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Sujet: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Sam 26 Nov - 18:51
Vingt-quatre décembre
Deux jours que la Directrice avait disparu de la colonie. Deux jours que les sang-mêlés s'inquiétaient, nerveux. Tout le monde se demandait ce qui se passait. Ils avaient tous remarqués l'absence d'Harmonie : mais toujours aucune annonce officielle. Le directeur des activités, Olliver Mac-Hurley, ne s'était pas prononcé et resté muet comme une carpe. Siam le pensait donc dans une situation délicate, et cela l'inquiétait encore plus. Mais évidemment, elle avait d'autres chats à fouetter. Certes, elle était chef de bungalow et le sort de la colonie, la sécurité de tous était l'une de ses priorités. Mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Cela dit, elle comptait bien obliger Mac-Hurley à cracher le morceau. Il n'y avait rien de plus frustrant pour Siam que de ne pas savoir. Depuis toute petite, et ceux malgré les difficultés - dyslexie, déficience de l'attention -, elle était assoiffée de connaissance. Elle connaissait les mythes grecs sur le bout des doigts, avait dévoré presque tout les livres de la bibliothèque de la colonie. Bref, ne pas avoir la connaissance la frustrait terriblement.
Pour se détendre, elle aurait très bien pu lire un bouquin, les pieds dans l'eau du lac - en faisant attention à ne pas se faire entraîner dans l'eau par les espiègles naïades qui y vivaient. Ça lui été arrivée une fois, et elle n'avait pas été très contente, du tout. Sa fierté en avait pris un coup, disons. Mais finalement, plutôt que de lire un livre, elle décida d'aller s’entraîner au combat à l'épée, dans l'arène de la colonie. Elle avait toujours été fasciné par cet endroit, tout comme par tout les bâtiments du camp. Ils étaient l'exact reproduction de ceux de la Grèce Antique, les originaux. Ce n'était pas une arène, un amphithéâtre, un pavillon en plastique, comme dans un décor de tournage de péplum. Ils étaient en marbre, en pierre taillé, les finitions étaient parfaites. Digne du célèbre sculpteur Phidias. C'était de toute beauté. Déjà quelques pensionnaires s’entraînaient au combat : certains avaient choisi l'épée, d'autres la lance, ou encore le javelot. Elle les regarda un petit moment : elle en reconnut quelques uns, surtout deux de ses frères. Il y avait également un fils d'Hermès qui riait à gorge déployée en s'amusant à titiller du bout de son épée son adversaire, plus jeune. Ce dernier avait un air penaud et concentré. Siam sourit, puis alla à l'arsenal, situé juste à côté, pour s'y équiper. Elle attrapa des choses légères : un casque à panache bleu et une armure de cuir. Elle préférait ne pas s'encombrer, elle n'avait pas la carrure pour porter des armures grecques en bronze. Ceci fait, elle attrapa une épée longue et fine, et repartit vers l'arène.
C'est là qu'elle la vit. Elle avait du arriver entre temps, et se tenait dans l'arène, les bras croisés. Poppy Brovelli. Ah, celle là ! Elle la détestait, c'était innée. Déjà, c'était une fille d'Arès. Elles avaient le même âge, mais Poppy était arrivée un an après Siam. Les deux filles avaient même fait une quête ensemble, plus quelques autres, un an plus tôt. Les deux filles s'étaient tellement disputées qu'elles avaient failli faire foirer la quête. Siam avait alors réellement pris conscience qu'avoir une ennemie était dangereux. Elle avait donc modéré ses regards vifs, ses paroles acérés. Mais elle la détestait toujours, et même si elle ne l'avouerait jamais - plutôt mourir -, elle la respectait aussi. Poppy était une adversaire de taille.
Dernière édition par A. Siam Lovenbruck le Sam 7 Jan - 15:53, édité 2 fois
Poppy E. Brovelli
♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Sam 26 Nov - 21:14
Le bungalow des enfants d'Arès était, comme à son habitude, effervescent. Quiconque avait eu vent des évènements récents aurait pu croire que c'était cela la cause de cet énervement dans l'antre des seigneurs de la guerre, mais pas du tout. Le bungalow d'Arès était toujours en mouvement, et pour tout dire, les enfants d'Arès se fichaient quelque peu de la disparition de la directrice. Les enfants d'Arès étaient, dans leur quasi totalité, complètement égoïstes et égocentriques. Les petits méchants de la colonie en quelque sorte. Aussi la disparition de la directrice de la colonie ne les concernait que de très loin, et leur petite personne importait plus que la disparition d'une déesse mineure. Poppy faisait partie de ces personnes là. La jeune fille était assise dans l'un des fauteuils en tissu pourpre qui trônaient dans la pièce principale du bungalow, regardant sans réel intérêt, deux de ses demi-frères se battre. Tout était parti d'une stupide bousculade entre un ancien de six ans et une nouvelle recrue arrivée il y a tout juste un mois. Mais chez les Arès la question d'ancienneté ne fait pas tout : la force est la seule qualité qui prime dans ce bungalow. Si on est fort, on gagne. Si on ne l'est pas, on se fait écraser. Très vites les deux jeunes hommes avaient haussé le ton, et comme les fils d'Arès n'étaient pas doués pour régler leurs conflits par les mots, ils en étaient arrivés aux mains. Et quelques pensionnaires les regardaient d'un œil vide, parce que c'était là quelque chose de banal pour les enfants d'Arès. Une bagarre n'était jamais très intéressante, ils en avaient tous l'habitude. Poppy aussi. Cela faisait presque six ans qu'elle assistait à ce genre de conflit, elle en était complètement blasé. Quelques encouragements fusaient de part et d'autre de la pièce, sans réelle conviction. Le vainqueur allait avoir son jour de gloire, mais l'autre allait prendre sa revanche un jour ou l'autre de toute façon. C'était là la règle qui régissait l'univers bestiale des enfants du Dieu de la guerre. Bâillant un long coup, la jeune italienne se leva au bout de quelques minutes, voyant que le combat s'éternisait. Les deux enfants avaient presque le même âge, et aucun n'avait plus de force que l'autre, vu que tous deux étaient dotés d'une force innée. Lorsqu'elle fut debout, quelques regards se dirigèrent vers elle, dédaignant le combat qui faisait encore rage au milieu de la pièce. La jeune brune était ce que l'on peu qualifié de « populaire » dans le bungalow. Elle n'en était pas la chef – grand bien lui fasse, elle ne voulait pas de responsabilités ici – mais elle était parvenue à acquérir un certain prestige, en effectuant plusieurs quêtes s'étant toutes soldées par un franc succès. De plus, la jeune fille avait elle aussi un caractère bien trempé, et une rage de vaincre qui faisait d'elle une adversaire difficile à battre – mais certes pas imbattable. Elle avait donc obtenu le respect de tous, et même les nouveaux arrivants avaient vite fait de comprendre que ce n'était pas une fille à qui s'attaquer sans avoir un minimum d'expérience. Poppy était une fille qui savait s'affirmer, et très impulsive qui plus est. Elle en était déjà venu aux mains avec de nombreux autres pensionnaires de la colonie, et à chaque fois ses querelles faisaient le tour de la colonie, renforçant cette image de bête cruelle et sans scrupules. Ce qui ne faisait ni chaud ni froid à la grande brune. Elle se connaissait, et cette image qu'elle renvoyait d'elle-même était certes fondée, mais pas totalement vraie. Mais après tout, elle jouissait d'une certaine réputation qui l'aidait dans le monde cruel des enfants du Dieu de la guerre, alors pourquoi s'en priver ? La jeune fille avança donc vers la sortie, s'ennuyant ferme. Elle voulait faire un tour, de toute façon le combat était inutile à regarder. Lorsqu'elle fut dehors, la jeune demoiselle s'arrêta un moment, réfléchissant à l'endroit où elle pouvait se rendre. Elle décida finalement d'aller à l'arène, l'endroit qui semblait le plus naturel lorsque son père s'appelle Arès. Elle fit donc quelques minutes de marche, observant les autres pensionnaires d'un air indifférent. Ce n'est pas que la jeune fille était froide en soi. C'est juste qu'elle était complètement dépourvue de toute amitié envers la race humaine dans son entière composition. Elle n'aimait pas la compagnie des autres, et elle se débrouillait très bien toute seule. Mais la jeune fille était tout de même quelqu'un de sensible si l'on prenait le temps – et qu'on avait l'occasion – de mieux la connaître. La demoiselle arriva finalement à destination et remarque que l'arène était déjà peuplée par quelques autres pensionnaires déjà la tâche. Elle y reconnu deux enfants d'Athéna à qui elle lança un regard noir, question de principe. Il y avait aussi deux autres pensionnaires, dont l'un semblait nouveau. On reconnaissait tout de suite les nouveaux : ils avaient tous cet air apeuré et peu sûrs d'eux. Mais celui ci n'était sûrement pas un fils d'Arès. Ces derniers étaient les seuls à être sûrs d'eux dans l'arène, même nouveaux. C'était inné chez eux. Soupirant, la jeune fille croisa les bras, observant le combat – qui n'en était pas réellement un – entre les deux pensionnaires. C'est là que son attention fut retenue par un éclat. Elle se retourna vers le dit éclat et c'est là qu'elle aperçut sa rivale de toujours, un casque et une épée à la main. Siam Lovenbruck. Fille d'Athéna, donc une ennemie naturelle, cela va de soi. Mais la relation entre les deux filles allait au delà de la simple animosité qui existe entre tous les enfants des deux Dieux opposés. En effet, les deux jeunes filles s'étaient retrouvées ensemble lors d'une quête et leurs disputes avaient faillit faire rater la mission. Depuis, même si la haine ne pouvait disparaître, il y avait un certain respect entre elle. Mais cela n'empêchait en rien le fait que Poppy rêvait de mettre la pâtée à cette fille de la Sagesse. Un sourire s'étira sur les lèvres de la jeune diaphane. Elle n'avait rien de mieux à faire, alors elle décida de se diriger vers la jeune blonde qui l'avait reconnue elle aussi. Siam, ça fait longtemps dis moi. Simple formalité, la blonde savait pertinemment que moins elles se voyaient, mieux elles se portaient. Mais qu'à cela ne tienne, les bonnes manières sont les bonnes manières, même chez les enfants d'Arès – en tout cas chez la belle italienne. Puis, montrant l'épée de la jeune fille elle ajouta Un petit combat singulier, ça te tente ? La brune savait totalement que Siam ne pouvait refuser une attaque directe de la part d'une fille d'Arès, de Poppy qui plus est. N'attendant même pas sa réponse, la jeune brune se dirigea vers l'arsenal où elle décida de s'armer. L'autre qualité de Poppy était qu'elle pouvait manier toutes sortes d'armes : des plus légères aux plus lourdes, toutes les armes semblaient avoir étaient conçues pour l'utilisation de l'italienne. Elle s'empara donc d'un casque rouge – couleur qu'elle aimait tout particulièrement – et d'une lourde épée. Elle soupesa l'arme et fit un mouvement du poignée afin de vérifier qu'elle lui convenait, puis sortit de l'arsenal, voir si sa jeune ennemie était toujours présente au poste. Ce qui était le cas. La brune mit son casque sur sa tête et refit tourner l'épée afin d'échauffer quelque peu son poignée. Si la jeune fille était très vaniteuse, elle n'était pourtant pas idiote. Elle savait lorsqu'elle avait affaire à une adversaire de taille. Et c'était justement le cas. Aussi ne partait-elle pas en étant sûre de l'issue du combat, comme c'était le cas quelques fois. Elle savait que la sagesse des Athéna leur permettait de gagner contre les Arès, et que Siam n'était pas la plus imbécile des enfants de la déesse. Elle avait même apprit qu'elle était devenue chef de son bungalow. Aussi avança-t-elle d'un pas assuré, tout en sachant pertinemment qu'elle devrait faire attention à elle, et ne pas se laisser déconcentrer.
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Lun 28 Nov - 19:07
Siam ne comptait pas spécialement éviter Poppy, mais elle ne fit aucun geste pour aller à sa rencontre. Cependant, la fille d'Arès le fit pour elle. « Siam, ça fait longtemps dis moi », dit-elle, en simple formalité. Les enfants d'Arès n'étaient pas réputés pour leur manière, mais Siam devait bien reconnaître que Poppy avait quelque chose en plus que les autres rejetons du Dieu de la guerre. Quand à elle, elle ne répondit pas, se contentant d'un signe de tête froid. La conversation aurait pu s'arrêter là, mais Poppy désigna l'épée que tenait Siam à la main d'un signe de tête, et dit : « Un petit combat singulier, ça te tente ? ». Evidemment, il fallait s'y attendre. Siam ne pouvait refuser, c'était se défiler devant sa meilleure ennemie. Elle n'eut même pas besoin de répondre, Poppy filait déjà s'équiper à l'arsenal. Ce ne serait pas facile de se battre, Siam en était parfaitement consciente. Les deux adversaires avaient chacun de très gros atouts, alors le combat serait à peu près équitable, donc difficile. Siam pourrait user de stratégie dont seul les enfants d'Athéna avaient le don, mais Poppy avait l'avantage de maîtriser ses armes à la perfection - ou presque. Enfin, Poppy revint, avec un casque au panache rouge et une épée qu'elle maniait pour échauffer son poignet. Siam enfila son casque - au panache bleu - à son tour et fit des moulinets avec son poignet, faisant bouger sa fine épée dans les airs. « Tu sais, Poppy, je ne compte pas te rendre la tâche facile », annonça derechef Siam à sa tendre ennemie. Déjà, les deux filles s'avançaient vers un coin de l'arène en se jaugeant du regard. Les autres pensionnaires qui s’entraînaient auparavant avaient cessé tout combat pour les regarder, curieux et avides. Ce n'était pas seulement parce que c'était Poppy Brovelli contre Siam Lovenbruck, que ça les intéressait. C'était aussi parce que tout combat opposant un enfant d'Arès à un enfant d'Athéna était fort intéressant. L'issue du combat n'était jamais certaine, et parfois, les pensionnaires s'amusaient à pronostiquer, voir à parier des trucs sur le gagnant. En passant, Siam trouvait cela ridicule.
Le combat s'avérait difficile. D'une part, parce que les compétences des deux filles se jaugeaient, mais aussi et surtout parce qu'elles se connaissaient bien - trop bien, peut-être. Siam n'avait même plus besoin d'utiliser son don lui permettant de trouver en un temps record le point faible de son adversaire. Elle connaissait celui de Poppy, pour l'avoir observé et combattu souvent. Le problème, c'était que c'était pareil du côté de la fille d'Arès : elle connaissait également le point faible de Siam. Elles ne pourraient donc ni l'une ni l'autre retiraient un quelconque avantage. Siam posa un regard sans expression sur ses deux frères qui la regardait, l'épée pointait vers le sol. Ils avaient tous retirés leur casque et se postaient en demi-cercle autour des deux filles, qui n'avaient encore rien commencer. Pour l'instant, elles se tournaient autour, comme deux lionnes allant bientôt passer à l'attaque. Siam observait Poppy, dans le moindre détail, et faisait marcher son cerveau au maximum. Trouve une idée, trouve une idée, se disait-elle pour elle-même. Elle arrivait parfois à se mettre la pression toute seule. Après tout, elle avait de nouvelles responsabilités, depuis quelques mois : les Athéna l'avait élu nouvelle chef de bungalow, pour remplacer l'ancienne, Katherine, qui avait quitté la colonie après avoir atteint sa vingt-et-unième année. Bref, c'était tout nouveau pour elle, et elle savait que ses frères et soeurs comptaient sur elle pour représenter dignement le bungalow de la Déesse de la sagesse. Siam voulait également faire plaisir à sa mère, se montrer digne d'elle.
« Tu sais Poppy, après notre fameuse quête commune, je me suis dit qu'il fallait que je modère mon aversion pour toi. Mais ... Je t'avoue que j'ai beaucoup de mal », s'exclama Siam sur un ton amer, avant d'engager le combat. Elle fit les quelques pas qui la séparait encore de son adversaire, et vint frotter la lame de son épée à celle de Poppy, qui para le coup. Elle était prête à battre sa meilleure ennemie.
[hj : bon désolée, c'est moyen moyen ]
Poppy E. Brovelli
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Lun 28 Nov - 21:05
La lumière du jour faisait étinceler l'épée de la jeune italienne tandis que cette dernière avançait de quelques pas en direction de son ennemie qui venait elle aussi d'enfiler son casque – ornée d'un panache bleu. Elle n'avait guère envie de perdre contre une fille d'Athéna, surtout si cette fille était Siam. La jeune fille du Dieu de la Guerre était orgueilleuse, bien trop orgueilleuse pour une fille de son âge. Malheureusement, sa facilité à combattre ne faisait qu'accentuer cet orgueil. Il faut bien préciser que la jeune fille avait rarement l'habitude de perdre : les adversaires ayant réussit à la vaincre se comptaient sur les doigts d'une main. Malgré tout, cela rendait la jeune brune folle de rage et elle devait laver cet affront. Autant vous dire qu'il était impossible pour la jeune demoiselle de perdre, surtout devant un public, et encore moins si son adversaire était une ennemie héréditaire – question de principe. Tu sais, Poppy, je ne compte pas te rendre la tâche facile Un sourire vint s'étirer sur les lèvres de la jeune fille tandis qu'elle avançait vers un coin plus reculé de l'arène, ne quittant pas sa rivale du regard. Elle le savait déjà : Siam n'était pas du genre à abandonner si facilement. Au fond les deux jeunes filles se ressemblaient, si elles n'étaient pas aussi différentes de part leur parent divin. Et Poppy était bien placée pour le savoir : elle connaissait tout sur la jeune blonde qui se tenait en face d'elle, la jaugeant du regard. Elle connaissait ses atouts comme elle connaissait ses points faibles. Et inversement, l'enfant d'Athéna connaissait tout sur elle. Autant dire que le combat était déjà très mal parti étant donné que chacune des deux filles connaissait l'autre : il n'y avait aucune possibilité d'avantage stratégique de la part de l'une des deux. Poppy comptait donc uniquement sur sa seule force et son maniement aisé des armes. Cependant, la jeune femme gardait dans un recoin de sa tête une ultime solution de replis si jamais elle sentait qu'elle perdait l'avantage. Son second pouvoir pouvait se révéler très utile aussi, notamment sur quelqu'un de la carrure de Siam. La faire entrer dans une rage folle serait à la fois amusant et très bénéfique pour elle. Parce que lorsque Poppy se servait de son pouvoir, la rage qui faisait alors surface faisait faire n'importe quoi à sa victime – elle pouvait dès lors se mutiler elle même. Mais cette dernière solution n'était à utiliser qu'en cas d'extrême urgence. La belle italienne souhaitait un combat à la loyal, mais elle savait assurer ses arrières. Je m'en doute Siam répondit-elle tandis que les deux jeunes filles s'arrêtaient enfin dans un coin de l'arène. Cependant elles se s'immobilisèrent pas : les deux jeunes filles commencèrent à se tourner autour, telles deux animaux sauvages se préparant à attaquer leur proie. Poppy sentait bien que les regards de l'assistance s'étaient tournés vers elle, mais elle ne lança aucun coup d'œil derrière son épaule. Dès lors que la jeune fille entrait dans sa phase de combat, plus rien ne pouvait la distraire. Et rien ne devait la distraire. Car la jeune fille, si elle était douée pour attaquer, n'était pas une fine stratège. Aussi, une seconde d'inattention pouvait aider son adversaire à prendre l'avantage, surtout dans le cas de Siam qui n'hésiterait pas une seule seconde pour profiter d'une seule seconde d'inattention. La jeune brune attendait. Elle attendait que ce soi l'autre qui engage le combat, et restait sur ses gardes. Si elle attaquait trop brutalement dès le premier coup, c'était à moitié perdu. Elle continua donc à marcher en rond, le regard rivé dans les yeux de sa rivale. Lorsque celle ci ouvrit la bouche, elle comprit que les choses commençaient à devenir sérieuses. Tu sais Poppy, après notre fameuse quête commune, je me suis dit qu'il fallait que je modère mon aversion pour toi. Mais ... Je t'avoue que j'ai beaucoup de mal Aussitôt, Siam parcourut les quelques pas qui séparaient les deux jeunes filles et vint cogner la lame de son épée contre celle de Poppy. Cette dernière para immédiatement l'attaque et fit reculer la jeune blonde de quelques pas. Rassure toi, tu n'es pas la seule à être dans ce cas La jeune brune attaqua dès lors la jeune fille de la Sagesse d'un coup fort mais qui fut paré par sa rivale. Elle savait que le combat allait être dur à gagner : Siam pouvait presque anticiper chacune des manoeuvres de la jeune italienne. Cette dernière décida de réfléchir à une nouvelle technique : elle devait modifier sa façon de se battre, et peut-être parvenir à battre son ennemie de toujours. Le coup avait fait reculer la jeune fille de quelques pas J'ai beau me dire qu'il faut que je me raisonne, dès que je te vois c'est plus fort que moi ajouta-t-elle avec un sourire malsain collé aux lèvres. Mais l'heure n'était plus aux bavardages. Après avoir fait quelques pas, elle assena un nouveau coup d'épée à Siam. L'épée de cette dernière ne ferait jamais le poids contre la sienne …
A. Siam Lovenbruck
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Mar 29 Nov - 9:23
Lorsque les lames des deux filles s'entrechoquèrent pour la première fois, leur public tressauta. Ils chuchotaient entre eux, mais jamais trop fort, comme pour ne pas les déranger. Siam n'aurait pas apprécié de toutes façons. Elle ne voulait pas qu'on la déconcentre avec des interjections, des interventions inutiles du style " Massacre-là ! ". Ce combat pouvait sans doute faire figure d'entrainement, mais pour les deux filles, c'était très sérieux. C'était presque un règlement de compte, après tout ce qu'elles avaient vécu : la quête, les disputes, les insultes.
Evidemment, le premier coup de Siam fut paré par Poppy, qui s'empressa de répondre : « Rassure toi, tu n'es pas la seule à être dans ce cas ». Elle n'en aurait pas douté une seule seconde, cela dit. Leur aversion était surtout physique : c'était dans leur gène à moitié divin. En attendant, Siam avait été contrainte de reculer de quelques pas. Retour au point de départ. Sans attendre, ce fut au tour de Poppy de passer à l'attaque. Cela dit, Siam s'y attendait et para assez aisément le coup avec sa fine épée. Cette dernière lui permettait une plus grande maniabilité et peut-être un peu plus de vitesse, mais l'épée de Poppy était relativement massive et permettait de donner des coups puissants. Siam recula encore, tandis que Poppy en rajoutait une couche, son sourire narquois collé sur le bas de son visage : « J'ai beau me dire qu'il faut que je me raisonne, dès que je te vois c'est plus fort que moi ». Siam fronça les sourcils, concentrée. Elle connaissait la façon de combattre de Poppy, elle savait comment anticiper et se donner des chances de gagner. Cela dit, Poppy pouvait en faire de même. Leur chance de remporter le combat était donc très équitable. La fille d'Arès repartit à l'attaque, assénant un nouveau coup sur la fragile épée de Siam. Celle-ci para de nouveau le coup, qui la fit trembler. Poppy avait sans aucun doute plus de force qu'elle. Mais rien n'était joué, rien n'était perdu. Siam repartit à l'attaque, pour essayer de prendre le dessus - ne serait-ce que pour quelques instants. S'ensuivit une véritable chorégraphie : un coup à droite, un coup à gauche, une estocade par-là, toujours parés. Aucune des deux ne prenait le dessus, pour le moment. Leurs lames s'entrechoquaient dans un concert de cliquetis. Siam pensa alors qu'elle devrait demander à un enfant d'Héphaïstos de lui fabriquer sa propre épée : une qui serait à la fois puissante et facile à manier pour elle. Cela devait être possible, pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? En tout cas, si Poppy venait à la désarmer, il lui restait toujours un court poignard en bronze caché dans sa ceinture, sous son plastron en cuir. D'ailleurs, elle commençait un peu à étouffer, à suer même. Les minutes passaient, et personne n'arrivait à prendre l'avantage sur l'autre. Cela ne saurait tarder, cela dit ...
Poppy E. Brovelli
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Mar 20 Déc - 13:01
Le combat continuait et ni la blonde ni la brune n'arrivait prendre le dessus. Les coups se suivaient, dans une sorte de chorégraphie macabre mais pourtant magnifique bien fréquente dans la colonie. Les enfants des divinités de l'Olympe étaient doués au combat - certains plus que d'autres certes - et leurs combats étaient toujours dotés de cette magnifique prestance qui empêchait les spectateurs de détacher leurs yeux des épées. La jeune italienne gardait les yeux rivés sur Siam tandis que son épée entrechoquait celle de son ennemie de toujours. Elle faisait très attention à chacun de ses gestes, sachant pertinemment qu'un seul faux pas de sa part pourrait la perdre. La brune n'aimait certes pas les enfants de la Déesse de la Sagesse mais elle leur reconnaissait tout de même une tr-ès grande capacité de stratégie contre laquelle elle ne pouvait rien faire. Et cette capacité pouvait la faire perdre, elle le savait. Mais pour autant, la jeune demoiselle n'avait pas peur. la peur était un sentiment qu'elle éprouvait très rarement, et elle savait faire la part des choses. Ici, elle n'avait pas la moindre crainte, elle était juste prise dans son combat, elle respirait l'air de la violence, elle était habitée par cette volonté de vaincre qui faisait frémir le moindre pore de son corps. Oui, elle voulait gagner, et elle allai gagner. Enfin tout du moins l'espérait-elle. La jeune demoiselle continuait de frapper sa lourde épée contre celle beaucoup moins massive de la jeune blonde. Elle savait bien que leurs deux armes n'étaient pas équitables et pourtant la frêle épée de la jeune demoiselle ne s'était pas encore brisée face aux assauts de l'arme de Poppy. Un coup violent fit reculer Poppy de quelques pas. Cette dernière en profita pour reprendre son souffle en quelques secondes. Elle leva les yeux et observa son adversaire qui avait pâle allure : ses cheveux étaient emmêlés et son visage commençait à rougir à cause des efforts du combat. La jeune brune ne devait quant à elle pas avoir meilleure apparence. La jeune demoiselle sentait en effet quelques gouttes de sueur perler sur son front et tout son corps avait chaud. Son cœur palpitait dans sa poitrine et ses poumons lui faisait mal. Mais pourtant, elle ne souffrait pas le martyr, elle aimait même cette douce souffrance qu'elle connaissait tant. La belle italienne essuya d'un revers de la main son front et observa un quart de seconde sa rivale. Enfin. Elle l'avait vu. Une faille venait de s'ouvrir devant ses yeux et la jeune fille ne perdit pas un seul instant. Elle fonça sur Siam et leva son arme haut dans le ciel avant de l'abattre sur la jeune blonde qui parvint à peine à éviter la lourde épée de Poppy. Un léger cri se fit entendre et le bruit d'une arme tombant sur le sol retentit dans l'arène. Les autres pensionnaires qui observaient la scène retenaient leur souffle. Poppy venait d'entailler l'avant-bras de la jeune blonde qui avait lâché son arme sur le coup. Mais la blessure était très superficielle, Poppy le savait. Elle n'avait pas réussit à assener un coup violent qui aurait empêché son ennemie de reprendre son arme. Non, elle avait juste entaillé son bras assez profondément pour pouvoir déstabiliser la jeune fille et la faire enrager davantage. Un sourire collé aux lèvres, la jeune brune regarda Siam Ton épée est tombée Lovenbruck. Ramasses là, à moins que tu n'abandonnes dit-elle en pointant l'épée de la blonde sur le col avec sa propre épée. Elle savait très bien que cette remarque allait encore plus mettre la jeune blonde en rogne, et peut-être qu'elle serait tellement énervée qu'elle ne pourrait plus réfléchir - ce qui pourrait vraiment aider la jeune brune. Poppy recula de quelques pas, lançant un regard aux autres pensionnaires autour d'elle, avant de se retourner pour regarder Siam ramasser son épée et lui lancer un regard empli de haine. Ce à quoi Poppy répondit par un franc sourire. Elle aimait voir cette rage dans les yeux de la jeune demoiselle. Poppy était très douée pour énerver les autres, ne serait-ce que par son orgueil démesuré. Et cela lui faisait du bien de voir quel effet elle faisait aux autres pensionnaires de cette colonie. Mais bientôt le sourire de Poppy disparut de ces lèvres et laissa place à un sérieux admirable. La jeune fille devait rester concentrer si elle voulait remporter cette victoire. Une simple blessure ne pouvait pas la faire gagner, elle le savait. Avant que Siam n'ait pu repartir à l'assaut, la jeune fille lança un dernier Tu n'as pas trop mal ça va ? Sinon je peux t'emmener à l'infirmerie hein.
A. Siam Lovenbruck
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Mar 20 Déc - 20:13
Il y avait comme un courant électrique qui passait entre les deux lames, lorsque celles-ci s'entrechoquaient, toujours plus forts. Siam voyait bien que Poppy faisait tout pour mettre le plus de force dans ses coups, certainement dans le but de faire ployer la fine lame de la fille d'Athéna. Elle en était pleinement consciente, et cela commençait à l'agacer. Il fallait qu'elle trouve quelque chose pour pallier le désavantage que lui procurait sa fragile épée, car celle-ci ne tiendrait pas longtemps. Il suffisait d'un seul coup bien placé, d'un instant d'inattention pour que Poppy puisse prendre le dessus. Siam ne laisserait pas faire une chose pareille : elle refusait catégoriquement de perdre contre Brovelli, une fille d'Arès, sa pire ennemie. C'était même impensable. Alors, Siam gardait une vigilance infaillible. Le combat commençait à s'éterniser, tandis que les lames des deux épées ne cessaient de se frotter l'une et l'autre, portées par la haine de leurs deux détentrices. Siam n'en voyait pas le bout, et commençait à fatiguer. Elle n'était pas aussi endurante que Poppy, c'était indéniable. Ainsi, la demoiselle commençait à transpirer - de petites gouttes de sueur perlées sur son front -, ses muscles bandaient commençaient à la lancer. Il fallait cependant tenir : la douleur du combat était chose courante à la colonie. Il fallait la supporter. Quel genre de monstre attendrait que vous vous soyez reposés avant de rependre sa charge ? Aucun, évidemment. Les sang-mêlés se devaient de travailler leur endurance, leur manière de se battre. Siam aimait que les choses soient rapides : elle trouvait généralement assez vite les failles des monstres, et les battaient donc avant qu'elle ne soit totalement épuisée.
Mais elle faiblissait, il ne fallait pas nier l'évidence. Poppy aussi d'ailleurs, Siam le voyait bien. Cependant, elle était plus apte à supporter l'affaiblissement. A la base déjà, elle était plus forte que Siam. Cette dernière n'avait pas autant de force ni d'endurance. Le combat allait tourner mal, Siam le sentait mais s'efforçait pourtant de tenir. Impossible pour elle de s'avouer vaincue. Elle n'abandonnerait jamais. Ce qui devait arriver arriva. Un coup violent fit reculer autant Siam que Poppy, qui s'éloignèrent un instant, chacune profitant de ce court instant de répit pour reprendre son souffle. Siam avait la main moite, et c'était dangereux car son épée pouvait glisser à tout moment de sa main, si elle ne la tenait pas fermement. Trop de réflexion intense, peut-être. En tout cas, elle ne vit pas immédiatement Poppy foncer sur elle et abattre son épée sur elle. Siam se dégagea sur le côté aussi vite qu'elle le put, mais ne réussit à éviter que partiellement l'attaque. Elle poussa un petit cri qu'elle tenta de ravaler, tandis que son épée tombait au sol. Mains trop moites, instant d’inattention. Et boum : épée au sol, une Siam désarmée. La blonde observa son épée puis son avant-bras : une entaille assez longue mais peu profonde coupait son avant-bras. Siam voyait rouge, à présent. La remarque de Poppy ne fit rien pour arranger ça : « Ton épée est tombée Lovenbruck. Ramasse là, à moins que tu n'abandonnes ». Siam grinça des dents, essuya ses mains sur sa veste et ramassa son épée rageusement. Poppy avait toujours eu cet effet sur elle : elle la mettait toujours hors d'elle. Près de Poppy Brovelli, Siam n'était plus la fille d'Athéna sage et réfléchie. Siam soupesa son épée de son bras à moitié valide. L'entaille la faisait un peu souffrir, mais rien d'insupportable. Si Siam avait eu une épée lourde comme celle de Poppy, certainement n'aurait-elle pas pu la porter avec sa blessure. Mais la sienne, assez fine et légère - plus rapide, aussi - était encore adaptée. Au moins, voilà un avantage. Entre-temps, Poppy avait reculé, souriant de toutes ses dents, certainement très heureuse d'avoir réussit à blesser son ennemie. Siam essaya de reprendre ses esprits, de se calmer. Mais c'était dur, très dur. Le sourire de Poppy l'agaçait plus que tout. Le fait qu'elles aient un public aussi, l'énervait. Elle avait envie de se tourner vers eux pour leur hurler de déguerpir. « Tu n'as pas trop mal ça va ? Sinon je peux t'emmener à l'infirmerie hein », lança Poppy, toujours dans la provocation. Siam ne se laissa pas intimider, loin de là. Elle se força à esquisser un sourire sarcastique et répondit sur un ton acerbe : « T'inquiètes pas Poppy, tu m'as à peine éraflée. Par contre toi, quelque chose me dit qu'il va bientôt falloir que l'on t'accompagne voir les Apollon. Tu les suppliera de te soigner ce que je vais t'infliger ». De la provocation, toujours de la provocation. C'était assez inhabituel chez Siam, et celle-ci n'était pas sur que ses " provocations " fassent un quelconque effet. Sur ce, Siam repartit à la charge, un peu plus saine d'esprit. Elle craignait que Poppy n'utilise son pouvoir pour lui faire voir rouge, mais savait que ce ne serait pas très fair-play, et que Poppy - malgré tout son tas de défauts horripilants - restait une fille assez honnête.
De nouveau, les lames s'entrechoquèrent. Siam était encore un peu plus faible que Poppy, mais elle se débrouillait pour repousser les assauts de son ennemie. Combien de temps, cependant, allait-elle pouvoir faire ça ? Pas longtemps, surement. Tandis qu'elle parait les coups de Brovelli, Siam réfléchissait aux points faibles de la fille d'Arès. Elle tenait son épée de la main droite, et privilégiait l'attaque à la défense. Si Siam arrivait à l'atteindre au côté gauche, cela pourrait renverser la donne - ou au moins les remettre au même niveau de faiblesse. Ainsi, Siam attendit un peu avant de passer vraiment à l'attaque. Pendant deux à trois minutes, elle ne fit que repousser Poppy. Elle espérait ainsi faire croire à cette dernière que la blessure qu'elle lui avait infligé l'empêchait de vraiment se battre - et donc lui faire croire qu'elle était sur le point de gagner. Elle profita d'un nouvel assaut de Poppy pour sauter sur sa droite à elle et ainsi atteindre la gauche de Poppy. Siam poussa son épée contre le flanc de Poppy, y enfonça finement sa lame et la retira aussitôt : le but n'était pas de lui infliger de trop graves blessures.
Spoiler:
bon voilà, j'espère que Poppy est bien droitière hein
Poppy E. Brovelli
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Jeu 22 Déc - 19:32
T'inquiètes pas Poppy, tu m'as à peine éraflée. Par contre toi, quelque chose me dit qu'il va bientôt falloir que l'on t'accompagne voir les Apollon. Tu les supplieras de te soigner ce que je vais t'infliger. La remarque de la blonde fit apparaître un sourire forcé sur le visage de la jeune italienne. Elle n’aimait pas se faire provoquer, et même si Siam n’excellait pas dans ce domaine, ses paroles n’étaient pas du goût de son adversaire. Mais celle-ci ne voulait rien laisser paraitre et fit donc comme elle avait l’habitude de faire : aborder un sourire supérieur pour montrer qu’elle se fichait de ce que l’autre disait. Mais au fond, Poppy savait que Siam n’avait peut-être pas tort – bien sûr elle ne l’aurait jamais admis devant personne. Elle doutait quelque peu de l’issue du combat. Elle était certes parvenue à blesser Siam, mais elle savait pertinemment que la blessure n’était que partielle et que la jeune fille aurait encore la force de se battre. D’autant plus que les paroles acerbes de la jeune brune n’avaient pas dû enchanter la fille d’Athéna qui devait enrager à l’heure qu’il était. Bref, tout ça pour dire que Poppy n’était pas encore sortie d’affaire. Un coup de Siam pouvait très vite arriver. Mais la jeune femme n’était pas du genre à se laisser abattre. Même blessée elle était toujours parvenue à continuer de se battre : elle ne lâchait jamais l’affaire, quitte à finir en piteux état. Mais jamais, au grand jamais, elle n’abandonnerait un combat, et surtout pas un qui l’affrontait à une de ses pires ennemies. Le combat reprit de plus belle lorsque Siam chargea une nouvelle fois. Le bruit des lames qui s’entrechoquaient faisaient grimacer la jeune brune d’autant plus que son adversaire ne semblait pas souffrir énormément de sa blessure au bras. Certes elle n’était pas profonde, mais Poppy aurait espéré qu’elle l’affaiblisse un tant soit peu. Le coup arriva sans que la jeune fille n’ait eu le temps de réagir. Tandis qu’elle abattait sa lame sur la blonde, cette dernière esquiva l’attaque en passant à gauche et enfonça sa fine lame dans le flanc de la pauvre italienne qui en eut le souffle coupé une minute. Tandis que Siam enlevait sa lame du flanc de la brune, celle-ci recula de quelques pas, entendant les murmures qui se propageaient parmi les spectateurs. Elle ne leur adressa même pas un regard mais savait bien que ce n’était pas des murmures en sa faveur. La moitié des personnes présentes voulaient sa défaite, et elle ne voulait pas leur donner ce plaisir. Elle préféra s’occuper de sa blessure et porta sa main à son flanc. Son haut était entaillé au niveau de la blessure et du sang coulait un peu, faisant quelques traces sur le sol. La jeune fille releva sa main ensanglanté et la regarda une fraction de seconde. Puis tout se passa très rapidement dans sa tête. Ca y est, la blonde avait réussi à la faire entrer dans une rage folle. Cette blessure n’était pas profonde, elle ne l’empêcherait pas de lever son arme et cicatriserait très rapidement. Mais elle allait l’handicaper La jeune fille savait que cette blessure n’était pas placée à un endroit très pratique : les flancs supportaient la moitié de ses actions sur le terrain. Et ceci la rendit incroyablement folle de rage. La chaleur monta en elle tandis que son cœur se mit à battre de plus en plus vite. Poppy essuya le sang qu’elle avait sur son t-shirt et releva la tête, lançant un regard haineux à son adversaire. Puis elle esquissa un sourire, apparemment impassible Bien joué Lovenbruck. Mais pas suffisant. Sa voix chevrotait un peu tandis qu’elle commençait à tourner autour de la blonde et elle espérait que la fille d'Athéna n'allait pas s'apercevoir que sa blessure avait fait son petit effet. Elle avait un peu de mal à respirer mais faisait comme si tout allait bien. Elle avait été habituée à toujours faire comme si tout était normal, comme si rien ne la touchait. Mais Siam allait le payer. Cher. Poppy continuait à tourner autour de Siam, à la manière d’un félin qui observe sa proie avant de sauter sur elle. Ce qu’elle fit quelques secondes plus tard. La jeune fille était bien décidée à battre son adversaire, et l’envie d’utiliser son pouvoir la démangeait. Mais elle voulait gagner à la loyale. La brune leva sa lourde épée – ce qui était plus douloureux à cause de sa blessure – et l’abattit une nouvelle fois sur la lame de la jeune blonde qui trembla dangereusement. La fine lame de Siam n’allait sans doute plus tenir le coup très longtemps. Si Siam n’avait plus aucune arme sur elle – ce qui n’était pas sûr – Poppy pourrait peut-être gagner le combat en s’acharnant sur la lame fragile de sa rivale. Ce qu’elle fit. Elle ne tenta plus de blesser Siam, mais s’obstina à frapper de manière que la jeune femme puisse parer avec son épée, qui vibrait de plus en plus fortement, apparemment fragilisée par les multiples coups encaissés. Ta lame ne va plus tenir le coup, à ta place je laisserai tomber. parvint-elle à prononcer entre deux attaques, le souffle coupé par sa blessure et l’effort du combat. La jeune italienne sentait le sang de sa blessure couler. Si elle n’était pas très profonde, l’entaille était tout de même importante et le sang s’en écoulait rapidement.
Spoiler:
Je me suis dit que vu que Siam avait un couteau, son épée pourrait se briser mais qu'elle pourrait continuer à se battre. Et pour l'issue, on sait toujours pas :p
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Ven 23 Déc - 18:51
Siam regarda d'un air pleinement satisfait Poppy qui s'éloignait de quelques pas, portant la main à sa blessure, qui saignait. Déjà, son haut était imbibé de liquide rouge, au niveau du flanc gauche. En même temps, des murmures parcouraient le public des deux jeunes femmes. Siam fut ravie - mais ne le montra pas - d'entendre qu'elle était la favorite. De toutes façons, elle s'en doutait bien : les sang-mêlés qui les regardaient étaient pour la plupart des enfants d'Athéna, ses frères et soeurs. Siam observait toujours Poppy lorsque celle-ci contempla sa main ensanglantée, à l'affût. La fille d'Athéna voyait bien que la blessure n'était pas aussi superficielle que la sienne. Elle allait handicaper Poppy, et celle-ci avait beau tout faire pour paraître impassible, elle n'arrivait pas à tromper Siam. « Bien joué Lovenbruck. Mais pas suffisant », déclara Poppy, la voix à peine tremblante. Certes, certes. Siam était parfaitement consciente que la blessure de miss Brovelli ne suffirait pas à lui assurer la victoire. Cela dit, elle avait reprit l'avantage. Ainsi, elle ne répondit rien, juste un sourire entendu, du genre " t'inquiètes j'en ai conscience ".
Elle tenait fermement sa fragile épée - qui avait déjà subi beaucoup de dégâts - et observa Poppy tandis que celle-ci commença à lui tourner autour. Siam suivit le mouvement, de sorte que les deux adversaires restent toujours face à face, à se contempler, la tête haute, le regard froid. Siam s'attendait à une nouvelle attaque de Poppy, de manière imminente. L'italienne ne se fit pas attendre longtemps : elle souleva sa lourde épée - et Siam crut voir une grimace de douleur sur le visage de Poppy - et l'abattit sur l'épée de Siam, qui para le coup sans grand mal. Cela dit, la technique de Poppy avait changé. Elle n'essayait plus de blesser Siam : elle s'en prenait sauvagement à son épée, qui vibrait sous la force terrible des coups. La blonde ne voyait aucune issue, sur le moment. Elle se contentait de parer du mieux possible, serrant les dents. Elle savait, cependant, que sa lame ne ferait pas long feu. « Ta lame ne va plus tenir le coup, à ta place je laisserai tomber », lança Poppy entre deux offensives. Siam remarqua qu'elle avait le souffle court, et que le sang continuait de couler de sa blessure. Cela dit, ça ne pouvait rien signifier : Poppy était capable d'endurer la souffrance assez longtemps. Elle se croyait peut-être déjà victorieuse, ne sachant pas que Siam cachait une autre arme dans sa ceinture, sous son plastron. Elle était invisible, mais il suffirait d'un geste rapide de la part de la fille d'Athéna pour s'en emparer et la dégainer. Ainsi, Siam resta silencieuse, jusqu'à ce que l'inévitable ne se produise. Après maintes et maintes attaques, Poppy finit par briser l'épée de son ennemie. Le bout supérieur de l'épée de Siam s'écrasa au sol, et la blonde lâcha l'autre bout - qu'elle tenait toujours dans sa main - avant de reculer avec une agilité certaine. « Bien, bien, bien », fit-elle à l'intention de Poppy, tandis que des murmures effrayés résonnaient dans son dos. Pour le public - et certainement pour l'italienne -, la situation de Siam était dramatique. Elle était en position inférieure, désarmée, inoffensive. Personne ne l'avait vu glisser un poignard en bronze dans sa ceinture. Seule elle savait. Cela pouvait être un avantage, mais il fallait l'utiliser convenablement. Son poignard était sans doute un peu plus robuste que son épée mais la lame était plus courte. Siam devrait donc se mettre plus en avant, et serait donc plus vulnérable face aux attaques violentes de son ennemie. Il fallait tout de même qu'elle sorte son poignard, sinon Poppy se déclarerait vainqueur par abandon. « Qu'est-ce que la force contre un cerveau intelligent, Poppy ? », demanda Siam en dégainant subitement sa nouvelle arme. Immédiatement, elle s'attaqua à son adversaire. Elle comptait tirer profit du léger effet de surprise.
L'Oracle
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Lun 26 Déc - 12:10
QUESTION dans le prochain post, qui se fait désarmer ? 1. Siam 2. Poppy
Le membre 'L'Oracle' a effectué l'action suivante : L\'Oracle a décidé
'SIAM/POPPY' : 1
Poppy E. Brovelli
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Mer 28 Déc - 20:57
La blessure que la jeune fille avait au flanc était s’aggravait au fur et à mesure que la jeune demoiselle s’acharnait sur l’épée de sa rivale. Elle savait bien qu’à cette allure-là, elle n’allait plus pouvoir tenir longtemps, vu le sang qui s’écoulait deux fois plus vite à cause des efforts de l’italienne. Or elle ne voulait pas tomber inanimée sur le sol avant d’avoir fait flancher sa rivale. C’est pourquoi elle s’acharnait encore et encore sur l’épée de la demoiselle. Cette dernière était tellement fine en comparaison de celle que la brune tenait, qu’elle n’allait pas tarder à céder sous les assauts de la jeune femme, qui y mettait toute sa force et sa brutalité. A chaque impact, l’épée de Siam tremblait dangereusement mais ne se brisait pas. Mais ce qui devait arriver arriva : au bout de plusieurs coups, l’épée de la blonde finit par se briser en deux. La partie supérieure se détacha du reste de l’épée et vint s’écraser au sol avant que la blonde ne lâche la seconde partie et ne recule, pour éviter de se prendre un coup, ainsi désarmée. Poppy baissa sa garde tout en continuant à regarder son ennemie, et alla s’essuyer le front avec le revers de sa main. Elle se sentait nauséeuse et commençait à vraiment avoir du mal à tenir debout, cependant elle gardait encore espoir quant à sa victoire. Bien, bien, bien. L’attitude de la fille d’Athéna ne plaisait pas à la jeune italienne : elle savait que l’autre avait plus d’un tour dans son sac et qu’elle n’avait pas encore gagné. Cependant, elle ne comprenait pas comment elle pourrait s’en sortir. A moins qu’elle n’ait caché une arme, ce qui ne l’aurait pas étonné. Pour le moment, les deux jeunes filles s’étaient encore éloignées, l’une désarmée, l’autre très mal en point. Poppy entendait vaguement les commentaires des spectateurs, et tout ce qu’elle pouvait dire c’est qu’ils ne lui étaient pas favorables. Ce qui était normal. La moitié des pensionnaires présents étaient des fils d’Athéna, et même, la jeune demoiselle n’était pas réputée pour avoir beaucoup d’amis, et encore moins de bonnes relations. Déjà c’était une fille d’Arès, mais en plus elle était associable au possible, ce qui n’aidait pas à se faire des amis. Sans parler de son goût prononcé pour la provocation, et le fait qu’elle battait presque tout le temps ceux qui essayaient de la battre. Pour l’égo des autres, ce n’était pas vraiment sympa. Tout ça pour dire que la jeune fille savait que les critiques étaient négatives pour elle, mais elle ne voulait pas s’en soucier pour le moment. Les reproches ne lui avaient jamais fait quoi que ce soit, et ce n’était pas maintenant que ça allait changer. Pour le moment Poppy guettait la moindre réaction de Siam. Ce qui ne tarda pas. La jeune brune eut à peine le temps de voir Siam brandir un poignard qu’elle avait sorti d’on ne sait où que déjà la blonde bondissait vers elle en lâchant un Qu'est-ce que la force contre un cerveau intelligent, Poppy ? au passage. L’effet de surprise marcha un peu, mais Poppy eut le temps d’esquiver l’attaque et se retrouva de nouveau face à la demoiselle. Quoique son épée ne lui servait plus top à grand-chose maintenant, si ce n’est blesser Siam. Mais pour la désarmer ça n’allait pas être facile avec cette chose dans la main. Toujours sur ses gardes, la jeune fille laissa tomber son épée sur le sol, ce qui eut pour effet de provoquer des murmures intenses dans l’assistance. Mais elle n’abandonnait pas, au contraire. Seulement elle changeait totalement de technique : son objectif était de débarrasser Siam de son poignard, et sans arme, la jeune fille n’avait aucune chance contre Poppy. La jeune italienne se précipita immédiatement vers son ennemie, alors que de la poussière remuait encore à cause de la chute de l’épée. Poussant un léger cri, elle commença à attaquer Siam à mains nues, tentant quelques coups de poing. Quand Siam tentait d’attaquer, la jeune fille parait avec ses bras, ce qui eut comme effet de faire plusieurs belles entailles. Mais la douleur n’était plus rien maintenant. Tandis que les deux jeunes filles combattaient au corps à corps, Poppy réussit à glisser quelques mots, entrecoupés par ses attaques. Un cerveau ? On est en train de se battre je te signale, tu n’es plus en train de préparer des stratégies, t’es dans le vif ma grande C’est à ce moment-là que la jeune demoiselle réussit enfin à bloquer la main de la blonde. La poigne de fer de la brune serra le poignet de la blonde. Plongeant son regard dans celui de Siam, Poppy serra de plus en plus fort et finit par tourner légèrement le poignet de Siam qui eut une expression de douleur. Sa main ne pouvant plus tenir la petite lame, cette dernière tomba brutalement sur le sol et Poppy lâcha alors le poignet de Siam. Elle devait lui avoir fait mal, sans aucun doute, et elle ne pourrait plus porter une lourde épée avant quelques jours. Mais elle était maintenant en position de force. Afin d’éviter tout désavantage pour elle, elle tira dans le poignard qui était par terre grâce à son pied et l’envoya loin des deux filles, afin que Siam ne puisse le récupérer. Désormais, les deux filles étaient désarmées, et toutes les deux blessées.
A. Siam Lovenbruck
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Ven 30 Déc - 20:26
L'effet de surprise avait marché, du moins un court instant. Mais très vite, Poppy Brovelli se reprit rapidement et para sans mal le coup de Siam. Un moment, les deux filles s'éloignèrent de nouveau, juste un peu, histoire de faire une " pause ". C'est à ce moment là que Poppy lâcha son épée, arrachant un haussement de sourcil à son adversaire. Heureusement, la fille d'Athéna n'était pas dupe : malgré les murmures dans le petit public, elle savait que ce n'était pas pour Poppy une façon de poser un armistice, de se rendre. Non, Siam pensa immédiatement que la brune avait voulu se débarrasser du superflu. Mais quand même ... Attaquer un couteau à mains nues ? Siam n'en resta pas perplexe et attaqua dans la foulée. Poppy se jeta également sur elle, s'évertuant à lui administrer des coups de poing. Mais la blonde tenait bon et réussissait à entailler ci et là la peau blanche de son ennemie. « Un cerveau ? On est en train de se battre je te signale, tu n’es plus en train de préparer des stratégies, t’es dans le vif ma grande », réussit à souffler Poppy entre deux offensives. Siam n'apprécia pas du tout le " ma grande " et son coup suivant se fit plus insistant, plus incisif dans la peau de Poppy. Ainsi donc, cette dernière ne comprenait toujours pas que l'intelligence ne se mettait pas en veille durant un combat. Comme si l'intelligence des " Athéna " ne servaient qu'à concocter un plan, en amont. Comme si les enfants de la Déesse de la sagesse n'étaient pas doués pour l'improvisation. Tss, Siam détestait qu'on la méprise. Elle détestait ce trait de caractère, très prononcé chez Poppy. Ça n'avait jamais collé entre elles, une haine pure et brute s'était installée très vite, et puis s'était encore augmenté avec le temps. L'eau n'avait pas coulé sous les ponts, comme on dit. Et Siam savait qu'au fond elle, elle haïrait Poppy toute sa vie. Et que rien ne changerait ça.
Cela dit, c'est à ce moment précis qu'enfin, l'italienne réussit à attraper le poignet droit de Siam, celle qui tenait le couteau avec fermeté. Poppy serra de plus en plus fort et finit par faire tourner le poignet, arrachant une grimace de douleur et un petit cri à son adversaire. On entendit un craquement et Siam se laissa tomber sur les genoux, au sol, serrant son poignet meurtri contre elle. Son poignet était cassé, elle en était pratiquement sure. Avec de l'ambroisie et du nectar, dans quelques jours ce serait réglé. Mais quand même !! Le couteau, quand à lui, était tombé à ses côtés. Elle pensait déjà à le rattraper pour se venger, mais Poppy l'envoya au loin d'un coup de pied. Siam jura fort, en grec, insultant Poppy au passage. Elle se redressa quand même, pour faire face à son ennemie, et la regarder droit dans les yeux. Un regard froid, purement haineux. Siam gardait la tête haute, son orgueil lui implorant de rester digne. Elle refusait de perdre la face, de s'avouer vaincue devant ses frères et soeurs présents. La défaite de Siam ferait le tour de la colonie, de toutes façons. Elle ne pouvait pas l'accepter, pas comme ça ...
Siam n'était pas ambidextre, certes. Sa main gauche était moins assurée, plus maladroite que la droite. Mais quand même : la blonde s'était souvent entraînée à se battre de la main gauche. Cela pouvait toujours être utile ... Comme aujourd'hui, maintenant, à ce moment précis. Alors que Poppy perd du sang et que Siam a le poignet brisé. La douleur était vive, certes. Mais Siam serrait les dents, tentait d'oublier la sueur qui perlait sur son front. Poppy n'avait rien du voir venir, car elle n'esquiva pas le coup de poing que Siam lui administra du poing gauche, en plein sur la joue droite. Certes, le coup était moins fort que s'il avait été porté de la main droite, mais Siam avait grand espoir que demain, Poppy arborerait une belle ecchymose. « J'aurai ma revanche », dit-elle dans un souffle, la mâchoire crispée par son poignet cassé - et elle avait un peu mal au poing gauche, aussi. En fait, Poppy ne pouvait pas vraiment se vanter d'avoir gagné. Elle était aussi mal en point que Siam, si ce n'est plus - elle perdait beaucoup de sang, Siam n'avait " que " le poignet cassé. Siam lança un regard venimeux à son adversaire, puis adressa un signe de la tête à ceux qui avaient suivi le combat. Ils repartirent tous vaquer à leurs occupations, échangeant des commentaires à voix basse. Nul doute qu'ils étaient en faveur de Siam, quoiqu'il arrive. Celle-ci tourna les talons et quitta l'arène, ses pas la menant tout droit vers l'infirmerie.
Poppy E. Brovelli
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended) Mar 3 Jan - 20:11
A première vue, Poppy ne pensait pas avoir fait véritablement mal à son adversaire. Cependant, quelques secondes plus tard, elle se rendit compte qu'elle lui avait carrément brisé le poignet et que cela semblait véritablement douloureux pour la jeune blonde. Nul doute que le combat était désormais terminé, Siam ne pouvait se battre sans arme et sans main droite, même si elle pouvait se débrouiller avec sa main gauche. De plus, au corps à corps, nul doute que la brune aurait vite pris le dessus, car sa force surpassait de loin celle de l'enfant d'Athéna, plus dotée d'une force mentale que physique, au contraire de l'italienne qui pouvait se vanter de réussir à casser des poignets avec ses propres mains. Bref, Poppy voyait déjà le combat arriver à sa fin, mais elle n'était pas contente pour autant. Certes, c'était Siam qui allait abdiquer - hors de question que ce soit l'italienne qui s'abaisse à ce genre de chose - seulement voilà, Poppy n'avait pas vraiment gagné ce combat. Elle était parvenue à bien amocher la demoiselle en face d'elle, mais elle était elle aussi en piteux état. Et les spectateurs n'allaient sans doute pas garder cette information pour eux. Le fait que Poppy soit arrivée presque à égalité avec Siam aurait vite fait le tour de la colonie, et cela mettait la brune dans tous ses états. Mais bon, tant qu'elle n'avait pas perdu, elle se fichait bien de ce que les autres pensionnaires pouvaient dire sur son compte, et même le sang qui s'écoulait de sa blessure ne l'atteignait presque pas. En ce moment précis, la jeune fille attendait juste que Siam abdique enfin, histoire de pouvoir quitter cette arène le plus vite possible et d'aller faire soigner cette blessure. Mais pour le moment elle ne disait rien, prête à n'importe quel revirement de situation. Cependant, elle n'eut pas le réflexe d'esquiver le coup de poing que lui assena la blonde alors qu'elle ne s'y attendait pas vraiment. Elle pensait plutôt à une remarque acerbe, mais pas à un coup porté au visage. Le poing de la blonde n'avait pas tellement de force puisqu'il s'agissait du gauche, mais la brune ressentit tout de même une vive douleur à la joue tandis qu'elle reculait un peu sous le choc, la main portée à son visage. Mais elle ne cria pas et n'alla même pas foutre une baffe à Siam. Elle souriait même : vu la tête de Siam, cette dernière devait être folle de rage, et être parvenue à la mettre dans un état pareil était déjà un petite victoire. Une fille d'Athéna qui assène un coup de poing comme n'importe quel enfant d'Arès, pour la simple raison qu'elle est énervée, c'était un beau progrès. Et cela même sans utiliser son pouvoir. Poppy devait vraiment être très douée pour énerver les autres. J'aurai ma revanche lança Siam avant de tourner les talons, se rendant sans doute à l'infirmerie pour soigner son poignet et son bras. Mais avant que la blonde ne soit loin, la brune lui cria Et je t'attends, c'est quand tu veux miss-je-sais-tout ! Les autres pensionnaires étaient retournés à leurs occupations et Poppy se retrouva seule au beau milieu de l'arène. Avant de partir pour l'infirmerie - elle voulait y aller le plus tard possible afin de se pas croiser la blonde là-bas - la jeune demoiselle lança un coup d’œil sur le sol et ramassa le petit poignard de Siam. Elle le regarda quelques secondes avant de le prendre avec elle, laissant les deux épées sur le sol. Puis elle sortit de l'arène, mais préféra faire un détour par son bungalow. Elle trouverait surement quelqu'un capable de lui faire un bandage rapide avant d'aller vraiment se faire soigner.
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Sujet: Re: POPPY&SIAM → you know how i hate you (ended)