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AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible.

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L. Zayne-Emryc Ainsworth
L. Zayne-Emryc Ainsworth

∞ TOO YOUNG TO HATE THAT MUCH





ϟ double compte : narcisse & caïn.
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 01/12/2011
ϟ iris-mails envoyés : 748
ϟ nombre de drachmes : 677
ϟ dons : contrôle du feu; protection métallique.
ϟ localisation : bungalow neuf.
ϟ responsabilités : simple pensionnaire.
ϟ humeur : amazayne.

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souris, la vie est un fromage (:




carnet du héros
➸ parent olympien: Héphaïstos
➸ caractère : impétueux, courageux, futé, adorable, sait se montrer doux, peut se montrer violent, paradoxal, inconscient, trèèèès inconscient, naïf sur les bords, inconscient, charmant, poli, un peu timide quand avec quelqu'un qui lui plaît, coincé avec les filles qu'il ne connait pas, rieur, moqueur, venimeux, rancunier, volontaire, souriant, pitre, fanfaron, égoïste.
➸ inventaire:

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MessageSujet: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyJeu 1 Déc - 19:32



léonard zayne-emryc ainsworth




ϟ L'ENTRETIEN DE THÉMIS
☞ date et lieu de naissance : vingt-et-un juin, chicago, il. ☞ âge : dix-neuf ans ☞ enfant de : héphaïstos ☞ pouvoirs : contrôle du feu à partir d'une source déjà présente et capacité de donner la vie à un objet en métal de sa création pendant un laps de temps limité ☞ responsabilités : pensionnaire ☞ traits de caractère principaux : courageux, gentil, moqueur, sait se montrer doux, persuasif, solitaire, perfectionniste, calme, réfléchi, brusque, artistique. ☞ défaut mortel : il niera tout en bloc mais c'est sans aucun doute son inconscience face au danger qui le perdra ☞ ancienneté à la colonie : neuf ans ☞ alignement : il s'aligne contre les dieux.


ϟ LA PLUME DE VÉRITÉ
QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE TON PARENT DIVIN ? ☞ je ne crois pas en dieu, j'y ai jamais cru. je n'aime pas les dieux. imbus d'eux-mêmes, égoïstes, prêts à sacrifier des vies pour la leur, quoiqu'infinie. ils ont des années, des décennies, des siècles pour rendre la vie plus simple pour tout le monde, pour faire de la terre un havre de paix sans guerre, ni famine, ni misère. sans les dieux.. sans les dieux, on appelle ça la fatalité. c'est comme ça, pas autrement. mais avec.. avec, c'est le malheur. ils nous détestent mais nous gardent en vie, pour faire de nous de parfaits soldats prêts à accomplir les besognes dont ils ne veulent pas. je les déteste. et, plus spécialement, je déteste mon père. cet handicapé inutile et foncièrement attardé. je le hais, de tout mon cœur devrais-je dire. je l'ai rencontré. un jour, nous étions partis pour l'olympe, les résidents à plein temps et moi. c'était avant le temps des conneries, celui où j'étais neutre à tendance bonne. cet homme m'avait paru fabuleux, fantastique.. divin. maintenant, je n'éprouve que du mépris à l'égard de ce boulet qui nous empêche nous, les « héphaïstos » et autres demi-dieux, d'accomplir notre vraie destinée : régner. COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞ quand je suis arrivé, il y a trop longtemps pour que je puisse me rappeler de quelle année c'était, j'ai trouvé la colonie fantastique. toute ma vie, j'avais foutu la merde. je veux dire : j'avais tout envoyé en l'air, parfois en frappant sans raison des gens, d'autres fois en faisant s'embrasser un énième rideau. mais ici, j'étais considéré comme normal. on ne me reprochait pas d'être hyperactif/dyslexique/spécial. c'était la maison, quoi. sauf qu'une maison avec des règles qui, aujourd'hui, me semblent trop stricts. pas le droit de sortir sous prétexte que j'ai déjà fait assez de mal. pas le droit de parler des dieux car ça pourrait les énerver. pas le droit d'aller patauger dans la neige car c'est de l'autre côté de la barrière. mais bordel, on est pas leurs chiens ! on est leurs enfants ! mais tout le monde est là, à les chérir comme mille trésors, à leur dire qu'ils sont fantastiques, magnifiques, super. moi, je veux juste partir de la colonie, maîtriser un peu mieux le feu et, surtout, qu'on me laisse tranquille. QUELLE EST TON ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ je n'ai pas peur des monstres. je suis pas une tapette, moi. la dernière fois que j'en ai vu un - l'été dernier, alors que j'étais juste allé à manhattan pour me trouver un starbuck's coffee.. ça me manque, les conneries dans le genre -, il était vraiment moche. et pas très fort. c'était drôle, de le voir piétiner le feu qui s'était embrasé sous ses pieds. et puis, il était tellement bête ! je veux dire, bête comme ses pieds qui eux étaient en feu. donc non, je n'ai pas peur des monstres. j'en ai combattu pas mal, à travers divers péripéties aux fins plus ou moins joyeuses, et je ne m'en lasse pas. si j'ose dire, je suis plutôt du genre à m'entraîner et à aller dans la forêt en pleine nuit, juste pour tuer un peu de chien des enfers. moi, suicidaire ? oui, un peu. QUE PENSES-TU DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞ j'espère que la disparition de mademoiselle de thèbes est une œuvre d'un artiste. car franchement, ça en a tout l'air. une odeur de rébellion dans l'air, moi j'dis. et c'est pas plus mal. il faut qu'on arrête de rentrer dans les cases, de nous laisser manipuler par des dieux avares et égoïstes ! à la place, vaut mieux nous allier avec le mystérieux ravisseur et ressortir vivant cette guerre. ce serait cool, pas vrai ? car si on se bat contre ledit ravisseur, on ne sera que de la chair à canon, des soldats de plombs prêts à être sacrifiés pour une cause injuste. je ne veux pas ça. moi, je veux changer les choses, je suis un visionnaire. alors, les évènements actuels, je les trouve plutôt sympathiques et bien pensés. voilà, c'est dit. COMMENT VOIS-TU L'AVENIR ? ☞ à vrai dire, je ne me suis jamais vraiment posé la question. j'ai toujours vécu à la colonie, enfin, c'est l'impression que j'en ai. je collectionne les petites perles à mon collier, j'adore ça, je m'aime.. tout se passe bien dans le meilleur des mondes (ou pas). alors si je devais choisir un métier, je dirais.. dieu. enfin pas, le dieu des mortels mais un des dieux du nouvel olympe. l'olympe juste avec un grand j, qui est faite pour tous et non pas pour douze grincheux. sinon, si mon plan échoue (et ce même si je serai sans doute mort), je deviendrais sûrement un magnat des affaires, un ingénieur, un chercheur, un truc manuel ou non. quelque chose qui n'est pas quotidien. je me marierai avec une mortelle, ou encore une demi-déesse, ou même une déesse (pourquoi pas ?) et je serai heureux. voilà ce que je veux être, plus tard. heureux. LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞ je hais prendre des responsabilités, devoir être sage, être enfermé, le noir, l'enfermement en général, la lâcheté, les « arès », ma mère, mon père, ma famille, les animaux, les « athéna », les pleurnichards, l'ambroisie, quand je perds à attrape-l'étendard, les glaives mortels, les trucs non sophistiqués, la niaiserie, l'excitation, quand on m'empêche de réfléchir, quand on veut pas me laisser tranquille, quand on jette des fleurs sur les dieux, l'alcool, la viande en général, tout ce qui sort de l'ordinaire, les « apollon », ta tête. je kiffe fabriquer des trucs, m'imaginer des univers, les « aphrodite », les naïades, les dryades (les filles en général, quoi), les mortels parfois, les séries mortelles, les inventions mortelles, le nectar, le coca-cola, les monstres (surtout quand je les bats), les grandes constructions, les « héphaïstos » (sùsù bestàh sistàh), déconner avec eux, ma « famille » d'adoption, donc, les chiots, les ordinateurs, la musique, les « dionysos », mon bungalow, l'été, le mot "chamallow", le chant, la nage, l'escrime, le volley-ball.


ϟ LA PORTE DES ENFERS
☞ pseudo appelez-moi juste lola (a) ☞ âge ça change trop vite pour moi xD ☞ sexe vous voulez pas qu'on en parle un peu avant ? ☞ où avez-vous connu le forum ? grâce à DCi ☞ un commentaire ? il est hot, votre forum ☞ code du règlement iris-mail, si je ne m'abuse ☞ avatar alex pettyfer, the only one I love you ☞ crédits chaque image vient de son auteur respectif sur tumblr. *-*





Dernière édition par L. Zayne-Emryc Ainsworth le Sam 10 Déc - 8:18, édité 9 fois
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L. Zayne-Emryc Ainsworth
L. Zayne-Emryc Ainsworth

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ϟ double compte : narcisse & caïn.
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 01/12/2011
ϟ iris-mails envoyés : 748
ϟ nombre de drachmes : 677
ϟ dons : contrôle du feu; protection métallique.
ϟ localisation : bungalow neuf.
ϟ responsabilités : simple pensionnaire.
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souris, la vie est un fromage (:




carnet du héros
➸ parent olympien: Héphaïstos
➸ caractère : impétueux, courageux, futé, adorable, sait se montrer doux, peut se montrer violent, paradoxal, inconscient, trèèèès inconscient, naïf sur les bords, inconscient, charmant, poli, un peu timide quand avec quelqu'un qui lui plaît, coincé avec les filles qu'il ne connait pas, rieur, moqueur, venimeux, rancunier, volontaire, souriant, pitre, fanfaron, égoïste.
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyJeu 1 Déc - 19:33

ϟ LE RÉCIT D'HOMÈRE
« Zayne-Emryc, tu arrêtes tout de suite ! » Je dardais sur ma mère une paire d'yeux malveillants. Et ouais, malveillants alors que je n'avais que... sept ans. C'est plutôt triste, en y repensant. La voix de ma mère, qui se voulait à tout les coups autoritaire, était pathétique. Chevrotante. Pas moralisatrice pour un sou. Je me concentrais de toutes mes forces sur le petit origami. Oh, ce n'était pas grand chose. Une grue, comme ça s'appelait. Juste une grue, faite avec du papier journal, aux plis inégaux et avec le bec qui prenait une pu la tangente. Je faisais plein d'origamis. Tout le temps. C'était l'un des seuls trucs que j'arrivais à faire sans avoir l'air idiot. J'étais incapable de lire trois lignes sans m'énerver, incapable de rester le cul vissé sur une chaise sans insulter tout le monde, incapable de faire quoi que ce soit normalement. Et les origamis... bah c'était un peu ma vie quoi. Je prenais les journaux qui me passaient sous la main, les trifouillais sans les lire, et en faisais des figures parfois moléculaires, parfois animales. Parfois réelles, parfois fantastiques. Parfois animée, parfois immobiles. La grue, partie en plein dans son élan et soudainement coupée, s'écrasa contre la vitre de l'appartement. « Zayne ! » Moi, je pensais qu'elle aurait dû être fière de moi. Ce n'est pas tous les jours que votre enfant peut animer certains objets ! Mais ma mère ne rentrait dans aucune case, et peut-être qu'elle m'avait donné ce don. J'avais aussi hérité d'elle mes cheveux blonds, mes yeux vert sombres qui auraient sans doute paru vicieux à d'autres. Avec un long soupir, je me suis levé; et je l'ai vue faire un pas en arrière. Elle avait peur. Peur de ce que je pouvais lui faire. A vrai dire, tout le monde ignorait ce que je pouvais faire – moi le premier. J'aimais bien. La peur que j'inspirais à mon père, à ma mère. Mon père, c'était le ramassis d'ordures qui se tenait derrière elle. Tiré par quatre épingles, veston noir, chemise blanche, veste grise, il s'efforçait de me sourire. J'avais l'impression que, beaucoup plus tard, il succomberait d'un cancer des zygomatiques. Mais pour l'instant, Liam Ainsworth était considéré comme immortel. Ou plutôt : infini. Brun, yeux bleus, charismatique, il tapait toujours fort, mon père. Il savait ce qu'il voulait et il l'avait. Il a une chose dont il ne voulait pas : moi. Et mes bizarreries, mes problèmes de comportements, d'hyperactivité, de dyslexie. Lui, il voulait un enfant normal, qui rentrait dans les cases, ferait des grandes études de sciences po' et prendrait la relève de sa société – je ne sais pas quoi elle vendait, sa société, mais ça en vendait. Moi, je voulais juste qu'on me laisse avec mes origamis. « Zayne... » commença-t-il, et j'ai tout de suite su qu'il allait encore me sortir un vieux discours moralisateur pour me dire de, enfin, être ce qu'il voulait que je sois. Il s'abaissait, pour me mettre à mon niveau; mais j'étais plus vif et, déjà, je fonçais vers la porte. Une fois traversée, j'ai descendu les escaliers à toute vitesse, sourd aux appels de ma famille. Je m'en fichais d'eux, au fond. J'ai traversé les rues que je connaissais par cœur, esquivant passants et touristes avec l'aisance de l'habitant des grandes villes. Finalement, je me suis enfoncé dans une petite rue, plus loin de la grande avenue. J'ai frappé à la porte. « Zayne ? » Mon meilleur ami, Charles, se tenait devant moi. C'était un canadien fraîchement débarqué, au teint pâle et à l'air un peu paumé en permanence. Derrière, je voyais son demi-frère, Oscar. Il ne semblait pas surpris de me voir là. Il avait l'habitude. J'ai grimacé. « Ouais. Encore... »

« César ? » m'écriais-je, plutôt surpris de le voir ramener sa pomme à notre école. J'aurais aimé dire que c'était une journée normale. Sincèrement. Mais il n'en était rien. Oh non, un handicapé n'avait pas organisé de sortie au musée ou quelque chose dans le genre. Pire. L'inspectrice des écoles venait. C'était comme ça tout les ans. Cette vieille femme rabougrie ramenait son nez crochu et nous regardait de travers, déjà prête à nous trouver tout les défauts du monde. On avait pris l'habitude, nous, à Roosevelt. On le disait au plus jeune : il fallait mettre l'uniforme, se coiffer, avoir l'air sérieux et parfois concerné par le cours. Nous, les plus vieux – j'étais en dernière année de primaire –, on avait pour charge d'aider les plus jeunes à tout faire correctement. Pour ce jour pour le moins spécial, Julia, notre bonne, avait repassé au moins cinq fois ma cravate, ma chemise et tout le toutim. Docile, je l'avais laissée s'approcher pour ajouter quelques détails fantaisistes; cette serviette dans la poche pectorale, ces boutons de chemises aux couleurs de l'Amérique, cette main hâtive dans mes cheveux. Je me trouvais plutôt séduisant, en fait. Même pour un gamin de dix ans. J'ai pris mon sac, ai brièvement serré ma mère et Julia contre moi – celle-ci plus longtemps, pour attiser la jalousie de ma génitrice – et je suis descendu jusqu'à la Jaguar noire où m'attendait mon père. Normal. Bref, une énième journée commençait dans ma vieille école pourrie. Toujours la même. Histoire, Mathématiques, Anglais, Français, encore Anglais et Musique, de ce que je m'en souvenais. J'étais assis à mon cours d'Anglais, alors que mademoiselle jenesaisplustropquoi nous racontait tout un tas d'âneries quand la cloche a sonné. Enfin. Et au prochain cours, Français, nous avons tous eu une mauvaise surprise : l'inspectrice des écoles était en fait un inspecteur des écoles. En soi, c'était horrible. Car l'autre, on pouvait la détester. Lui, on pouvait que l'aimer. Souriant, gentil, plutôt beau gosse, à l'air sympa. Il allait nous poser un million de questions sur ce que l'on pensait de l'école, sur ce qu'on appréciait ou dépréciait de cet endroit. Ensuite, il allait tranquillement remplir ses petites cases, rentrer chez lui et parler à qui voudrait l'entendre de l'école parfaite Roosevelt. En tout cas, c'était l'impression qu'il donnait jusqu'à ce qu'il me voit. Paf, il se crispe; bim, ses yeux s'assombrissent; ouf, il sourit en mode pervers. Je m'en rendais pas vraiment compte, passant devant lui comme s'il n'existait pas et m'asseyant à ma place au fond de la classe. Mais il me regardait toujours, me foudroyait toujours de ces yeux noirs comme l'enfer. Pourtant, j'aurais juré qu'ils étaient bleus.. « Ainsworth, Zayne-Emryc. » Je me lève et son sourire s'élargit. Ça ne présage rien de bon. Je me remémore les prises de judo que mon père m'a forcé à apprendre. Inutiles face à cet homme qui doit faire à peu près trois fois ma taille. Pourtant, je ne montre pas mon appréhension et lui passe devant, va dans la salle d'à côté où il va me poser quelques questions de routine, « tu aimes ton école ? », « les professeurs sont gentils ? », « le self est bon ? », « je peux te croquer ? ». Le temps de m'asseoir au bureau, je suis mort de peur. Il s'assied en face de moi ou, plus précisément, de l'autre côté du bureau. La jambe de travers, les poignets sur la cuisse, vous savez, cette position inconfortable qui vous donne l'air cool. Il se penche vers moi. « Alors, alors, alors, Zayne-Emryc... » J'ai l'impression d'entendre mon père. « Qui es-tu ? » Sa voix a changé du tout au tout. Je recule mes fesses sur la chaise. « Tu as cru qu'on ne te trouverais jamais ? Tu as vraiment cru qu'utiliser ton téléphone avec un numéro masqué suffirait ? » Il a fumé quoi, lui ?

Je sens mon téléphone dans ma poche. Dernier cri. Je l'ai eu hier, mes parents me l'ont offert pour mon anniversaire. Il est vrai que j'ai appelé Charles avec un numéro masqué – pour lui faire peur – mais.. de quoi cet homme parle ? Je veux dire.. c'est un de ces gars qui kidnappent les gosses de riches pour demander des rançons. Mon sang se glace dans mes veines. J'ai peur qu'il me coupe un doigt, comme dans ce livre, pour prouver que je suis bien vivant à mes parents. J'ai trop, trop, trop, trop peur. Ses muscles se tendent et tout mon corps s'arque. Quand il se jette sur moi, j'ai sauté sur le côté et je lui balance une chaise à la figure; chose qu'il évite avec hâte. « Allons, allons, ne.. » mais il n'aura jamais l'occasion de finir sa phrase. C'est donc César qui se ramène, ouvre la porte avec une rapidité que je ne lui connaissais pas et fout le coup de sabot le plus phénoménal de la génération à la tête de l'inspecteur. Un coup de sabot. L'inspecteur des écoles a voltigé et s'est écrasé dans le tableau. Wouaw. Bon. Mon père paierait les frais de réparations. César est là. Il n'est pas plus âgé que moi, quoiqu'il a peut-être.. peut-être onze ans, tout au plus. Il a un air farouche, tient entre ses mains une béquille que normalement il doit utiliser pour marcher. Car il a un problème imprononçable de jambes. Mais là, il bouge normalement. Sans ses béquilles. Je baisse les yeux. « César ? » je m'écris (donc), indécis qu'il soit là et aussi de.. de.. oh mon Dieu... « Tu vas regretter, satyre ! » crache l'inspecteur. Je le regarde lui. Je suis prêt à tout. A tout.. sauf à ça. Là où se trouvait un homme plutôt imposant, joueur et à l'air sympa, se trouve désormais un géant d'au moins trois mètres, poilu comme un truc trop poilu et avec des dents trop pointues à mon goût. Il a souri en coin, alors que je détaillais avec effarement le tatouage qui lui recouvrait l'épaule. Je vais me réveiller. Il prend la table comme si elle pesait rien et fait mine de me l'envoyer à la figure. Heureusement, César me plaque contre le sol avant de me relever, froissant ma chemise, et de me pousser dehors. « Cours ! » me crie-t-il. J'ai envie de lui dire que je l'abandonnerais pour rien au monde, que je veux me battre jusqu'au bout avec lui, mais je détale comme un lapin.

« Ça va pas le faire. Trop pas le faire. Déjà que je suis en froid avec mes parents.. je peux pas me pointer à la maison après avoir soi-disant incendié l'école ! » César haussa les épaules genre : « ça arrive, mec » tandis que Charles entortillait et désentortillait ses doigts nerveusement. Il avait toujours été comme ça. Enfin au calme, quoique j'avais l'impression d'avoir vécu cinq crises cardiaques en cinq heures, j'avais rejoint Charles et sa mère chez eux. César m'avait escorté, nous faisant emprunter les rues les plus malfamées et évitées du quartier. Il était là, grimaçant alors que sa belle-mère appliquait sur ses contusions de la pommade. Il avait revêtu un jean mais j'étais toujours en train d'halluciner : le frère de mon meilleur ami avait des.. des sabots à la place des pieds. Hallucinant. Charles me regardait très sérieusement. « Je suis désolé, Zayne.. » Il a grimacé. « .. mais je crains que tu ne vas pas pouvoir rester bien longtemps dans le coin. » J'ai soupiré. « Tu m'étonnes ! Je dois être classifié comme étant un terroriste chez tous les flics de Chicago ! Non, de l'Illinois ! » Il s'est mordu la lèvre et a regardé César qui a essayé de sourire. Je ne l'avais jamais remarqué mais il avait de l'acné sur tout le visage, alors qu'il était censé avoir dix-onze ans. Et puis, déjà, un duvet obscurcissait son menton et les côtés de son visage. J'ai froncé les sourcils. « Zayne.. tu sais.. » Il hésitait, lui aussi. Il a fini par se relever du fauteuil sur lequel il était avachi, s'appuyant sur sa mère avec une grimace lorsqu'il posait le pied/sabot/truc parterre. Il s'approcha de moi et vira sans façon son frère qui, tout d'un coup, lui ressemblait moins. Je veux dire, y'a quelques jours, je leur aurai trouvé plein de points communs. Mais il fallait se rendre à l'évidence. César avait la peau largement plus foncée que celle de son « frère ». Celui-ci, yeux noirs, cheveux noirs, avait un visage pâle comme un cul de bébé. C'était étrange. Très étrange. Si étrange que mes sourcils se sont encore plus froncés. César s'apprêtait à dire quelque chose quand sa mère prit la parole. « Il faudrait que vous partiez dès maintenant. Je suis désolée de vous mettre à la porte mais je ne peux vous garder plus longtemps... » Les deux garçons se sont regardés dans les yeux. Avant que je ne puisse comprendre quoique ce soit, ils s'étreignaient brièvement et César embrassait la joue de Madame Frampton. Partir ? Je n'ai pas très bien compris le terme, là. « Tu as fait tant pour nous, César.. » « Pas assez. » grogna-t-il. « Cette fois, c'est la bonne. » Il a essayé de sourire mais j'ai vu qu'il en avait gros sur le cœur. Entre temps, Charles était allé chercher un sac noir. Il me le tendit, plus par automatisme que par compréhension, je l'ai mis sur mon épaule. « Tu me raconteras ? » m'a-t-il demandé, les yeux brillants et de larmes et d'émerveillement. « Euh, de quoi ? » « Tu verras. » Et il me poussait dehors, accompagné d'un César à demi-comateux. « On va où ? » Madame F. lui avait donné des béquilles. Il s'est tourné vers moi, un sourire plaqué sur le visage. « Tu m'as pas dit que tu rêvais de retourner à NYC ? »

« Prêt ? » Il a souri, en faisant mine d'enlever une poussière du bout de son glaive. « Depuis toujours ! » Et il a lancé l'assaut. Paul était un gamin bien. J'avais douze ans et j'étais rompu aux art du glaive, du tir à l'arc, du lancer de projectiles non identifiés, au grec ancien et à l'escalade contre les flammes. J'étais chez moi, à la colonie des sangs-mêlés. Depuis deux ans, j'y restais H24, 7J/7. En revanche, une question persistait : qui était mon père ? Ou bien : qui était ma mère ? En gros, on en savait trop rien. Je n'avais rien pu embarquer avec moi, à part mon uniforme calciné et déchiré; alors les « Hermès » chez qui je créchais m'avait laissé tranquille un temps. J'alignais déjà deux billes à mon collier et il faut dire que j'étais plutôt angoissé. Si ça se trouvait.. j'étais comme Charles. Un fils de dieu mineur, de ceux dont on ne parle jamais. Même si tout le monde disait le contraire, que j'avais ma place ici, je voyais bien qu'ils avaient l'air un peu inquiet. Je ne regrettais en rien ma vie d'avant. J'espérais juste ne jamais avoir à y retourner. J'ai paré puis contre-attaqué l'attaque, trop hâtive, de Paul. C'était un fils d'Héphaïstos, un vrai. Il était arrivé à peu près en même temps que moi sauf que lui, au moins, il s'était fait reconnaître en genre deux jours. C'était un peu devenu mon meilleur ami, depuis que Charles m'avait annoncé qu'il n'était pas invité à rester à la colonie. Je passais mes journées à m'entraîner à tout et n'importe quoi, flanqué de mon « Héphaïstos » favori. Les autres m'ignoraient – comme la plupart des sangs-mêlés. Pourtant, même à lui, je ne lui avais pas parlé des étranges dons que j'avais développé. Et si, même dans le monde des bizarreries, j'étais bizarre ? Non, je n'étais pas prêt à me faire regarder bizarrement par mes proches. Enfin, mon proche. On m'avait donné un glaive grossier, hideux et déséquilibré alors que Paul avait enfin fini le sien. Personne ne me laisser approcher des forges, de peur que je casse quelque chose. Toutefois, j'avais l'habitude d'avoir cette arme en main. C'est pour cela que, aussitôt après avoir dévié son attaque et après l'avoir déséquilibré, j'ai pris la liberté de lui donner un coup du plat du pied dans le torse. Le pauvre n'a rien vu venir, il s'est écroulé en louchant sur la pointe du glaive que je dirigeais contre sa figure. Silence. Finalement, j'ai souri en ramenant le glaive contre mon corps, alors qu'il grognait quelque chose. Je lui ai tendu la main. « Quel « Arès » tu fais ! » s'est-il exclamé en se relevant grâce à mon bras. J'ai haussé les épaules. Oui, peut-être. J'avais essayé de me trouver un parent divin entre les douze Olympiens mais.. impossible. Peut-être resterai-je un indéfini à vie ? Ça existait. J'en étais persuadé. « Allez viens, on va être en retard pour le dîner. En plus, il paraît que Mac-Hurley a un truc à nous dire. J'espère qu'on fera un Capture-l’Étendard demain. J'ai toujours du mal à croire que les Chasseresses nous ait battu à plate couture ! Il faut qu'on s'entraîne pour la prochaine fois. Zayne, tu m'écoutes ? » Bras dessous bras dessus, on traversait la colonie tandis qu'il bavardait joyeusement, le soleil se couchant dans nos dos. « Bien sûr que je t'écoute. » Sans attendre, il s'est posté devant moi. « C'est encore cette histoire de parenté ? T'inquiète, mec, si personne veut de toi, je t'invite dans mon lit ! Putain, imagine, y'en a qui ont des salles privées ! C'est ouf. » Et il bavassait tranquillement alors que j'avais toujours la trouille au ventre.

J'ai fait de larges signes à Paul qui s'est détourné. Il partait avec sa mère vers Las Vegas, l'endroit où il était né. Il n'avait jamais été considéré comme une grande menace par les monstres, alors que je ne pouvais pas faire trois pas dehors sans me faire interpeller/frapper/menacer. J'étais donc un permanent même si on me rassurait que ça se calmerait peut-être avec le temps. C'était la fin de l'été et la colonie me semblait bien vide.. J'avais fini par errer sans trop savoir où aller. Je passais devant les différents bungalows où il n'y avait pas âme qui vive. Tous étaient partis, ou peut-être à la forge, à l'arène, au terrain de volley-bal.. Tout le monde avait quelque chose à faire, en famille, alors que j'étais seul. J'ai finalement atteint les forges, d'où s'élevaient des grognements peu amènes, le tout avec une odeur immonde d'un je ne sais quoi d'agaçant. Au fond, j'aimais bien. Tout au fond, hein. J'ai fait quelques pas jusqu'à voir un groupe d'« Héphaïstos » occupé autour d'un énième mécanisme. La moitié soupirait, alors que le reste préférait s'acharner à essayer de faire fonctionner la machine. « Si seulement Paul était là ! Aussi impossible soit-il, il s'y connaît trop bien en courants électriques ! » grogna quelqu'un. « Sa mère est électricienne. » j'ai marmonné. Ils se sont retournés comme un seul homme vers moi, alors j'ai fait un pas en arrière en rosissant. « Mais qu'est-ce que tu fous ici ? Tu veux pas arrêter d'être dans nos pattes ?! » Non. J'aimais trop la forge pour ne pas vouloir y rester. Paul m'y emmenait parfois, quand il n'y avait plus personne, et me parlait de tout et de rien. Un peu de tout, beaucoup de rien. Je me suis mordillé la lèvre sans répondre. Le plus grand des fils du dieu du Feu s'est approché et m'a agrippé le col. Il était énervé. Très énervé par sa machine capricieuse. Et moi, j'étais là. « Si ça se trouve, c'est un espion envoyé par ses salauds d'« Hermès » ! Juste pour espionner nos armes ! Oui, c'est ça. Quelle idée ils ont eut de s'allier avec les Athéna, ceux-là ! » Il a ri, jaune. Il voulait un prétexte. Il a armé son poing. « Si il y a un truc que j'aime pas, c'les espions ! » J'ai fermé les yeux en grimaçant, prêt à me recevoir le poing d'un gars plus large que haut dans la gueule. Mais il m'a relâché, a reculé de deux pas quand j'ouvrais les yeux. Il ne me regardait pas moi – personne ne me regardait, à ce moment-là – non, il regardait au-dessus de ma tête. J'ai levé les yeux jusqu'à trouver le marteau enflammé qui, trop tôt, disparut. « Cette crevette ? » Une fille s'est démarquée du groupe compact de ma nouvelle famille. Largement plus vieille que moi, cheveux roux retenus par une bandana kaki, débardeur gris laissant entrevoir ses muscles, elle s'est approchée de moi. J'ai tout de suite décidé que j'étais amoureux d'elle. Elle m'a regardé dans les yeux, avant de se retourner vers les autres. « Oui, cette crevette. Bonjour à toi, Zayne-Emryc Ainsworth, fils d'Héphaïstos ! » Je me suis senti important pour le coup. Et d'un même mouvement, ils m'ont pris dans leurs bras en riant aux éclats, me serrant et voulant absolument toucher le nouveau « Héphaïstos ». Ma famille.

J'ai regardé mes parents. Ils avaient l'air heureux. Je n'ignorais pas que la société de mon père avait fait faillite, lui avec; et que ma mère avait perdu son job. Ils habitaient dans l'état dans le Queens et semblaient décidés à vouloir se rapprocher de moi. Au fond, je m'en fichais. J'avais besoin changé, en six ans. Et oui, à seize ans, c'était la première fois que je les revoyais depuis que j'en avais dix. Mes cheveux avaient poussés, mon corps s'était musclés, mes traits, affinés. J'étais devenu un vrai petit héros. Pour la première fois depuis plusieurs mois, j'avais quitté le t-shirt réglementaire orange de la colonie pour revêtir un autre, bleu. Il y avait marqué « mon père est un dieu » dessus, avec un pouce dressé à côté. « Nous sommes si heureux de te revoir, Zayne ! Comme tu as grandi ! » J'ai levé les yeux au ciel, en continuant de tourner la cuillère dans mon café. « Encore heureux, en six ans. » j'ai rétorqué, en commençant à siroter d'un air indifférent le café bon marché. J'ai senti la main de mon père se crisper autour du genou de ma génitrice. Enfin, mon faux-père. Ils n'ont rien répondu, ont eux aussi commencé à boire leurs breuvages. « Bon, allons-y. » Pleins d'appréhension, ils ont levé les yeux vers moi. J'en avais marre, de leurs regards angoissés mais complices, de leurs airs indécis mais heureux; de tout qui provenait d'eux. « Maman, pourquoi t'as trompé papa avec un handicapé ? » Le silence de taré, je vous dis pas. J'avais toujours été d'un naturel plutôt franc, voire rentre-dedans. Enfin, toujours.. non. Quand j'étais encore qu'un gamin, je la fermais quand on disait de la fermer. Maintenant, j'étais un peu comme une grande gueule insoumise : le portrait typique d'un garçon qu'on apprécie que trente secondes. Les premières. « Je.. » Elle s'est mordillée la lèvre. Elle n'arrivait pas à se justifier, à me faire rentrer dans le ciboulot qu'elle n'aimait pas Liam mais bel et bien Héphaïstos. Ou encore me dire qu'elle avait été nympho, un temps, et que le dieu s'était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Même Ainsworth semblait affligé, les traits tirés de fatigue et de malheur. Et ouais, tu pourras jamais rivaliser, mec. Mon père, il gère la fougère. Le vrai, je veux dire. « Tu sais quoi ? Inutile de te justifier. Inutile de me dire pourquoi on a jamais pu être une famille heureuse. » En plaquant avec brutalité mes mains sur la table fragile en verre, je fais mine de me lever et de partir. Comme prévu, la main douce et froide de ma mère se posa sur la mienne, vaine tentative pour me calmer et m'empêcher de partir. Je me dégage, laisse deux dollars sur la table. Pour payer mon café. Je n'aime plus ma mère, ni mon beau-père. C'est un peu triste, en sachant que je leur aurais accordé le bon dieu sans confessions, quand j'étais petit. Sauf qu'entre temps, j'ai appris qu'il n'y avait pas de bon dieu; mais juste plusieurs satanés grands dieux. Entre temps, j'ai combattu des monstres jusqu'à en faire des cauchemars; je me suis fait ratatiner par des Chasseresses en rut; je me suis fait tuer à coups de glaive; je me suis senti plus seul que seul. Tout ça pourquoi ? Parce que ma mère a pas été fichue de rester fidèle à celui qui devrait être mon père. « Zayne ! » Elle se lève, me rattrape malgré sa santé précaire de cancéreuse. Elle a couru, elle est essoufflée, et s'appuie sur mon épaule pour reprendre son souffle. Plein de douceur, je la soutiens en silence. J'aime ma mère, j'avais oublié... « Nous.. nous t'avons adopté. » …sauf que c'est pas ma mère.

« Bwarf, c'pas grand chose. » J'ai le bras dans le plâtre, qui brûle, me fait mal, me gratte, me rend les jours infernaux, les nuits trop longues, qui me fait transpirer comme un porc mais je dis que c'est pas grand chose. Normal. « Désolée mesdames et messieurs mais l'exposition du plus gros idiot de toute l'Amérique est fi-niiieee ! » Je me redresse sur mon lit d'oreillers, un grand sourire sur le visage. Les mesdames et messieurs (qui tiennent d'ailleurs plus de la madame que du monsieur), s'en vont en riant, l'une m'adressant un clin d'œil. Mais je m'en fiche. « César ! » Mon satyre préféré s'approche et je le serre avec mon bras valide. Il sent l'eucalyptus et je le soupçonne de sortir avec une dryade. Il s'assied sur le bord du lit et me regarde avec des yeux où se mêlent fierté et joie. Cela fait bien quatre ans que l'on ne s'est pas vus. Oh, évidemment, je l'ai croisé à plusieurs reprises, on se disait « bonjour-au revoir-merci » mais sans plus. Ça me fait un bien fou de revoir cet homme (enfin, ce satyre quoi), cette ancre qui me relie à ma vie d'avant sans me faire souffrir. Encore une fois, je le serre contre moi. « Qu'est-ce que tu deviens ? » Il a l'air tout fier d'en parler. Je passe une main curieuse dans ses boucles brunes, y trouvant deux petits cornes qui ne sont plus si petites que ça. Je siffle. « On parle de me donner un siège au Conseil des Sabots Fendus. Tout ça grâce à toi ! » Il est tout excité, ce grand gaillard. Je ris. Tout d'un coup, il reprend son sérieux. César a toujours été comme ça : toujours déconneur puis, l'instant d'après, super sérieux. Et quand il est super sérieux, comme maintenant.. il y a de quoi s'inquiéter. Je me calme, à mon tour, et le regarde en fronçant les sourcils. « Qu'est-ce qui t'tracasse ? » Il grimace. « T'as entendu parler de ce qui est arrivé à Charles ? » Il a l'air de se demander si je m'en souviens. Je hoche négativement la tête. Je n'ai pas répondu à ses lettres, de mon petit Charles, depuis au moins cinq mois. Il doit s'inquiéter. « Il s'est fait tuer par une Chimère lambda. » Je sens mon estomac remonter puis redescendre dans ma poitrine. Je ne peux pas y croire. Pas Charles. Son attirail de gosse de Nyx aurait dû lui permettre de survivre à.. ça. Je me mords la lèvre, comme toujours lorsque je suis tracassé. « Mais il a si peu de pouvoirs ! » je rétorque, car je ne veux pas y croire. César détourne les yeux. Il était très proche du fils de Nyx. Pendant près de trois ans, il a dû veiller sur lui, par culpabilité. César avait essayé d'emmener Charles avec lui à la colonie mais son statut de fils de dieu mineur, et surtout la surpopulation de la colonie à cette époque, ne lui ont pas permis de devenir ce que je suis aujourd'hui. Un héros. Charles a si peu de pouvoir que c'en est effrayant. Oh, il voit dans le noir; mais je crois que ça s'arrête à peu près là. Alors quand il s'est pointé avec son grand sourire et son air un peu taciturne.. bah on l'a un peu envoyer chier. Gentiment, hein, mais bon. A quoi bon garder un garçon inutile et si peu puissant ? En fait, les regards peu amènes ont suffi à le faire quitter la colonie de lui-même. Il a été reconduit chez lui par un autre satyre et plus personne n'a jamais entendu parler de Charles. Peu de choses dangereuses auraient dû lui arriver. Oh, quelques problèmes, mais pas beaucoup. Il aurait dû mener une vie de Mortel tout à fait normal. Je fronce les sourcils. « Tout ça à cause de ces dieux. » j'ai dit ça avec tellement de haine, tellement d'amertume qu'un éclair strie le ciel pourtant bleu. Il est environ midi, il fait super chaud et nous sommes en plein été mais j'arrive à faire apparaître un éclair grâce à la force de ma haine contre les Olympiens. « Zayne.. ça va ? » me demande César, avec ses yeux inquiets. Compatissants. « Ouais, parfait. » je réponds, amer. Il s'en va, sans mot dire.

« Ainsworth ! » Paul me sauta dessus alors qu'un mini-sourire étira mon visage. J'étais parti, durant cette année. Me jugeant apte à être responsable, et surtout à pouvoir me défendre, l'on m'avait donné l'autorisation de sortir du camp, un peu. Passer du temps avec mes parents. A la place, je m'étais dirigé vers un squat situé dans une ancienne usine et j'avais rien fait de cette période, à part suivre par correspondance quelques cours universitaires. Peine perdue. Je n'étais pas fait pour une vie normale, quand les lettres ne se mélangent pas sous vos yeux pour essayer de former du grec ancien. Je n'étais pas non plus fait pour rester sur un chaise à attendre, lire, ou quoique ce soit d'autre. Mais j'avais tenu au courant tout le monde, à grand renfort de lettres encourageantes toutes plus fausses les unes que les autres. Si ça se trouvait, les dieux pouvaient lire votre courrier à distance. J'espérais, juste pour qu'ils voient mon rayonnement de bonheur. C'était faux, évidemment. Je n'étais pas un fils d'Apollon, bronzé et tout à fait parfait, non, j'étais un fils d'Héphaïstos. Le dieu du Feu, l'impulsivité sur tout les pores de la peau, le nez cassé à cause d'un coup de glaive mal placé. Le diable au corps, qui donnait envie de tout détruire autour de vous lorsque votre machine ne fonctionnait pas. « Toi... ! » finis-je par lâcher du bout des lèvres en serrant mon meilleur ami contre moi. La colonie était le seul endroit. Pas besoin de mille protections, de dormir avec un glaive sous son oreiller. On était en famille – une famille déchirée, certes – et je n'avais rien à craindre de personne, n'est-ce pas ? « On t'a réservé le lit B-1 ! Mec, Le B-1 ! C'est l'un des meilleurs ! » J'ai souri, contenant à grand mal mon excitation. « Tu sais quoi, Paul ? » Il a levé les yeux vers moi, en m'arrachant presque le sac de l'épaule pour le porter. Il avait l'air tellement content que je sois là.. C'était lui, mon frère. Pas juste un demi-frère. Dans mon cœur, il serait à jamais mon frère. Même si je crains que nos envies et idées soient différentes... « On va devenir les maîtres de l'univers, on est tellement awesome. »



Dernière édition par L. Zayne-Emryc Ainsworth le Sam 10 Déc - 8:13, édité 23 fois
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Poppy E. Brovelli
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♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo





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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyJeu 1 Déc - 19:34

puppy Aleeeeeeex
Bienvenue sur le forum ! Je te réserves le beau Alex pour une semaine, si tu as des questions n'hésite pas !
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A. Siam Lovenbruck
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyJeu 1 Déc - 19:51

Ohmondieu tourne 264 puppy. Alex est beau, je l'aime love. Mouais, enfin bref suspect. Bienvenue sur le forum, bon courage pour ta fiche :excited:
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyJeu 1 Déc - 20:44

Je crois qu'il n'y a rien a rajouter (a) les autres ont tout dit ! bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 2 Déc - 14:25

    Un petit frèèèèèère caddie
    Bienvenue parmi nous! ((^o^))
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L. Zayne-Emryc Ainsworth
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 2 Déc - 17:49

    merci à vous quatre puppy love (vous êtes genre toutes trop des bombes.)

    poppy, ton avatar.. les yeux de kstew.. je suis pas fan mais, pour le coup, si *sbaf* ♥️

    siam bave bave bave t'as annabeth en avatar Arrow. enfin katniss. enfin, mystique. enfin, jennifer lawrence powa, quoi :excited:

    rain, la demoiselle -qui m'est malheureusement inconnue- de ton avatar me fait genre trop craquer. ta signature est a-do-rable, le gif est juste fantastique xD.

    aliénor disco franchement, pour des mômes de héphaïstos, on est trop beaux. et je suis pas petiiiiittt Arrow

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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 2 Déc - 20:32

oulalah, je suis en retard guerrier
bienvenu et amuse toi bien parmi nous 456
(quand au beau Alex, je crois qu'on a tout dit :3)
et très jolie fiche mouton
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptySam 3 Déc - 16:54

    la jolie dobrev I love you j'aime ton prénom, même quand y'a des i dedans Arrow :excited: *tarée-des-y-bonjour*
    merci beaucoup à toi couple
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyLun 5 Déc - 14:13

omo. pettyfer. j'vais mouriiiiiir il est trop classe ce mec. *ouaisetj'aioubliéquejesuisungarçonsurceforum*
so so so, welcooooooooooome. :3
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➸ caractère : impétueux, courageux, futé, adorable, sait se montrer doux, peut se montrer violent, paradoxal, inconscient, trèèèès inconscient, naïf sur les bords, inconscient, charmant, poli, un peu timide quand avec quelqu'un qui lui plaît, coincé avec les filles qu'il ne connait pas, rieur, moqueur, venimeux, rancunier, volontaire, souriant, pitre, fanfaron, égoïste.
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 9 Déc - 17:37

    j'ignore tout à fait qui est sur ton avatar mais toi aussi, t'as genre trop la classe 😄 il nous faudra genre un lien du tonnerre parce que bon corée+arès+ton prénom *-* merci beaucoup à toi !

    je passe aussi pour dire, qu'après un milliard de pages open office effacées et tout autant d'heures à prier le dieu de-la-connexion-internet-pourrie-même-dans-la-capitale-qui-craint-du-boudin, j'ai fini ma fiche ! j'ai pensé à vos pov' yeux fatigués en raccourcissant énormément le dernier chapitre mais j'espère que le tout sera complet (je sais, c'est long, mais ça m'inspire tout ça Arrow ) I love you 456 thewave 458
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 9 Déc - 18:51

Wahou, moi j'suis contente si le contexte t'inspire tant ! :excited:.
Bon alors, mission accomplie, j'ai lu toute ta fiche et j'ai a-do-ré. J'adore ta manière d'écrire, j'adore le personnage de Zayne, même s'il n'aime pas les " Athéna " *pleure*. M'enfin, pour revenir au sérieux, il y a quand même quelques points qui cloche. Du genre : tu mentionnes Chiron dans un dialogue, or il n'existe pas dans notre colonie sur OR, c'est Olliver Mac-Hurley (un PNJ) qui sert de directeur des activités ; ensuite, tu dis aussi que Zayne a son meilleur ami fils de Nyx et qui n'a pas sa place à la colonie, etc ... Or, ça m'pose quelques problèmes. Dans le livre, les enfants des Dieux mineurs peuvent passer la limite magique - ils sont quand même à moitié divin ! - mais évidemment restent toujours dans le bungalow d'Hermès, faute d'avoir un bungalow pour Nyx, Hécate, Iris, etc ... Et sur le forum, on accepte pas que les membres jouent un enfant de dieu mineur, même si ils existent et peuvent être mentionnés, par exemple. Par contre, à la place, tu peux dire genre que vu que Charles n'avait pas beaucoup de pouvoirs, il jugeait inutile de rester à la colonie, ou alors que sa mère n'était pas d'accord, je ne sais pas ... C'est un peu embêtant, t'en parle beaucoup dans ta fiche et c'est tellement bien écrit que ça m'embête de te refaire tout écrire huhu. Mais bon. Par contre, ça soulève une zone d'ombre du forum, je pense discuter avec Poppy de l'intégration des enfants de dieu mineur. Et dernier point : à la fin, tu dis que Zayne s'est vu attribué " une salle " ? Moi par-là, j'entends une chambre au bungalow, or c'est réservé au personnel, donc Zayne va devoir se contenter encore du bungalow des Héphaïstos, désolée XD.

Voilà, voilà, je te validerai avec grand plaisir après ! couple
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 9 Déc - 19:35

    merci beaucoup pour les compliments, ils me vont droit au cœur I love you c'est vraiment gentil de ta part et ça représente énormément alors mille fois merci x). alors pour parler de chiron, justement, j'y avais pensé (si, ça m'arrive) et je me demandais si, au niveau des dates, ça fonctionnait avec mister mac-hurley. je vais de ce pas modifier (enfin, quand internet fonctionnera Arrow); pour charles, comme tu le dis si bien, ses pouvoirs sont si moindres que j'avais imaginé qu'au fond, on l'aurait renvoyé un peu gentiment pour éviter de prendre un coin de plus chez les « hermès » (en même temps, ils reçoivent tout le monde, faut économiser la place *sbaf*). toutefois, je modifierai aussi car je crois que j'ai omis ces détails itou itou. alors donc idem que précédemment, dès que je peux, je le ferai *-*. pour le dernier point, je dois dire que j'ai lu pour la seconde fois le premier tome des « héros de l'olympe » quand je suis tombée sur le forum. alors en faisant figurer zayne chez les héphaïstos, d'autant que c'est un peu un "vieux de la vieille" de la team du feu, j'ai pensé lui faire une petite chambre. je ne sais pas si tu as lu le « héros perdu » mais il est dit que, par exemple, beckendorf avait un lit qui pouvait tourner vers une autre salle (je n'apporterai pas plus de précisions au cas où tu n'aurais pas lu le livre XD) et donc voilà, quoi, je suis partie en délire ♥️ je vais aussi modifier ça I love you

    merci beaucoup d'avoir réagi aussi vite et aussi clairement ! slurp
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptyVen 9 Déc - 20:00

Ah non pas de spoiler, j'ai commandé le livre pour noël tongue. Donc désolée, comme je n'ai lu que la première série de livres, le forum ne prend pas en compte le Héros de l'Olympe (ni la fin du " Dernier Olympien ", tu l'auras remarqué ^^) donc bon :p. J'ai un peu remixé la colonie à ma sauce pour quand même ne pas faire un réel copier/coller du livre, enfin bon voilà XD. Et pour Charles, moi ça m'va si tu dis " simplement " qu'il a été renvoyé gentiment chez lui, même si bon, ça donne une mauvaise image de notre chère colonie (a). Ou alors, il se serait de lui-même exilé, à contre-coeur, se sentant trop en marge ? (donc ce serait quand même la faute des Olympiens et Zayne pourrait continuer de leur en vouloir tongue)
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptySam 10 Déc - 8:15

    Citation :
    En plus, il paraît que Mac-Hurley a un truc à nous dire. J'espère qu'on fera un Capture-l’Étendard demain.

    Citation :
    Oh, il voit dans le noir; mais je crois que ça s'arrête à peu près là. Alors quand il s'est pointé avec son grand sourire et son air un peu taciturne.. bah on l'a un peu envoyer chier. Gentiment, hein, mais bon. A quoi bon garder un garçon inutile et si peu puissant ? En fait, les regards peu amènes ont suffi à le faire quitter la colonie de lui-même. Il a été reconduit chez lui par un autre satyre et plus personne n'a jamais entendu parler de Charles. Peu de choses dangereuses auraient dû lui arriver

    Citation :
    « On t'a réservé le lit B-1 ! Mec, Le B-1 ! C'est l'un des meilleurs ! »

    & voilà pour les modifications I love you
    ce livre est vraiment, vraiment top. on en apprend plein sur les " héphaïstos " ce qui est en soi un bon point car : vive la team du feuuu xD *out* anyway, je penserai à te souhaiter une bonne lecture à noël I love you

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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptySam 10 Déc - 12:15

Fiche parfaite puppy. En plus, ça nous fait un homme de plus, enfin ! duck. Et oui, j'ai hâte de le lire, mais là ma mère m'a acheté le premier tome d'Hunger Games donc bon, je vais peut-être lire les 3 tomes de la série à la suite avant de me lancer dans le Héros Perdu ! A voir tongue. Bref, tu es validé !


Bienvenue à la colonie, jeune sang-mêlé

Chaque individu doit se forger ses propres outils

Zayne-Emryc Ainsworth, fils d'Héphaïstos, nous te souhaitons la bienvenue à la colonie ! Tu entres à présent dans le monde privilégié des demi-dieux : tu peux dès à présent créer ta fiche de relations et ton carnet de bord pour que nous puissions suivre l'évolution de ton personnage. N'hésite pas à nous rejoindre dans le flood ou la chatbox, et à commencer le RP avec les autres membres ! Sur ce, nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !
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MessageSujet: Re: AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. AINSWORTH ✤ à cœur vaillant rien d'impossible. EmptySam 10 Déc - 17:15

    hanlala, hâte de rp couple merci pour la validation !

    (hunger games :pompom: )
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