jeune Poppy. C'était une aventure d'un soir, comme toutes les autres, mais elle avait été différente. Tout d'abord l'homme qu'elle avait rencontré ce soir là n'était pas comme tous les autres : très assuré, avec un charisme dont le simple souvenir la faisait encore frémir de la tête aux pieds. Ce fut l'une des plus délicieuses nuits que la jeune femme passa. Et puis il y eut Poppy. Neuf mois plus tard, elle arriva. La jeune Brovelli ne se posa pas une seule question quand à l'identité du père de l'enfant : elle n'avait pas les traits du jeune Brovelli, mais ce regard dur qui caractérisait l'homme qu'elle avait rencontré. La jeune Poppy n'avait malheureusement pas hérité des traits de sa mère: certes elle était belle, grande et brune comme Carlota. Seulement, il y avait quelque chose dans son attitude qui gâchait cette délicate beauté. Car Poppy n'était pas comme tous les autres enfants. Ne serait-ce que par l'aura qu'elle dégageait : une véritable aura de violence, comme si l'enfant était prête à tout pour verser du sang. Par moments, même Carlota pouvait être effrayée par sa propre fille. Et puis la jeune enfant était aussi hyperactive, ce qui n'arrangeait rien. Elle ne pouvait pas rester en place plus d'une minute, ce qui obligeait sa mère à la chercher des heures durant dans la maison, d'une taille assez imposante. Faccio ridere di più, vieni qui subito! Autant courir derrière le vent, la jeune Poppy n'allait pas se rendre à sa mère aussi facilement. Elle se craignait pas les conséquences de ces petites escapades au sein de la maison. Elle adorait visiter le palais dans lequel elle habitait à travers ses yeux d'enfant. Et elle s'imaginait des contes remplis de monstres. Pour elle, chaque objet se transformait en un monstre gigantesque, qu'elle devait affronter de ses petits poings véloces. Et si sa mère regrettait parfois l'imagination si grande de son enfant, aujourd'hui elle préfèrerait que ces monstres redeviennent une illusion. Mais ce n'est pas encore le temps d'en parler. Pour le moment la jeune mère était toujours en train de chercher son enfant. Un bruit de verre brisé attira alors son attention. Soupirant une énième fois depuis ce matin, la jeune brune se préicipita vers le salon d'où venait le bruit. Et elle trouva la jeune Poppy au beau milieu des débris de verre, un bâton à la main. Pourtant, alors que tous les autres enfants auraient pris un air désolé, voir auraient pleuré, la jeune Brovelli affichait un air de contentement. Elle souriait. Carlota se dirigea vers la fautive et lui attrapa la main avant de la tirer vers l'extérieur de la pièce. Questa è una ora che ti ho chiamato, non uscirne così Ma mamma, ho fatto nulla di sbagliato! Carlota ne répondit même pas à la remarque de sa fille. De toute manière elle n'allait même pas la punir, comme d'habitude. Et le petit manège allait recommencer. Carlota était trop tendre avec son enfant, au contraire de son mari qui la traitait comme une moins que rien. Il se doutait que l'enfant n'était pas de lui, et avait pris cela comme un affront silencieux. Heureusement qu'il n'était pas souvent à la maison, Carlota aurait eu trop peur de par le caractère fougueux de Poppy. La grande brune se contenta d'appeler la femme de ménage Silvia, in grado di pulire la stanza per favore?

traduction : Poppy, Poppy, où es-tu encore allé ? ; Mais vas-tu sortir de ta cachette ? ; Je ne plaisante plus, viens ici tout de suite ; Ça fait un moment que je t'appelle, tu ne vas pas t'en sortir comme ça ; Mais maman je n'ai rien fait de mal ! ; Silvia, pouvez vous nettoyer le salon s'il vous plait ?


chapitre deux


Poppy, arrête ton cinéma immédiatement ! Quali film? Poppy s'il te plait, arrête tout de suite, ça ne me fais pas plus plaisir qu'à toi ! Allora, perché sono costretto a parlare inglese? Quatre ans étaient passés et la jeune Poppy avait maintenant atteint l'âge de neuf ans. D'ailleurs elle n'allait pas tarder à fêter ses dix printemps lorsque sa mère lui annonça que la famille déménageait aux États-Unis, à New-York pour être plus précis. En effet, le père de la jeune enfant avait trouvé un travail très intéressant dans la Grande Pomme et avait décidé d'emmener toute la petite patrie. C'est pour cela que depuis six mois, la mère de Poppy s'efforçait de lui enseigner l'anglais. L'enfant prenait aussi des cours pour améliorer son anglais, mais le caractère obstiné de la jeune fille faisait obstacle au bon apprentissage de la langue de Shakespeare. Actuellement, la mère et la fille se trouvaient dans la maison milanaise, où tous les meubles étaient recouverts d'un drap blanc. L'ambiance rendait Poppy triste : tous ces souvenirs dissimulés sous de vulgaires toiles blanches, et elle qui était obligée de quitter cette ville qu'elle connaissait depuis toute petite. Elle ne voulait pas partir, et manifestait ce refus en ne parlant qu'italien. Elle n'excellait certes pas en anglais mais était capable tout du moins de tenir une conversation avec sa mère. Carlota soupira de fatigue face à la réaction enfantine de l'enfant qui ne semblait pas vouloir changer d'avis. Elle ne savait plus quoi faire lorsque son mari débarqua en trombe dans la pièce. Bon tu arrêtes tout ce crique maintenant, j'en ai marre de ton comportement Poppy ! La main du "padre" s'abattit avec fracas sur la joue de la jeune brune qui lança à son père un regard de pure haine. Carlota émit un petit bruit étouffé et porta sa main à sa bouche. Elle ne pouvait supporter de voir son mari porter la main sur son enfant. Mais avant qu'elle n'ait pu esquisser un seul geste, il se produisit quelque chose d'étrange. L'atmosphère sembla se transformer en un instant, sans que Carlota n'ai eut le temps de saisir ce qu'il se passait. Poppy se tenait face à son père, la main contre sa joue rougie et une aura malsaine semblait sortir de chaque pore de son corps. L'homme qui se tenait en face d'elle sembla foudroyé un instant, puis entra dans une colère incontrôlable. Il semblait presque enragé. Le bel italien semblait ne plus réussir à se contrôler et commença à attraper tout ce qui lui passait sous la main, dans une réaction démesuré. Et finit par se blesser en s'entaillant profondément le bras. Cette blessure stoppa net l'attitude du jeune homme qui s'effondra sur le sol, assit, tenant son bras ensanglanté et l'air complètement hagard. Il ne comprenait pas plus que Carlota ce qu'il venait de se passer. Puis il posa ses yeux sur la petite fille qui n'avait pas cillé durant la crise de folie de son père. Carlota ... tu as engendré un monstre prononça-t-il avant que Carlota ne cache les oreilles de sa fille et ne la prenne dans ses bras, sanglotant. Tandis que les larmes de sa mère coulaient dans ses cheveux, Poppy continuait d'observer son père, l'air passablement contente. Ses pouvoirs venaient tout juste de se révéler, mais Poppy ne comprenait pas encore comment tout cela c'était produit. Mais quatre mois plus tard, la vérité éclata enfin au grand jour ...

traduction : quel film ? ; alors pourquoi est-ce que je suis obligée de parler anglais ?


chapitre trois


La nouvelle demeure des Brovelli se situait en plein cœur de Manhattan. La famille de la jeune fille n'avait jamais manqué d'argent il faut dire, et l'appartement qu'elle occupait à présent était digne des plus grandes demeures des stars hollywoodiennes. Et pourtant Poppy détestait cette endroit : trop blanc, trop design, trop froid. Elle n'y avait aucun repère, elle ne s'y sentait absolument pas chez elle. Et pourtant cela faisait déjà un mois qu'elle y vivait, et il n'y avait rien à faire. Un mois déjà qu'elle avait quitté sa petite ville italienne où elle se sentait véritablement chez elle. Un mois qu'elle n'avait plus eu le droit de prononcer un seul mot d'italien sous peine de se prendre une claque magistrale de son père. Mais la jeune fille était une rebelle dans l'âme : si elle n'avait pas le droit de parler, elle écrirait italien. Toute sa chambre était aux couleurs de son pays natal, et toute sa nouvelle école était à présent au courant des origines de la jeune fille. Patriotique, voilà ce qu'elle était. Et particulièrement difficile à vivre. Son comportement devenait de plus en plus difficile à supporter, même pour sa mère. Son hyperactivité avait augmenté en flèche, sa dyslexie ne s'était pas arrangée si bien que la jeune demoiselle avait de piteuses notes à l'école. Et tout l'argent dépensé chez les orthophonistes n'y changeait rien. La jeune enfant avait un problème profond. Les lettres dansaient sous ses yeux comme si elles trouvaient ça drôle de valser alors qu'elle devaient se tenir bien en place. Et pour ne rien arranger à tout cela, la jeune fille était particulièrement violente : elle avait réussit à envoyer un élève de deux ans plus âgé qu'elle à l'infirmerie après une bousculade. Si son gabarit n'était pas digne des boxeuses, elle cachait une certaine force et une rage de vaincre qui lui valut une très mauvaise réputation dès son arrivée dans sa nouvelle école. Les professeurs de Poppy pensaient qu'il s'agissait là d'un simple comportement normal à cet âge là et que la jeune fille devait juste être très encadrée. Ils étaient donc très stricts à son sujet, mais cela ne changea rien en la manière d'être de la jeune italienne. Au contraire, plus les punitions pleuvaient, plus la jeune fille était désagréable. Elle avait cet esprit de contradiction et de rébellion qui l'empêchait de se soumettre aux ordres donnés. Ce n'est que deux mois après son arrivée à New-York que la jeune fille comprit pourquoi elle était comme ça.
C'était une belle journée d'hiver. Les flocons de neige tombaient sur la ville active de New-York, déposant son manteau blanc sur les rues et les parcs. La demoiselle était sortie pour aller chez une de ses camarades de classe avec qui elle devait faire un devoir d'histoire quelconque. Elle n'en avait guère envie, tout comme sa camarade qui n'avait pas eu de chance de tomber sur ce binôme, mais elle y avait été obligée par Carlota qui ne supportait plus le caractère de sa fille. Bref, la jeune enfant se rendait chez son "amie" qui habitait deux rues plus loin, lorsque son attention fut attirée par quelque chose. N'ayant pas envie d'aller chez cette fille, Poppy décida d'aller jeter un coup d’œil à ce qu'elle avait vu plutôt que de se rendre directement chez la demoiselle. Le bruit provenait d'une petite ruelle peu éclairée et recouverte de neige. A première vue il n'y avait rien, mais Poppy décida d'aller un peu plus loin, histoire d'être assurée qu'elle n'avait pas rêvé. Malheureusement pour elle, elle aurait mieux fait de se rendre directement chez sa camarade de classe. En face d'elle se tenait un énorme chien, vraiment énorme, qui semblait très hargneux. Ses dents étaient presque de la même taille que l'enfant et son souffle chaud faisait des nuages de buée dans l'air glacé de New-York. A cet instant précis, Poppy retint un cri qui lui brûlait la gorge. Alors que beaucoup auraient hurlé en courant loin de ce monstre, Poppy resta pétrifiée quelques secondes avant de comprendre ce qui lui arrivait. Mais trop tard. Le chien abattit l'une de ses pattes sur elle, déchirant son manteau au passage. La jeune fille fut propulsée à terre par le coup mais se releva vite, malgré la douleur qui assaillait son bras. Sentant que sa vie était en danger, elle commença à courir, renversant au passage toutes les poubelles qui se trouvaient sur son chemin pour tenter de ralentir le chien qui la suivait. Elle arriva bientôt dans la rue principale mais ne s'arrêta pas pour autant de courir de toutes ses forces. Elle arriva finalement chez elle, et ouvrit la porte en tremblant de tous ses membres. Carlota, intriguée par son retour si tôt, se rendit dans le hall pour lui demander des explications. Mais lorsqu’elle vit la blessure et l'état de sa fille, elle tomba à genoux Mio dio, so che stava arrivando dit-elle en prenant sa fille dans ses bras, des larmes coulant sur ses douces joues. È giunto il momento
Le lendemain, Poppy était aux portes de la colonie des sang-mêlé. Sa mère avait eut le temps de lui expliquer rapidement l'état des choses tout en faisant les bagages de sa fille. Puis toutes deux avaient prit la voiture pour se rendre dans ce fameux camp dont Carlota avait eut connaissance grâce à une lettre du véritable père de Poppy. Elles étaient arrivées en début de journée, et la mère faisait maintenant un dernier adieu à sa fille. Poppy, prometto di non fare nulla che possa farti del male. Promesse me. Prometto Ce furent les derniers mots que les deux italiennes s'échangèrent. Depuis ce jour, Poppy n'est plus jamais sortie de la colonie hormis pour les quêtes. Il lui arrive de correspondre avec sa mère mais très rarement. Depuis son arrivée, la jeune fille n'a pas tenu la promesse faite à sa mère. Deux mois après son entrée dans le bungalow d'Hermès, elle fut reconnue par son vrai père, Arès. Elle changea donc de bungalow, et de vie par la même occasion. Son caractère ne s'améliora pas : elle avait acquis une réputation de dure à cuire, même si elle était plutôt populaire dans son propre bungalow. La jeune fille n'était pas aimée, mais elle avait l'habitude : elle continuait à provoquer, à se battre, à gagner.

traduction : mon dieu je savais que ça allait arriver ; l'heure est venue ; poppy promet moi de ne rien faire qui puisse te nuire. promet le moi ; je te le promet



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