Je tremblais de tous mes membres tellement l’air était froid. Il assaillait ma peau tel des tonnes d’aiguilles se plantant, ressortant et se replantant encore plus violemment. Je resserrais la prise sur mes genoux, les serrant encore plus contre moi. Mon regard se perdit à nouveau sur la scène face à moi, une larme coulant sur ma joue. Elle provoqua une trace froide que je m’empressais de frotter pour la réchauffer. Attendez je vous vois venir. Pourquoi je ne rentre pas ? C’est tout simple. Il y’a trop de monde. Je ne suis pas asociale mais je déteste le monde quand je ne vais pas bien et surtout ce jour-là. Aujourd’hui mon père fêtait ses 34 ans et je n’étais pas avec lui… Je sais c’est absurde mais ça me tient trop à cœur pour être négligé. Toute ma famille paternelle devait être réunie là-bas, croyant que j’étais dans un internat quelconque des États-Unis mais non ! J’ai une envie folle de crier : « JE SUIS UNE SANG-MÊLÉE ! Oui une demi-déesse, vous avez bien compris ! » Mais qui me croirais sans m’envoyer en hôpital psychiatrique ? Plusieurs fois l’envie m’avait tiraillé d’en faire part à une de mes cousines mais elle me croirait folle, je le sais, je le sens. Ils avaient tous toujours été formidable mais que penseraient-ils de quelqu’un comme moi. Les choses surnaturelles, ça ils n’y croyaient pas. Mis à part mon père qui n’avait pas vraiment eu le choix. Tous les souvenirs avec cette famille qui a pris soin de moi, m’a chouchouté dès mon enfance m’assaillirent comme un coup de fouet, me faisant pleurer définitivement. Je laissais mes larmes couler. Après tout pourquoi le cacher ? J’étais seule. Un tremblement. De tristesse, de colère, de froid ? Je n’en sais rien. Peut-être un peu des trois… Je soupire et plonge ma tête dans mes bras, me réchauffant quelque peu. A qui on dit merci de ce froid hivernal ? Bon je l’accorde c’est normal mais tout de même il y’a des limites ! Je soupire lourdement. Pourquoi est-ce que j’essaye toujours de cacher mes émotions en faisant croire que je suis contente et en sortant des blagues pourries hein ? Bonne question. Je me hais de temps en temps. Enfin… Tout le temps. J’avais mal à la tête et ne sentait plus mes pieds ni mes jambes. Je tentais vainement de me lever mais retombais aussi sec, me faisant mal par la même occasion. « Ouch ! » une douleur aiguë vint cogner à l’endroit de mon genou. Je pestais contre ma maladresse habituelle et me remit dans ma position de départ. Ne pouvant plus bouger… La journée allait être longue… J’étais littéralement frigorifier. Sans exagérer. Quelle imbécile de rester là au froid. Mais j’adorais tellement cette endroit, il me rappelait toute les fois où mon père m’avait emmené au théâtre. Nous avions été voir plusieurs pièce dont deux ou trois de Shakespeare dont Roméo et Juliette, de loin ma préférée.

Fuir. Il fallait que je fuis le Bungalow des Hermès le plus rapidement possible. Le fuir, comme quand on essaie d'échapper un taureau de bronze. Vous savez ? Ces créatures qui viennent des forges d'Héphaïstos et qui sont devenus incontrôlable. Sauf qu'évidemment, je n'essayais pas d'échapper à un monstre anti Demi-Dieu. Non, j'essayais juste de fuir un Bungalow beaucoup trop plein, chose que je ne supportais pas. J'avais dû y rester plusieurs heures avec tout le monde pour le grand nettoyage de la semaine. Je suis quelqu'un d'organisé, donc en général ça ne me dérange pas. Cependant, d'habitude la plupart de mes frères et soeurs font tout pour s'échapper. Hors là, avec ce temps, tout le Bungalow était là et ils contaient bien y rester. Quitte à devoir faire du ménage.

C'est ainsi que je me retrouvais dans la neige, avec le froid glacial de l'hiver qui me fouettait le visage. J'avais espoir que les Vents calmes leur colère une bonne foi pour toute, on en arrivait vraiment aux limites du supportable. Je marchais dans la neige sans vraiment trop savoir où aller. J'avais d'abord pensé à l'Arène pour m'entraîner, mais je risquais encore une fois de me blesser les mains à cause du froid. Et alors que je divaguais, je me retrouvais rapidement devant l'amphithéâtre. L'endroit devait sûrement être vide et calme. Hors, c'est exactement ce dont j'avais besoin pour le moment.

En entrant à l'intérieur, mes yeux se posèrent directement sur la scène. Je ne venais presque jamais ici. La dernière fois c'était lors d'un concert de piano donné par un Apollon... ou une Aphrodite. J'avais du mal à me souvenir de ce genre de détail. Parfois, on y faisait aussi des fêtes ou autre. Mais jamais rien de très important, comme une réunion de guerre ou une... convention ?! Je vois bien une convention sur les plus grands Héros qu'il n'y a jamais eu. Enfin, quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Ce qui est ironique, car chez nous, rien est jamais ordinaire. Bref, tout ça pour dire que je ne mettais pratiquement jamais les pieds ici. Cet endroit n'était pas mon endroit préféré.

Puis un gémissement de douleur ce fit entendre. Là, dans les gradins non loin de moi, se trouvait une jeune fille à la chevelure blonde. Sur le coup, je ne réussis pas à reconnaître qui s'était. Tout ce que je voyais, c'est qu'elle pleurait. Naturellement, une grande partie de moi m'ordonna de fuir le plus vite possible. Les personnes en pleur ou triste... s'est pas mon truc, je ne sais jamais comment m'y prendre avec eux. Malgré tout, une petite voix dans ma tête m'incita à rester. Laisser une fille seule dans le froid et humide en plus, c'était pas très cool. Je m'avançais donc lentement vers elle. En m'approchant, je réussis à la reconnaître. Pandora quelque chose. Je me souviens de son prénom, car celui-ci m'avais frappé. A cause de la boîte de pandore. Et ensuite, parce qu'elle a était reconnue il y a moins de deux ans par sa mère, nul autre qu'Athéna. Hors j'aime bien les Athéna. En arrivant à sa hauteur, mains dans les poches de ma veste, c'est avec une voix un peu maladroite que je m'adressais à elle.

« Est-ce que... tout va bien ? Tu risques de mourir congeler en restant ici tu sais ? »

J'effectuais, toujours maladroitement, un petit sourire en coin. Dans ma tête, je n'avais qu'une envie, c'était de prendre mes jambes à mon cou.

Une voix me fit sursauter. C’était celle d’un jeune homme. Je tournais la tête. Il était grand brun, aux yeux marrons. Il avait les mains dans les poches de sa veste en cuir, penché vers moi il me regardait comme si j’étais un extraterrestre. D’un geste maladroit, du au froid, j’essuyais rageusement mes larmes, essayant un de cacher un maximum les traces humides sur mes joues avant de me lever. Avec tous les efforts du monde je réussis à me mettre debout. Je chancelais légèrement mais tenais sur mes jambes. Je pris la parole d’une voix enrouée par le froid, malgré le fait qu’une écharpe m’enserre le cou.
« -Oh… Euhm excuses-moi, je ne savais pas que tu étais là. Je ne suis pas du genre à pleurer devant tout le monde. Au contraire. Dis-je en riant nerveusement. Regardant ailleurs. »
Ce n’est que lorsque j’osais poser mon regard sur lui que je pris conscience de qui il était. C’était Timothy Storm, un des fils d’Hermès. J’aimais bien sa manière de combattre, que j’avais vue plusieurs fois durant mon temps perdu aux abords de l’arène. Je l’avais croisé plusieurs fois mais ne lui avait jamais parlé. A ce moment-là je reçu une claque monumentale. J’avais osé pleurer devant lui. Quelle imbécile je faisais ! On aurait dit une petite fille de 5 ans aillant perdu son jouet ! Je suis lamentable. Mon regard se perdait au-dessus de l’épaule de l’Hermès alors qu’un combat semblant interminable dont j’étais la seule spectatrice se déroulait dans ma tête. Malgré ça la présence du jeune homme me réconfortait quelque peu. Mais d’ailleurs, que faisait-il dehors par ce temps ? Peut-être que lui aussi ne voulait pas être mêlé à la foule compacte se trouvant dans les bungalows… Mon regard balaya l’amphithéâtre. Plusieurs représentations, apparemment toute aussi bien les unes que les autres avait été donnée mais je n’avais assisté à aucune d’entre elle. Je m’affalais sur les gradins où j’étais assise quelques minutes avant et un soupir sortit de ma bouche provoquant de la buée que je regardais s’évaporer dans l’air gelé de ce mois de Janvier. Soudain une question vint me tarauder l’esprit : * Mais qu’est-ce que je fais encore ici moi ?! * Si lui était ici c’était sûrement pour être seul donc pourquoi rester trois ans ici s’il ne voulait pas ? Mais je ne suis vraiment qu’une incapable ! Je fermais les yeux, essayant de calmer la migraine qui grandissait peu à peu à cause du froid et de la bataille intérieure que je menais. Je les rouvris et me releva, en chancelant à nouveau et fixais Tim avant de lui dire.
« - Si tu es venu ici c’est que tu voulais, être seul. Excuses-moi du dérangement. Je vais y’aller. A bientôt. Dis-je en le dépassant. » Et après avoir fait un pas je rajoutais en chuchotant : « J’espère ». A ce moment je n’espérais qu’une seule chose. Qu’il me rattrape et me dise que ce n’était pas grave et que je pouvais rester. De un car je n’avais aucune envie de retourner dans les bungalows pleins à craquer et de deux car je ne voulais le quitter maintenant. Non je ne suis pas amoureuse de lui… Du moins… Je ne crois pas.

La blondinette essuyait vivement ses larmes et se redressait pour me faire face. Elle tremblait de froid et ses joues humides ne devaient pas être très agréable. Pour me répondre, elle s'excusa et tenta de se justifier. Et tout cela dans un rire nerveux. Je ne comprenais pas pourquoi, mais j'appréciais. Je n'aime pas du tout les effluves de tristesse. Surtout, car je ne sais pas comment me comporter dans ces situations.

« Il n'y a pas de mal... Pandora. C'est bien ton prénom ? »

Je sortais mes mains des poches et les frottais l'une contre l'autre pour les réchauffer. J'attendais qu'elle me dit pourquoi elle était ici dans le froid à pleurer. Qu'elle me déballe un tas de choses que je n'avais pas du tout envie d'entendre. Au lieu de ça, elle me scruta de haut en bas, se réinstalla sur les gradins, soupira, ferma les yeux, les rouvris et se releva. C'était vraiment bizarre, même pour moi. Peut-être était-elle blessé ou malade. Ou même dingue. Ça arrive parfois et on ne peut pas vraiment leur en vouloir. Avec tout ce que l'on vit, il y a de quoi péter un câble parfois. Et contre toute attente, elle s'excuse à nouveau et décide de me laisser seul. Pas par choix, mais comme si je l'y avais forcé. Abasourdi et frustré, je fis quelque chose que j'allais sûrement regretter. J'attrapais son bras pour l'empêcher de partir.

« Euh... attend. Tu peux rester si tu veux. Je n'avais pas l'intention de te forcer à partir. »

En réalité, je n'en avais rien à faire qu'elle décide de partir ou pas par ma faute. En revanche, qu'elle me laisse planter là sans avoir répondu à mes questions... Non, je ne le supporterais probablement pas. C'est idiot, j'en ai conscience, mais je n'y peux rien. Un jour ma curiosité me tuera. Mais c'était tout de même étrange. J'avais envie de savoir, une chose que je n'avais pas envie de connaître. Une sorte de paradoxe... je me crée vraiment des problèmes pour rien. Je relâchais son bras presque aussi rapidement que je l'avais attrapé. Puis je lui redemandais ce que je voulais savoir. Avec tact bien sûr. Loin de moi l'idée de paraitre désagréable.

« Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais... pourquoi est-ce que tu pleurais ? Quelqu'un te cause des ennuis ? Ou alors comme tout le monde tu ne supportes plus tout ce blanc ? »

Je posais cette dernière question avec un petit rire. Il est vrai qu'aujourd'hui, pratiquement toute la colonie doit avoir eu sa dose de neige pour le reste de leur vie. Ou pratiquement. Par contre, si elle avait vraiment des ennuis à cause de quelqu'un à la colonie, je pourrais peut-être l'aider. Pour les problèmes sentimentaux, on ne peut pas vraiment compter sur moi. Mais pour remettre quelqu'un à sa place, là je peux aider. J'en serais même ravi. Je divaguais ainsi sur des hypothèses, alors qu'elle ne m'avait même pas encore répondu.

Il me rattrapa, me signalant que je pouvais rester. Je lui souris et revins vers lui. Regardant la scène de l’amphithéâtre, je sursautais lorsqu’il me demanda pourquoi je pleurais. La fin de sa question me fit rire. Il fallait avouer qu’il avait un certain humour de me demander si c’était la neige qui me mettait dans cet état.
« -Non non au contraire j’adore la neige ! C’est froid, c’est blanc mais c’est beau. Souris-je. Mon père m’emmenait tout le temps aux premières neiges quand j’étais petite. C’est d’ailleurs à cause de lui que j’étais ici à… pleurer. Dis-je avec difficulté, n’ayant toujours pas digérer le fait qu’il m’ait vu pleurer. Et toi ? Lui demandais-je à mon tour. Qu’est-ce que tu fais ici ? »
Je m’asseyais, décidément il devait vraiment me prendre pour une grosse flemmarde, attendant sa réponse. Je n’aime vraiment pas être debout par ce froid glacial et je déteste être assise quand des gens sont debout autour de moi, oui je sais je suis bizarre mais c’est comme ça. Je le regarde. Ses yeux voguent sur le paysage. Ils sont marrons, habituels, mais avec ce je ne sais quoi à l’intérieur qui les rend… Envoûtants. Je porte mon regard sur la fumée blanche qui s’évapore inlassablement dans l’air plus que froid de ce mois de janvier. Un oiseau vient se poser sur une branche. Il est courageux. Pas comme d’autre, restant bien au chaud. Même si c’est désagréable j’aime le froid. Cette sensation de contraste lorsqu’on sort d’une pièce chauffée, l’odeur de l’air frais, le givre et la neige rendant le paysage blanc. L’hiver est tellement bien, tellement beau. Certaines personnes penserons le contraire mais chacun ses idéaux. Je tremble alors que le vent souffle un grand coup avant de rendre le calme initial à l’amphithéâtre, occupé seulement par nos deux présences. Je me mit en tailleur et remontait mon écharpe sur mon nez et mes oreilles, faisant légèrement terroriste. Ou alors grosse déprimée. Mais après tout il fait froid zut, pour rester polie ! Regrettant d’avance mon geste je sortie ma main gantée de ma poche et vint tapoter la place à côté e moi.
« -Viens ! Ne t’inquiètes pas je mange pas. Souris-je, attendant la réaction de Tim. » Je n’osais pas le regarder. Pourquoi ? Je n’en ai strictement aucune idée, mais je n’osais pas c’est tout. Lui non plus ne mange pas, je sais mais je ne veux pas le faire. A ce moment-là il doit certainement être en train de se moquer de moi. De un, parce que j’ai pleuré, oui j’en fais tout un drame mais mince ! Je ne lui ai jamais parlé et voilà qu’il me voit en train de chialer comme un bébé ! Bref et deux, parce que je viens juste de lui demander de s’asseoir à côté de moi… Ah mais je suis une imbécile ! Je rate toujours tout allez savoir pourquoi… Je soupirais face au mal de tête qui s’empirait au fur et à mesure que ma lutte intérieure augmentait.*Oulaaa je crois que j’irais faire un petit tour l'infirmerie avant de retourner au bungalow moi !*

La blondinette m'expliqua brièvement le pourquoi de ses larmes. Celles-ci étaient dû à son père qui lui manquait. C'est ce que je compris en tout cas. C'est sûrement pas à moi que ce genre de choses risquait d'arriver. Ma mère m'avait abandonné à la naissance et mon père... C'était un Dieu et il n'avait jamais pris la peine de me faire un petit coucou, d'être là quand j'en avais besoin... C'est de là que viens ma carapace. J'ai toujours dû me débrouiller seul, je l'ai accepté et cela ne changera pas. C'est pour cela que, lorsqu'elle me demanda ce que je faisais ici, j'aurais très bien pu lui dire la même chose. A cause de mon père. Mais parler en énigme n'était pas mon fort, donc je me contentais de lui expliquer simplement.

« Le bungalow des Hermès est plein à craquer. Bien sûr il l'est toujours, mais avec ce temps c'est encore pire. J'avais donc besoin de respirer un peu, de m'éloigner de la cohue générale. Rien de dramatique. » Entre temps, la jeune fille s'était assise à nouveau. Rien que de la voir ainsi sans bouger, j'avais froid pour elle. Sauf que, comme elle me l'avait dit, le temps ne semblait pas la gêner. Ou du moins, pas tellement. Se recroquevillant sur elle-même, elle tapota la place à côté d'elle pour m'indiquer de m'asseoir aussi. L'idée ne me plaisait guère, pas à cause d'elle, simplement parce que je craignais de me geler les fesses. Peut-être était-ce à cause de son ère innocent, mais je m'exécutais quand même et m'assis à côté d'elle. Comme je me l'attendais, mes fesses gelées complètement. Je fis une petite grimace, puis niais la désagréable sensation.

« Je ne suis pas inquiet, j'ai déjà vu des monstres beaucoup plus terrifiant que toi. D'ailleurs, si je devais faire un top, tu n'aurais que l'avant dernière place des plus grandes terreurs que j'ai rencontré. » Lui répondis-je également sur le ton de l'humour. Même si techniquement c'était vrai. A la dernière place, j'aurais sans hésiter mis le chien des enfers que j'avais rencontré l'an dernier. Celui-ci était minuscule. Environ 80 cm. Je voulais le prendre avec moi, sauf qu'Al, l'un de mes amis Satyre, était contre cette idée. Son vrai nom c'est Alphonse, mais on évite de l'appeler ainsi, car à chaque fois il pense qu'on lui dit « Al, Fonce ! » Et il se met à courir comme un dingue. Refusant mon idée, le chien des enfers avait sauté sur lui pour tenter de lui manger une jambe. Al l'avait donc envoyé valdinguer d'un coup de sabot contre un arbre, transformant la créature en poussière.

En la regardant quelques instants, je m'apercevais qu'elle évitait de tourner la tête vers moi. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Elle a peut-être peur de moi, pensais-je. Ou alors elle a un torticolis. C'est possible. Bref, je ne m'attardais pas sur la question. Il y avait autre chose que je voulais savoir. Je posais la question à presque tous les Athéna, mais n'ayant jamais eu l'occasion de lui parler, à elle, je ne l'avais pas encore fait. « Euh... Je peux te poser une question ? Lui demandais-je par politesse, sans vraiment attendre une réponse. Tu as déjà rencontré ta mère ? Athéna. » Ça manquait de tact et c'était un peu étrange comme question. J'en avais conscience, mais je n'en avais rien à faire. Il s'avère que la Déesse ma toujours... intrigué ? Passionné ? Bref, disons que parmi les Dieux, elle est celle qui me semble la plus correcte.