ϟ double compte : rain h. jeong & uriel e. marshall ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 124 ϟ nombre de drachmes : 134 ϟ localisation : arène. ϟ responsabilités : pensionnaire.
Sujet: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 20:34
thunder lux diomedes hamm
ϟ L'ENTRETIEN DE THÉMIS
☞ date et lieu de naissance : quatorze février, journée de l'amour, denver, colorado ☞ âge : dix huit ans ☞ enfant de :dionysos ☞ pouvoirs : possibilité d'implanter des images terribles ou heureuses dans les pensées d'une victime, peut semer le trouble ☞ responsabilités : pensionnaire ☞ traits de caractère principaux : rancunier – attentif – intelligent – combattant – névrosé – tourmenté – calme – doux – égoïste – contrasté et lunatique - nerveux ☞ défaut mortel : l'intégrité. Il est foncièrement honnête et ne ferait jamais rien de malhonnête même si ça pouvait lui sauver la vie. Tant que ça ne concerne que lui et que seule sa vie est en jeu, il ne fera rien de compromettant. ☞ ancienneté à la colonie : neuf ans ☞ alignement : mauvais, par pure rancune et par dégoût de lui même..
ϟ LA PLUME DE VÉRITÉ
QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE TON PARENT DIVIN ? ☞ je suis né avec les Dieux et ai vécu avec eux à travers Maman, puis la colonie. J'aurais préféré qu'ils n'existent pas, qui ne soient pas. J'aurais préféré ne pas appartenir à ce monde, ne pas être un héros, un demi-dieux, ou encore un sang-mêlé. Je n'ai aucune fierté, aucun orgueil concernant mon ascendance. J'en ai honte, je me dégoute moi même et les dieux m'inspirent une profonde colère. peut-être est-ce parce que je préfère reporter sur eux la faute de tout ce que j'ai fait, ce qui serait hypocrite et lâche. mais je ne pourrais jamais oublier que c'est sûrement Dionysos qui a rendu Maman folle. Non, ce n'est pas le genre de choses que l'on oublie facilement. COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞ J'ai passé de longues années sans voir autre chose que l'arène et le réfectoire. Je n'avais pas d'autres préoccupations que me battre, et aujourd'hui encore, il semblerait que je ne profites pas de la colonie comme d'autres le font. Je ne pourrais pas dire que j'aime la colonie. Je ne veux pas être associé à tous ces sang-mêlés, je ne veux pas faire parti de ce tout. Cependant, je n'ai plus de famille nul part, et on m'a tellement rabâché que sortir reviendrait à se jeter dans la gueule du loup que j'ai décidé de rester. Car finalement, c'est ici qu'on me comprend le mieux, qu'on me juge le moins. C'est ici que j'ai mes amis. Alors que dehors... le seul asile qui m'attend, c'est l'hôpital psychiatrique.QUELLE EST TON ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ Un monstre = un combat. Dans ces moments là, je préfère ne pas réfléchir et laisser l'adrénaline agir. Je ne suis plus humain, je ne suis plus qu'un corps, une arme vivante. Les combats me permettent pour une durée limitée de ne plus penser, d'oublier, même, quelquefois. Je ne crois pas avoir déjà refusé un combat, ou esquivé un monstre. Peu importe la taille, le poids, la force: je me bats. Et les blessures physiques ne m'effrayant pas, je n'ai pas peur, face à eux. Car c'est la seule chose qu'ils peuvent m'infliger. QUE PENSES-TU DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞ Indifférent pourrait être le mot. Ça ne change pas grand chose pour moi, finalement, ci ce n'est que les invasions de la colonie viennent se rajouter dans le flot de mes cauchemars. Cependant, si je n'ai pas peur pour moi, j'ai peur pour ceux que j'aime, ici, qui n'ont pas d'autre vie que la colonie. Alors, oui, indifférence. Mais teintée d'inquiétude. COMMENT VOIS-TU L'AVENIR ? ☞ L'avenir ? Y a-t-il seulement un avenir pour moi, qui ne vit qu'avec et par le passé ? Pour cela, il faudrait déjà que je me libère de ce dernier, avant de pouvoir envisager tout avenir. De plus, si la colonie vient à disparaître, l'avenir deviendra bien sombre. Incapable de contrôler mes pouvoirs, je ne ferais que disséminer le malheur autour de moi. Peut-être que si la colonie disparaît, je disparaitrai, moi aussi. C'est peut-être ce que j'ai de mieux à faire. LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞il aime: l'odeur du savon - le soleil et la chaleur - le combat - les bonbons à la fraise - les nuits étoilés - s'endormir avec le bruit de l'orage - marcher dans le champ de fraise en été - le vert et le noir il n'aime pas: l'humidité, le froid, la pluie - la nuit - le vin - les filles d'aphrodite - peigner ses cheveux - être seul la nuit - parler de la mort - le contact avec les inconnus - parler excessivement - sa voix - ses tics & autres: il tripote sans cesse son collier - il ne sacrifie rien au repas - il a peur de son ombre et de son reflet - il ne fait jamais ses lacets et les enfonce dans la chaussure - il se pince l'arête du nez lorsqu'il ne sait pas quoi dire - il se ronge souvent les ongles
ϟ LE RÉCIT D'HOMÈRE
Mon nom est Thunder Lux Diomedes Hamm. Je ne sais pas si on peut vraiment dire que je suis un garçon comme les autres. Je n'ai jamais vraiment été un garçon comme les autres, à vrai dire. Les circonstances ont fait que je ne pourrais même jamais l'être. Peut-être est-ce dans mes gènes, après tout. Je me suis depuis longtemps résigné à n'être qu'une erreur dans l'humanité. C'est ce que j'ai de mieux à faire – vivre de faux espoirs ne sauve la vie à personne, et surtout pas à moi qui ai encore le goût amer de l'espoir sur les lèvres. J'avais une mère qui n'a pas cessé de me rabâcher qu'elle était une fille d'Aphrodite, depuis mon plus jeune âge. A l'école, j'avais du faire un exposé sur les dieux grecs, et j'avais compris à partir de ce moment là qu'Aphrodite était la déesse de la beauté et de l'amour. Certes, maman était infiniment belle – je me souviens parfaitement de toutes ces fois où les hommes lui souriaient, lorsqu'elle secouait ses longs cheveux blonds, sous les rayons du soleil qui semblaient jaillir de tout son corps – j'étais de plus né un quatorze février, journée des amoureux, et elle avait un penchant très poussé pour tout ce qui pouvait toucher au sexe opposé. Combien de fois ces gémissements étranges ont-ils jailli de sa chambre, quand elle pensait que j'étais à l'école, et que je rentrais en avance pour m'être fait viré de cours ? Je savais qu'elle aimait les hommes, je savais que les hommes l'aimaient, mais je ne comprenais pas bien, à cette époque, pourquoi tous les mois, un nouvel homme s'installait dans notre petit appartement en me disant que bientôt, il serait pour moi comme un père. Au total, j'ai dû avoir une vingtaine de père dans mon enfance, tous aussi différents les uns que les autres (j'ai vu passer des avocats, au même titre que des alcooliques et des types de la pire espèce) et tous repartaient, alors que maman pleurait sur le divan, effondrée. J'étais toujours là pour la consoler, mais ça ne suffisait pas, je crois. Alors elle prenait ces cachets blancs, le soir, avant de s'endormir, et elle hurlait dans son sommeil. Elle faisait des cauchemars, et c'était moi, du haut de mes cinq ans, six ans, huit ans, qui la ramassait à la petite cuillère. Souvent, les mêmes mots revenaient. 'Dionysos', 'mon fils'... C'est peut-être à partir de ce moment là qu'elle a commencé à perdre sa crédibilité de mère et que j'ai commencé à penser qu'elle me mentait, mais surtout qu'elle disjonctait totalement sur ces histoires de dieux grecs. Plus je lui disais que les Dieux n'existaient pas, plus elle était persuadée de leur existence, et plus j'avais honte d'avoir une névrosée pour mère. Au fur et à mesure des années, j'ai commencé par lui dire de rester à la maison, que je prendrais le bus pour aller à l'école. Puis c'est moi qui suis allé faire les courses, en l'obligeant à se cloitrer dans sa chambre. Oui, au fond de moi j'avais honte de ma mère, je ne voulais pas devenir aux yeux de mes camarades le fils de 'la folle du quartier'. Et j'avais honte d'avoir honte. Mais mon idiotie d'enfant passait avant le reste, je suppose. Alors je continuais ma mascarade, sans me rendre compte que ma mère commençait à perdre pied. Je ne voulais pas voir le fait qu'elle maigrissait, qu'elle perdait la raison, et qu'elle finissait par perdre toute humanité. Et je ne voyais pas non plus qu'elle se laissait aller sans aucune résistance. Plus tard, j'ai compris qu'elle avait confiance en moi, et qu'elle avait bien vite compris mes desseins; et aussi horribles étaient-ils, elle m'avait laissé faire. Elle s'est laissée mourir à petit feu. Jusqu'au jour ou il n'y avait plus qu'un cadavre, pendu au lustre par la cravate de mon uniforme que j'avais laissée trainer négligemment. A partir de ce jour, c'est moi qui ai hérité de ses cauchemars. Des rêves sombres souvent peuplés de cravates, de morts, et de vin. Toujours ce vin, qui revenait sans cesse. Je me noyais dans ce liquide rougeâtre, semblable à du sang, et finissais par m'étouffer, avant de me réveiller en sueur. Le corps était resté là plusieurs jours. L'odeur était épouvantable, et les mouches ne tardèrent pas à venir pondre leurs œufs sur le corps en décomposition. Mais je ne pouvais pas aller voir les autorités. On m'aurait placé en foyer et je savais bien, malgré mon jeune âge, qu'un garçon comme moi n'avait aucune chance d'être recueilli par une aimable famille. Je n'avais pas droit à de seconde chance – je n'étais même pas sûre d'avoir eu droit à une chance, tout simplement. Je suis resté plusieurs jours, recroquevillé près du corps que je n'avais même pas détaché. Puis j'ai repris lentement la réalité des choses lorsque mon ventre s'est mis à gémir de douleur. Une semaine sans manger ni boire. Je ne sais toujours pas comment j'avais pu survivre. J'ai du retourner à l'école, vivre de petits larcins qui me permettaient de ne pas dépérir. Quelques jours après mon 'retour dans la société', des gens sont venus inspecter l'appartement. Mais j'étais déjà parti. Un sac sur l'épaule, quelques objets avec moi, tout l'argent que j'avais pu trouver. Et autour de mon cou, ce collier que Maman portait. Je ne savais pas trop si c'était une larme, une goutte de sang, ou encore une goutte de vin. Peut-être les trois à la fois, qui sait. Je serrais ce pendentif entre mes doigts comme si ma vie en dépendait. Je ne me souviens que très peu de ces quelques mois passés dans la rue. Je n'avais pas encore neuf ans, et les gens me foutaient la paix. Je me suis bien fait gifler une ou deux fois par des commerçants que j'avais tenté de voler, et on m'a piqué de l'argent, un soir. Mais ce n'était pas comparable à ce qui m'effrayait le plus: la nuit. La nuit était synonyme de sommeil, et pour moi, de cauchemars. Toujours ces même images qui revenaient sans cesse, qui me hantaient comme le refrain d'une chanson mortuaire. J'avais l'impression que le soir, lorsque je cherchais une bouche d'aération pour me coucher, afin de ne pas avoir froid, j'étais suivi. Mais lorsque je me retournais, il n'y avait rien. J'étais toujours aussi seul. Mais je ne l'était jamais vraiment. Ces démons me poursuivaient, et j'aurais pu faire le tour du monde que ça n'y aurait rien changé. J'étais destiné à être fou – c'était cette idée qui germait lentement dans mon esprit juvénile. J'allais finir comme ma mère: pendu, quelque part, ou personne ne me trouverait jamais. C'est là qu'à commencé ma course contre moi même. C'est là que j'ai commencé à disséminer ma folie autour de moi. Les gens que je regardais, que je touchais, devenaient fous. Et lorsque je repartais, ils reprenaient leur attitude normale. Je ne savais pas ce que j'étais. Je ne voulais pas le savoir. Désormais, la seule chose qui m'effrayait, plus encore que mes visions nocturnes, c'était moi même. J'avais peur de mon ombre, j'avais peur de croiser des gens et de les contaminer avec ce qui me rongeais. J'avais peur du bruit de mes pas dans la rue. J'avais peur de mon reflet – je ne pris plus jamais la peine de me peigner, comme maman me le demandais chaque matin, car cela signifiait se regarder dans une glace. J'étais fou, assurément. J'avais neuf ans, ce jour là. Nous étions le quatorze février, et c'était une ruelle sombre qui était devenue mon asile pour la journée. J'avais ôté mon collier, qui ne m'avait pas quitté depuis mon départ, et je m'apprêtais à le jeter dans les égouts. Puis il y a eu ce bruit, horrible. Une sorte de souffle guttural, avec une haleine de cadavre. C'était bon, ma mère m'avait retrouvé, j'en étais certain, et c'était son cadavre qui venait me chercher, pour me punir de mes agissements honteux. Pourtant, lorsque je me retournais, la silhouette dans le contre jour n'avait rien de délicat et élégant, comme celle de maman. C'était immensément grand, immensément gros, immensément poilu. Et j'étais terrifié, acculé comme je l'étais dans ce cul de sac. La chose grognait, avec une certaine satisfaction, comme si elle sentait que j'étais fait comme un rat; et là, j'ignore ce qui s'est passé. J'ai hurlé comme un fou, et je me suis jeté sur la chose, qui s'est mise à pousser des gémissements étranges, qui faisaient écho à ceux que poussaient les gens lorsqu'ils s'approchaient de moi. Tout ce dont je me souviens, c'est d'avoir profité de cet instant de faiblesse, et d'avoir couru. Je courais plus vite que n'importe qui, bousculant tout ce qui pouvait bloquer le passage. Je n'avais jamais été aussi vivant, et aussi mort de trouille. Dans mon sang coulait quelque chose que je ne connaissais pas, et qui m'a fait redoubler de vitesse. Autour de moi, tout devenait flou – était-ce la vitesse ou le simple fait d'être fou qui faisait cet effet ? Il me fut impossible de le savoir. Dans ma course contre la mort, alors que j'arrivais dans une campagne déserte, j'ai croisé une créature, que j'identifiais comme étant un satyre. Et j'avais désormais la certitude d'être devenu fou; c'en était fini de moi. Pourtant, le satyre s'est exprimé avec un anglais parfait, et semblait aussi réel que tout un chacun. Je doutais que même mon esprit puisse rendre un objet de mon imagination aussi réaliste, aussi le suivis-je jusqu'à ce qu'il me décrivit ce qu'il appelait la colonie des sang-mêlés. Cela faisait trois jours que nous courrions ou marchions à vive allure lorsque j'ai commencé à douter que nous arrivions jamais. Peut-être était-ce finalement une véritable invention de ma part que cet être mi-bouc, mi-humain. Mais lorsque ces pensées de désespoir s'en prenaient au seul espoir qui me restait, elle est apparue devant nous. La colonie. J'y ai été guéri. J'y ai été accueilli comme un ami. Quelques jours a peine après mon arrivée, une grappe de raisin apparut au dessus de mon crâne, et je dû changer de bungalow. J'y fut d'abord accueilli en grandes pompes comme 'un frère', un 'ami', un 'camarade'. Tous ces mots revenaient souvent, mais n'atteignaient pas mon esprit avec la clarté habituelle. Je crois que pour mieux échapper à la réalité, je m'étais fermé au monde. Je ne voulais pas croire que tout cela était vrai. Je ne voulais pas admettre que maman n'était pas folle, et que les dieux existaient vraiment. Je ne voulais pas voir en face le fait qu'elle avait eu raison. Parce que cela aurait voulu dire qu'elle était morte en vain – que je l'avais tuée en vain. Cela faisait de moi un meurtrier, un garçon égoïste, un garçon mauvais. Je ne voulais pas – je ne pouvais pas – y croire. Je restais muet pendant de longues années sans dire un seul mot à qui que ce soit. Je ne dormais pas plus de trois heures par nuit, et était sans cesse réveillé par des cauchemars horribles qui me tyrannisaient l'esprit. Les journées, je me battais sans cesse, je m'exerçais sans cesse, sans pitié, sans manger, ni boire, espérant ainsi m'épuiser et pouvoir dormir sans craindre le retour de mes démons – ou mieux: mourir. Je ne sacrifiais rien aux repas, sans même avoir peur de représailles. J'avais toujours mon collier autour du cou, et ne pouvais m'empêcher de le toucher sans arrêt, comme pour vérifier qu'il était là. Mais, toujours, les gens autour de moi devenaient fous. Ils me hurlaient d'arrêter, mais c'était quelque chose que je ne contrôlais pas. Ma folie était contagieuse. On me disait que j'étais très puissant. Plus puissant que beaucoup d'autres enfants. Mais je n'écoutais pas, je n'entendais pas. Mes pouvoirs étaient comme de l'eau entre mes mains; insaisissables. Et je me refusais à tenter de les comprendre, de les maitriser. Je ne voulais pas entrer dans l'histoire, je ne voulais pas devenir un nom sur un feuille de papier. Je ne voulais pas appartenir à cette mythologie qui tenait tant à cœur à Maman. Cela à duré six ans, avant que je ne prononce mon premier mot. Il y avait cette fille, qui me parlait, de temps à autres, et qui me faisait la conversation; elle m'a appris que ma mère n'avait jamais été une fille d'aphrodite, et qu'elle était folle. Je n'ai jamais su comment elle avait su pour ma mère, comment elle avait compris cela. Mais dieu seul sait pourquoi, j'ai pris ses mots pour argent comptant, sans même m'offusquer du qualificatif de 'folle'. C'est à ce moment là, je crois, que je me suis remis à parler. Ma voix était enrouée. Tellement enrouée que j'ai du ré-apprendre à prononcer les syllabes, les consonnes. Je me suis rendu compte que ma voix avait changé et qu'elle n'avait plus rien d'enfantin. C'était une voix grave, une voix d'homme qui sortait de ma gorge. J'en suis resté muet pendant plusieurs jours, effrayé par ma propre voix: mes craintes n'étaient pas effacé, et je ne supportais toujours pas la vision de ma propre ombre. Mon nom est Thunder Lux Diomedes Hamm. Je suis un fils de Dionysos, j'ai aujourd'hui dix huit ans. Je me bats à l'épée, je peux vous faire vivre vos pires cauchemars. Et je suis incontrôlable.
« Thunder n'a rien d'un fou. Il a toute sa raison – c'est ce que tout le monde pense, ici à la colonie. Il se croit fou, il se pense dérangé, mais il ne l'est pas. Je pense qu'il a dû subir de sacrés traumatismes avant d'arriver ici. Souvent, on le voit sursauter en voyant son ombre sur un mur; et il a cette manie particulièrement agaçante de tripoter sans cesse ce pendentif, à son cou. Si vous êtes stressé, il faut pas aller voir Thunder. Il a le don de vous rendre nerveux et paranoïaque. Et avant toute chose, il est parfaitement incontrôlable. Ce mec est un véritable gâchis. Il est puissant. Extrêmement puissant. Les illusions qu'il peut implanter dans les esprits sont d'une véracité effarante et peuvent durer assez longtemps pour que vous deveniez fous pendant une journée. Pas étonnant qu'un monstre l'ai trouvé à l'âge de neuf ans. Mais le soucis, c'est qu'il ne veut pas entendre un mot à propos de ses pouvoirs ou de son ascendance. Tout ce qu'il fait, c'est se battre, à l'épée. Inlassablement. Il est devenu un expert en la matière, à force de se tuer à la tache comme ça. La chose insupportable avec lui, c'est qu'il vous dégoute. Il s'épuise toute la journée, et pourtant il ne dort pas plus de trois heures par nuit. Mais dans le fond, son sort n'est pas enviable. Souvent, il réveille toute la colonie avec ses cris de terreur. Alors il y a ceux qui s'occupent de lui et ceux qui le détestent – il faut avouer que les journées sont bien remplies et que se faire réveiller sans cesse est insupportable. Mais Thunder, en dehors de ce comportement de névrosé, peut être un gars bien. Il sait écouter. Peut-être est-ce dû au fait que pendant des années, il n'a ni parlé, ni entendu quoi que ce soit. Il sait être gentil. Il a une bonté formidable, qui ne s'éteint pas tant qu'on ne le trahit pas. La trahison, je crois que c'est ce qu'il déteste le plus. Il est extrêmement rancunier. Il est patient, infiniment patient. Enfin bref, Thunder, si vous apprenez à bien le connaître, il peut être un précieux ami; même s'il faut supporter son comportement étrange, ses phobies, ses peurs et ses angoisses si multiples. » - thunder raconté par une de ses demi-soeur.
ϟ LA PORTE DES ENFERS
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Dernière édition par Thunder L. Hamm le Mer 4 Jan - 15:16, édité 1 fois
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 2471 ϟ nombre de drachmes : 2305 ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : inquiète
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 20:40
*meurs 3 fois*
Je t'aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaime
Rebienvenue
Thunder L. Hamm
ϟ double compte : rain h. jeong & uriel e. marshall ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 124 ϟ nombre de drachmes : 134 ϟ localisation : arène. ϟ responsabilités : pensionnaire.
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 20:43
merci darling Et je t'interdis de mourir
Invité
Invité
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 20:53
* Déglutit. C'est cruel, comme concurrence, ça. *
Welcome again, by the way. :D
Thunder L. Hamm
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Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 21:02
J'ai bien droit à ma part du gateau moi aussi merci
Invité
Invité
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 21:02
* râle *
Non. U_U :evil:
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
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Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 21:08
Mais Elros, toi t'as Seven
Invité
Invité
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 21:09
* boude *
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
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Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mar 3 Jan - 21:10
Scotland S. Grey
SCOTTY ☼ always sunny
ϟ double compte : Bryce L.R. Adams ϟ arrivé(e) à la colonie le : 23/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 1397 ϟ nombre de drachmes : 1321 ϟ localisation : loin du noir, en plein soleil ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : Free Hugs
When you're lost, look at the sun
carnet du héros ➸ parent olympien: Apollon ➸ caractère : rancunière ☼ réaliste ☼ franche ☼ joviale ☼ obstinée ☼ déjantée ☼ gaffeuse ☼ casse-pied à ses heures ☼ leadeur dans l'âme ☼ libre ☼ fière ☼ attentionnée ➸ inventaire:
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 10:28
Nan mais, vous êtes pas possibles hein !
Sinon, re-bienvenue Rainouchette Et j'aime bien ton perso, tout étrange, tout contrasté, cuit à point comme je les aime !
L. Zayne-Emryc Ainsworth
∞ TOO YOUNG TO HATE THAT MUCH
ϟ double compte : narcisse & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 01/12/2011 ϟ iris-mails envoyés : 748 ϟ nombre de drachmes : 677 ϟ dons : contrôle du feu; protection métallique. ϟ localisation : bungalow neuf. ϟ responsabilités : simple pensionnaire. ϟ humeur : amazayne.
souris, la vie est un fromage (:
carnet du héros ➸ parent olympien: Héphaïstos ➸ caractère : impétueux, courageux, futé, adorable, sait se montrer doux, peut se montrer violent, paradoxal, inconscient, trèèèès inconscient, naïf sur les bords, inconscient, charmant, poli, un peu timide quand avec quelqu'un qui lui plaît, coincé avec les filles qu'il ne connait pas, rieur, moqueur, venimeux, rancunier, volontaire, souriant, pitre, fanfaron, égoïste. ➸ inventaire:
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 12:02
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Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 14:08
@scotty : Alors il nous faudra un super lien scotty
@zayne : Ouais, c'est moi, j'ailamachoiresuperlargeetj'assume
merci pour vous
Scotland S. Grey
SCOTTY ☼ always sunny
ϟ double compte : Bryce L.R. Adams ϟ arrivé(e) à la colonie le : 23/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 1397 ϟ nombre de drachmes : 1321 ϟ localisation : loin du noir, en plein soleil ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : Free Hugs
When you're lost, look at the sun
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Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 14:25
Owi un lien
Je vais y réfléchir dès maintenant
Thunder L. Hamm
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Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 15:16
Je pense avoir terminé ma fiche
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 2471 ϟ nombre de drachmes : 2305 ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : inquiète
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 15:41
Il y a quelques minis fautes encore, genre tu mets un x à " demi-dieu " alors que c'est au singulier . Mais sinon c'est bon et c'est pas trop grave, alors jte valide (je veux mon RP )
Bienvenue à la colonie, jeune sang-mêlé
Les fêtes n'ont qu'un temps
Thunder L. Hamm, fils de Dionysos, nous te souhaitons la bienvenue à la colonie ! Tu entres à présent dans le monde privilégié des demi-dieux : tu peux dès à présent créer ta fiche de relations et ton carnet de bord pour que nous puissions suivre l'évolution de ton personnage. N'hésite pas à nous rejoindre dans le flood ou la chatbox, et à commencer le RP avec les autres membres ! Sur ce, nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !
Thunder L. Hamm
ϟ double compte : rain h. jeong & uriel e. marshall ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 124 ϟ nombre de drachmes : 134 ϟ localisation : arène. ϟ responsabilités : pensionnaire.
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 15:44
merci
Symphonie H. Baxter
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 26/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 765 ϟ nombre de drachmes : 719 ϟ localisation : Probablement au chaud. ϟ responsabilités : Chef de bungalow. ϟ humeur : Morne.
I believe, I can fly ☼.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : Extraordinairement jalouse et possessive. Peut passer d'une douceur infinie à une agressivité sans bornes. Si vous vous liés d'amitié avec cette fille d'Aphrodite, vous vous verrez affubler d'un surnom rdicule. Pour finir, vous aurez droit à un calinou tout doux une fois par semaine MINIMUM. Alors ? Qui veut connaître Simphonie ? (a) ➸ inventaire:
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 18:00
*trois ans plus tard, humhum.* Tu est faaaaaaaaible :p ♥ Rebienvenue petite chose. *fuis*
Poppy E. Brovelli
♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo
ϟ double compte : l. kira moscovitch ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 273 ϟ nombre de drachmes : 247 ϟ dons : maniement des armes et czapacité à immiscer un sentiment de rage ϟ localisation : bungalow cinq ϟ responsabilités : pensionnaire
Sujet: Re: THUNDER ♦ mischief managed Mer 4 Jan - 20:10
Rebienvenue (c'est ça de faire sa fiche trop vite, pas le temps pour les bienvenues )
Thunder L. Hamm
ϟ double compte : rain h. jeong & uriel e. marshall ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 124 ϟ nombre de drachmes : 134 ϟ localisation : arène. ϟ responsabilités : pensionnaire.