☞ date et lieu de naissance : 3 juillet, Chicago, Illinoisi ☞ âge : 17 ans ☞ enfant de :Héphaistos ☞ pouvoirs : Contrôle du feu, protection métallique ☞ responsabilités : simple pensionnaire ☞ traits de caractère principaux : réservée, silencieuse, bavarde avec ceux qu'elle connaît, attachante, talentueuse, bonne élève, empathique, hypersensible, volontaire, têtue, obstinée, orgueilleuse, secrète ☞ défaut mortel : Manque de confiance en elle ☞ ancienneté à la colonie : 2 ans ☞ alignement : contre les dieux.

QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE TON PARENT DIVIN ? ☞Je ne les porte pas dans mon coeur, c'est un fait. Il suffit de voir ce que le passage d'Héphaistos dans la vie de ma mère a causé : alcoolisme. drogue.. Il l'a rendu malheureuse et a fini par causer sa mort, enfin non, je l'ai causée en attirant les monstres mais lui aurait pu la sauver d'un simple claquement de doigt ce qu'il n'a pas fait. Si je déteste mon géniteur, je voue une indifférence sans nom au reste des dieux de l'olympe : ils ne font rien pour améliorer notre existence alors je ne ferai jamais rien pour améliorer la leur. Je ne les vénérerai jamais et si un jour une mission m'est confiée, je la réaliserai : pas pour les dieux, pas pour moi mais pour les mortels car si les olympiens ne veulent pas améliorer leur existence alors moi je le ferai. COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞La colonie me semblait être le paradis après ma fuite épuisante, je retrouvais donc mes forces petit à petit et je ne peux nier qu'ici j'ai une véritable famille, avec des gens en qui j'ai confiance. Mais la colonie reste un endroit étouffant, on ne peut sortir sans autorisations, il y a des couvre-feu à respecter, même si c'est pour nous protéger ils en font trop. Niveau activité, j'aime énormément forger je tiens certainement ça de mon géniteur,néanmoins je reste une fille et même si j'ai beaucoup d'entraînement à mon actif ça reste tout de même une activité difficile qui demande parfois un peu d'aide. J'aime également me battre, je m'entraîne par rage de ne pas avoir pu sauver ma maman quand je le pouvais et je chante également, ce qui n'est pas un talent de mon géniteur mais bien de ma mère. QUELLE EST TON ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ Si j'avais peur d'eux quand ils m'ont attaquée les premières fois, je crois pouvoir dire qu'ils ne me font plus autant trembler qu'auparavant car je gagne peu à peu confiance en moi, certes avec difficultés. Zayne m'accompagne combattre le plus souvent, c'est plus facile quand il est là car il m'encourage. Seule je ne suis pas vraiment certaine d'y arriver quelques monstres que ce soit, je ne suis définitivement pas assez forte ou rapide. QUE PENSES-TU DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞Ne connaissant pas dame harmonie mais en ayant juste entendu parler je ne m'en préoccupe pas plus que ça, après tout, les dieux pourraient la sauver non ? Quand au bal, je suis absolument ravie qu'il se déroule et compte bien y participer ! COMMENT VOIS-TU L'AVENIR ? ☞ Je n'ai aucune idée de mon avenir, à vrai dire, la colonie semble être l'endroit le mieux pour moi ...et pour les autres. je ne veux pas causer d'autres morts ou d'autres blessés, j'ai causé assez de souffrances dans ma vie. Alors, peut être que je voyagerai sans attache avec peut être un autre demi dieu pour m'accompagner : pourquoi pas Zayne ? LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞ aucune confiance en elle aime chanter adore la couleur bleu fume quand elle est stressée a peur de l'alcool donc en boit rarement (cause : sa mère) adore les Héphaïstos trouve les filles d'Aphrodites idiotes (jalousie ?) admire les Arès pour leur force au combat voudrait devenir plus forte voudrait arrêter d'avoir peur apprécie la solitude parle rarement sauf aux personnes qu'elle connait bien

Ma mère pleurait dans un fauteuil, une bouteille posée à côté d'elle. Ce triste spectacle était toutefois habituel. Du haut de mes 7 ans, je restais assise en tailleur à ses côtés, silencieuse, n'offrant que ma présence à celle qui ne semblait pas la voir. Je voulais qu'elle s'arrête : Papa allait bientôt rentrer et je savais qu'il allait s'énerver de la trouver ainsi, si pitoyable et si fragile. Je me levais donc et posai ma main sur les cheveux de ma maman que je caressais doucement. Elle leva la tête et me regarda, son visage retranscrit une plus grande tristesse encore en détaillant les traits de mon visage. Des larmes embuèrent de nouveau ses yeux. Qu'avais-je donc fais pour faire tant de peine à ma maman ? Je contemplais ma mère, interdite, ne comprenant pas pourquoi ma présence semblait faire redoubler sa tristesse. Décidée à faire en sorte que maman aille mieux, j'enlevais ma main du sommet de la tête de ma mère puis sortais de l'appartement pour me retrouver dans la cage d'escalier de l'immeuble. Je savais où aller, je savais qui m'accueillerait avec joie - et sans larmes - Je grimpais deux étages et frappai deux petits coups à l'appartement numéro 10 qui s'ouvrit sur le visage souriant de Madame O'Connor. « Rentre Regan, ton frère est en train de jouer avec Nathanael ». Je fis un sourire à madame O’Connor qui me savait pas très bavarde et me dirigeais vers la chambre de Nathanael, son fils. Les mains derrière le dos, je regardais mon aîné d’un an, Mathy, jouer avec Nathanael qui lui avait deux ans de plus que moi. Mon frère ne pût s’empêcher de râler en m’apercevant. « Faut toujours que tu viennes nous embêter, on joue entre garçons ! Les filles ne sont pas acceptées ! » Nathanael, ne me jeta même pas un regard trop préoccupé par son jeu, il m’avait jamais vraiment apprécié mais me supportait du moment que je ne faisais pas trop de bruit. « Je regarde juste, Mathy, laisse-moi tranquille ». Je m’asseyais par terre, en tailleur, regardant les deux enfants jouer. Une heure plus tard, Papa vint nous chercher et Maman semblait aller mieux.
Les après-midi qui peuplaient mon enfance, ressemblaient toutes plus ou moins à celle-ci. Ma mère n'arrivait jamais à oublier son désespoir plus de quelques jours et les moments où je devais me réfugier chez nos voisins se faisaient de plus en plus fréquents. Je m'inquiétais pour ma mère, mais je savais au fond de moi que rien de ce que je pourrais faire ne pourrait la soulager. A part disparaître peut être. Mon frère et moi ne trouvions donc aucun autre moyen de ne plus faire face à cette souffrance que de se réfugier chez les O'Connor. Le duo Nathanael - Mathy se transforma donc en trio sans qu'on ne le veuille réellement. Je me rapprochais de mon frère au fil des années et devint rapidement inséparable des deux garçons. Nate s'évertuait à m'embêter du mieux qu'il le pouvait et il n'était pas rare que nous nous bagarrions pour des choses plus futiles les unes que les autres, mon frère servant donc d'arbitre à nos disputes incessantes.Malgré tout, Nate et moi-même tenions l'un à l'autre et nos bagarres étaient, semble-t-il, le seul moyen que l'on trouvait pour nous témoigner notre affection. Chaque jour où maman n'allait pas bien je me dirigeais donc vers l'appartement O'Connor comme si il s'agissait d'un havre de paix.

Plus je grandissais, plus j’étais différente de mon frère. Dyslexique, on me disait également tête en l’air, et on me reprochait qu’à défaut de parler je cherchais toujours à bouger mais, au moins, je n’étais pas la seule de l’immeuble : Nate l’était aussi. Nous étions des enfants à problème et à vrai dire on s’en fichait. A l’âge de douze ans, alors que je jouais avec mes deux compagnons une idée saugrenue germa dans l’esprit de mon frère et il nous défia de garder notre main le plus longtemps possible au-dessus d’une bougie. Mon frère tint 5 secondes, Nate plein de volonté la garda 10 secondes et mon tour vint. Je plaçais ma main au-dessus de la flamme lancinante et, les premières secondes, sentais la chaleur sur ma peau puis la sensation sembla disparaître petit à petit. Je restais 15 secondes, 20 secondes, 40 secondes puis 1 minute et je décidai enfin d’enlever ma main tandis qu'une fine couche de métal semblait s'être formée et disparaissait tout aussi vite. Mon frère et Nate me regardaient bouche bée, moi-même je ne savais que penser de ce qui venait de se passer. Au bout de quelques jours, l’incident se fit oublier de Nate et Mathy mais restait tout de même dans un coin de ma tête. Je retentais donc l’expérience seule, expérience qui marchait presque à tous les coups mais dont les échecs me laissèrent quelques cicatrices. Je ne parlais pas de ces tentatives à mes camarades et encore moins à mes parents de peur de passer pour un monstre alors que mes autres problèmes leur causaient déjà bien du souci.
Quelques semaines après notre expérience, mon frère et moi avons appris le déménagement de Nate et de sa mère. Blessés de cette fuite inexpliquée, la relation entre Mathy et moi se détériora, chacun accusant l’autre du départ du troisième membre du trio.
Les années passèrent donc, je grandissais et finit par ne plus passer de moment avec mon frangin. Après tout, c’était ça grandir : se séparer des gens qui n’avancent pas dans la même direction. Mon frère s’était trouvé d’autres amis et moi je commençais à trouver attrayantes les activités féminines que mes camarades de classe me proposaient.
Nous finîmes par vraiment nous « séparer » lors de l’arrivée de mon second pouvoir, lors d’une autre de nos disputes : j’avais 14 ans, il en avait 15. Je ne sais même plus pourquoi ça avait commencé. Je jouais avec un briquet que j'avais trouvé par terre dans l'après midi, Mathy tenta de me voler l'objet et sans que je sache pourquoi, la flamme émise doubla de volume et s'abattit sur mon frère. Il avait émis un petit cri, son bras était rouge, comme si il avait été brûlé. La blessure n’était pas profonde mais avait suffi à le faire souffrir et, surtout, à me faire passer pour un monstre. « Mais c’est quoi ton problème ? » avait-il crié. Je l’avais alors regardé interdite et il se réfugia dans sa chambre en claquant la porte.
Effrayée, parce qu'il m'arrivait et ce que je pouvais faire, je décidais à grandes doses de courage de parler à ma mère. Évidemment, le regard triste fit aussitôt surface tandis qu'elle m'apprenait la vérité. Celui que je croyais mon père qui ne l'était pas et un géniteur mystérieux aux pouvoirs surprenants. C'était donc de lui que venaient mes étranges capacités. Ma mère n'avait pas avoué à son mari que je n'étais pas le fruit de leur union et elle me priait de garder le silence -ce que je fis-. La révélation m'avait perturbée : je souhaitais savoir qui était mon véritable père, si c'était de sa faute que ma mère était si triste (bien qu'au fond de moi je le savais déjà), pourquoi j'avais ces facultés, si j'étais vraiment un monstre... Bref, mille et une questions germaient dans ma tête au fil des jours et des années.
Quelques jours après mes quinze ans, ma mère me pria de l'accompagner se promener dans le parc, ce que j'acceptais avec plaisir. Le temps était doux pour un mois de mars et tout à fait propice à une petite balade. J'en profitais pour questionner de nouveau ma mère sur mon géniteur, les occasions à la maison étant plutôt rares. Le parc était étonnamment vide et je discutais donc avec ma mère quand deux êtres affreux vinrent se poster devant nous. Le plus gros des deux déclara « Alors ? On ne se cache plus ? » Sans qu'on ai vraiment eu le temps de comprendre les deux affreux se jetèrent sur nous et frappèrent ma mère en plein visage, qui s'écroula inanimée. Je ne pus contenir un cri d'angoisse « MAMAN ! » que les deux monstres vinrent s'approcher de moi le premier tendant sa main pour m'attraper par les cheveux. Je criais, me débattais et finis par toucher son bras, une fumée s'élevant à mon contact. Il me lâcha sur-le-champ, le bras légèrement brulé : la peur avait déclenché mon pouvoir. Je courus vers ma mère et m'accroupissais à ses côtés, du sang coulait de sa tête et elle ne respirait plus. On m'attrapa le bras par surprise « Viens dépêche-toi ! C'est trop tard pour elle mais on peut encore te sauver ! » Un être mi humain mi chèvre me tirait de toutes ses forces et ne sachant pas quoi faire d'autre je décidais de le suivre. S'ensuivit la course la plus interminable de ma vie, voyageant le jour et la nuit sans s'arrêter, évitant les monstres même si parfois l'affrontement semblait impossible. Ce fût le cas dans le New Jersey, une bande de Lestrygons nous avait pistés et je combattis au côté de Dryan, mon satyre, du mieux que je pouvais. Mais pas assez pour le sauver, lui. Dans son dernier souffle il me confia une épée faite en bronze céleste, qui me servit à me défaire des derniers survivants, une carte et l'adresse d'une mystérieuse colonie. Je suivais donc ces indications, ne me reposant jamais, continuant mon chemin coute que coute, me battant pour survivre mais la fatigue au bout de mon voyage se fit trop intense pour lutter. A bout de force, les jambes tremblantes et la vision floue je finis par tomber inconsciente.
Il me semblait sortir tout droit d'un rêve, ou plutôt d'un cauchemar. Un rayon de soleil me chatouillait le visage tandis que j'ouvrais mes yeux sur un visage inconnu. « Bienvenue parmi nous » me déclara-t-il, un sourire aux lèvres. Il avait du charme c'était certain : des cheveux blonds, un sourire à en faire tomber plus d'une. Bref, je me retrouvais sous le charme de Zayne sans vraiment le vouloir : on s'entendait parfaitement bien, aimant les mêmes choses, combattant ensemble les monstres. Je lui avais révélé la mort de ma mère et de mon satyre, les questions que je me posais sur mon père. Il savait tout de moi et réciproquement car le grand gaillard avait fini par délier sa langue et s'était décidé à me raconter son histoire. Mais avant que les choses aillent plus loin comme je le souhaitais, je fus déclarée comme sa demi-soeur. Héphaistos m'avait reconnu. Dès que son prénom avait été annoncé, je l'avais détesté sur le champ, après tout je ne lui devais aucune reconnaissance : il avait rendu ma mère désespérée et était d'une certaine manière également responsable de sa mort. C'était un dieu, il aurait pu la sauver d'un simple claquement de doigts. Mais il ne l'avait pas fait. Néanmoins, être reconnue avait du bon : je me découvrais des frères et des soeurs, une nouvelle famille. A la colonie résidait également un être bien connu qui avait disparu il y a quelques années sans donner aucune nouvelle mais dont je comprenais la fuite désormais : Nathanael, fils d'Arès, il était comme moi un demi-dieu ce qui expliquait donc nos différences communes, enfants. Je lui en voulais de ne pas nous avoir prévenus, je lui racontais nos disputes avec Mathy, ce que son départ avait causé. Nous avions tous les deux grandis mais nous pouvions nous empêcher d'être insupportables l'un avec l'autre comme au bon vieux temps.
Deux ans ont passés depuis mon arrivée, je pense à ma mère, à mon frère et mon père adoptif à ce qu’ils doivent bien penser. Est-ce que je leur manque ? Une réponse que je n’aurais jamais car je ne veux pas les revoir, je ne veux pas leur attirer d’autres soucis, ne veux pas causer une nouvelle mort.

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