NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps.
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A. Narcisse Davenport
∞ I'VE BEEN DOWN SO LOW
ϟ double compte : zayne emryc & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 08/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 138 ϟ nombre de drachmes : 165 ϟ dons : empathie. enjôlement. ϟ localisation : bungalow dix. ϟ responsabilités : pensionnaire. ϟ humeur : défiante.
salut toi l'étoile filante, ici-bas c'est le petit prince.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : triste, en colère, méfiant, n'accorde jamais sa confiance, reclus, calculateur, volontaire, bienveillant, peut paraître méchant ou cruel, un peu narcissique, autoritaire, pensif, trop vite attaché, silencieux - dans le sens où il garde ses pensées pour lui -, bipolaire, retors, rancunier, s'enflamme vite, incompréhensible, hypersensible. ➸ inventaire:
Sujet: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 12:27
arthur narcisse jensen davenport
ϟ L'ENTRETIEN DE THÉMIS
☞ date et lieu de naissance : officiellement, atlantic beach (sc) le quinze février; officieusement, mont olympe (ny) le quatorze février ☞ âge : dix-sept ans. ☞ enfant de : aphrodite ☞ pouvoirs : enjôlement & possibilité d'influer sur les liens positifs à petite dose ☞ responsabilités : simple pensionnaire, tout fraîchement permanent ☞ traits de caractère principaux : triste, en colère, méfiant, n'accorde jamais sa confiance, reclus, calculateur, volontaire, bienveillant, peut paraître méchant ou cruel, un peu narcissique, autoritaire, pensif, trop vite attaché, silencieux - dans le sens où il garde ses pensées pour lui -, bipolaire, retors, rancunier, s'enflamme vite, incompréhensible, hypersensible. ☞ défaut mortel : il l'ignore mais c'est son manque de confiance en lui et en les autres. et aussi sa croyance en l'Amour et la Beauté avant tout. ☞ ancienneté à la colonie : depuis l'été deux-mille-deux. ☞ alignement : bon.
ϟ LA PLUME DE VÉRITÉ
QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE TON PARENT DIVIN ? ☞ Je ne pense rien de spécial vis-à-vis des dieux et j'adule complètement ma mère. Je trouve que c'est la seule déesse, le seul dieu qui a une cause juste, l'Amour. Certains diront que c'est Héra qui garde l'équilibre dans une famille; d'autres que Hestia cultive le feu d'un foyer; mais comment tournerait le monde sans l'amour ? Du moment que les dieux ne font rien pour détruire la Beauté du monde, qu'ils ne feront rien pour empêcher l'Amour, je ne voue qu'une indifférence teintée d'admiration pour eux. Je n'ai jamais eu l'extrême honneur de faire la connaissance de ma mère ; mais je suis content qu'elle ait eu la décence de me reconnaître comme étant son fils. Je suis très fier de mes origines, quoi qu'en disent les " Athéna " et les " Arès ". J'aimerais beaucoup faire la connaissance de ma mère, évidemment, et de Déméter car je trouve sa cause tout aussi juste; en revanche, je ne porte pas Hadès dans mon coeur - après tout, il a forcé l'amour de Perséphone - ni Poséidon ou encore Héphaïstos - deux violeurs en cavale si vous voulez mon avis. Artémis est pour moi quelqu'un de trop absent à la colonie (ce serait sympa de me faire voir ma soeur de temps en temps, merci) et Apollon.. bah c'est Apollon quoi. Dionysos pourrait peut-être essayer de me lâcher les baskets ; car le fiancé de ma tante est devenu quasiment fou, mon père ressort juste de l'hôpital et ma tante est morte en étant devenue folle. Je l'aime pas, lui. COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞ Je trouve les pensionnaires idiots avec leurs querelles, les professeurs incompréhensifs et les activités inutiles. Je trouve la colonie ennuyante sans la présence de ma soeur et, il faut l'avouer, je m'ennuie la plupart du temps. Je n'aime ni le combat, ni le sport, ni le tir à l'arc; ainsi je reste juste à faire du canoë et à cueillir des fleurs. Je trouve cela très bien et ni les moqueries ni les incompréhension me dérangent. J'aime bien mettre les gens en couple improbable, c'est drôle aussi. Thunder, t'es sur ma liste ! Plus sérieusement, j'ai trop les boules d'être devenu un permanent. Avant, j'allais, je venais, je ne restais jamais. Maintenant, je me tape toute l'année depuis février et j'en ai marre. Je dois attendre ma majorité pour vivre seul ou attendre que mon père ait l'autorisation de me garder avec lui - ce qui va prendre au moins trois décennies vus ses antécédents psychiatriques. Bref, la colonie est plus une prison qu'un divertissement à mes yeux. QUELLE EST TON ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ J'ai, à de nombreuses reprises, vu des monstres. Ils ne m'accordent pas grandes importances, sauf quelques cas bizarres. J'en ai combattu quelques uns mais, généralement, je les évite. J'ai juste un coutelas de bronze céleste comme atout, nommé Amour mais il reste généralement à ma taille sans bouger. Il est très utile pour retirer les crasses de sous les ongles, d'ailleurs. Je ne porte pas les démons d'Hadès dans mon coeur mais je préfère les affronter plutôt que des les voir s'attaquer à mes proches ou, pire, ma famille. Je ne dégage pas une odeur très forte, mais parfois de grosses pointures viennent me voir et j'arrive à les convaincre que je suis un Mortel donc bon, je n'ai pas trop à me plaindre de ce côté là. QUE PENSES-TU DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞ J'en ai strictement rien à faire, en fait - je suis désolé, dame Harmonie, mais chacun sa merde. Je sais juste que le froid ne me va pas au teint et que les jeunes gens envoyés en Quête vont sûrement mourir d'hypothermie. Vous savez, ce sont des choses qui arrivent sans qu'on ne puisse rien y faire... Je leur souhaite bien du courage. Je déteste les dieux du Vent, d'ailleurs. Ils sont un peu débilos-débilos quoi. Juste pour une tour, ils se retrouvent obligés d'inonder notre fantastique bungalow de.. de neige et de froid. C'est inadmissible. J'irai demander commission à Zeus plus tard. COMMENT VOIS-TU L'AVENIR ? ☞ J'aimerais bien devenir Chasseresse mais pas demain, demain j'ai manucure. (il reste dans un silence obstiné jusqu'à la prochaine question.) LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞ il est toujours le premier levé et le dernier couché ϟ il met environ quarante-cinq minutes à se préparer le matin ϟ il se passe constamment une main dans les cheveux, pour les ajuster ϟ il fait super attention à son apparence ϟ il ne porte jamais le t-shirt de la colonie ϟ il sacrifie les trois quarts de son assiette aux repas et ne mange que des fruits ϟ il est complètement végétarien et fait attention à sa ligne ϟ il court tous les matins et bat presque les nymphes des bois ϟ il adore tresser des paniers avec naïades et leur parle beaucoup ϟ il a toujours des écouteurs vissés dans les oreilles en cours ϟ il se monstre particulièrement insolent avec les professeurs ϟ on le prend souvent pour un incapable ϟ il passe beaucoup de temps assis sur un banc, à regarder les pensionnaires et à creuser des relations entre eux ϟ il en passe aussi beaucoup devant le bungalow d'artémis, silencieux, et sacrifie parfois un peu de son repas pour elle ou pour dionysos.
il déteste la viande ϟ il est indifférent aux " athéna " ϟ il déteste aussi les monstres ϟ il ne parle jamais de lui ϟ il adore complètement les fraises tagada et sucreries en tout genre ϟ incollables en romances - autant films que livres - et en séries, notamment gossip girl, the vampire diaries, glee et beverly hills 90210 ϟ il assume totalement sa bizarrerie et en joue ϟ son coin dans son bungalow est toujours propre et rangé; il est maniaque ϟ il s'habille toujours avec des vêtements de marque ϟ extrêmement superficiel ϟ il ne sourit jamais aux gens, même proches ϟ il fuit les blondes comme la peste ϟ il a un beau tableau de chasse, et de garçons et de filles ϟ il croit à l'Amour.. mais pas pour lui.
ϟ LE RÉCIT D'HOMÈRE
« Juste une chose. Oh, Déesse, je vous en prie ! » Alaric avait de beaux yeux noirs comme l’abysse, que certains qualifiaient de mystérieux ou de tristes. Ils étaient constamment embués, lui donnant un air fragile et suppliant ; mais à la fois fort contre la tristesse et courageux. Il avait des cheveux poivre et sel qui lui retombaient sur le front, avec une coupe jeune mais qui lui allait divinement bien. Son corps semblait sculpté dans le marbre, proportionné et musclé, qui faisait soupirer les femmes et renifler les hommes. La femme en face de lui n’était pas en reste ; à vrai dire, elle était même plus belle que l’homme. Autant il était beau, autant elle était splendide. Pourtant, impossible de lui mettre des adjectifs, impossible de dire à qui elle ressemblait : elle était d’une beauté fatale, d’une beauté artistique, d’une beauté frêle, d’une beauté fragile et d’une beauté sauvage en même temps. « Ta modestie est l’égale de ton désir de survivre, Alaric » feula-t-elle. « Crois-tu que j’ai quelque temps à gaspiller en écoutant et exauçant les mortels ? » L’homme s’est paré de son plus beau sourire – dents blanches, lèvres recourbées et pleines, barbe de trois jours soignée y apportant une légère ombre. « Le ferais-tu par amour ? » chuchota-t-il, et il sut qu’il avait gagné. Un sourire passa sur le visage de la femme, indéchiffrable. Alaric n’essaya pas de creuser. « Je t’en prie. Cette journée est la plus belle de ma vie : me voilà père des deux plus beaux enfants jamais créés. Fais de cette journée, chaque année, plus belle que la précédente ; que je n’oublie pas l’amour qui m’a transpercé le cœur en plongeant pour la première fois mes prunelles dans les tiennes. » Si Alaric était un beau parleur, la blonde était un véritable rapace qui utilisait la manipulation comme arme et le baratin comme bouclier. Néanmoins, il se trouvait qu’elle était aussi excellente actrice ; ainsi posa-t-elle ses doigts sur sa clavicule, en soufflant un petit « oooh » avec un air faussement flatté. « Ceci demande sacrifice, Alaric. As-tu de quoi me payer ? » L’homme réfléchit deux secondes puis un sourire, éternellement enjôleur, étira ses lèvres. « Coûte que coûte » murmura-t-il et la blonde gagna. Il l’ignorait ; mais la blonde avait gagné, à la fin de sa phrase. Elle a retenu le sourire conquérant de ses lèvres. « Même ta beauté ? ton argent ? ton métier ? tes enfants ? » questionna-t-elle, curieuse de voir jusqu’où la nature cupide des humains pourrait mener l’homme. La beauté se refait, la fortune se recrée, un métier se reprend, des enfants.. elle n’oserait jamais. « Coûte que coûte » répéta-t-il. Elle sourit, s’assit à califourchon sur lui au mépris de la robe rouge qu’elle portait. Elle posa le bout de son ongle magnifiquement manucuré sur le menton de l’homme et descendit sur le cou, la clavicule, la poitrine, le nombril. « Bien. » finit-elle par dire. Elle s’écarta. Se pencha au-dessus du berceau que contenait deux très beaux bébés : une fille, blonde aux yeux clairs ; un garçon, brun aux yeux sombres. Ils tendirent quatre mains potelées vers elle. Elle sourit doucement en s’excusant à mi-voix. « Tu sauras désormais, Alaric, que je déteste l’indifférence encore plus que la haine. Tu m’as proposé tes enfants ; je te prends donc la raison. » fit-elle, grandiloquente. L’homme ferma les yeux, un mal de tête soudain le prenant ; juste à temps, déjà Aphrodite explosait de lumière. Loués soient les dieux, elle avait avancé vers l’homme et s’était éloignée du champ de vision des enfants. Quand il rouvrit les yeux, Alaric ne voyait plus son amante ; juste son parfum qui lui chatouillait le nez. Il soupira, alors que la deuxième migraine d’une longue série le prenait.
ϟ LA PORTE DES ENFERS
☞ pseudo lola mais je signe electric stars. les codes ou les gribouillis à photoshop (a)☞ âgeentre onze et cent-dix ☞ sexeencore ? vous êtes vraiment des étalons xD☞ où avez-vous connu le forum ?j’y suis déjà ☞ un commentaire ?JACQOUILLE ! j’ai pas fini ma fiche ☞ code du règlementok par Siam☞ avatarfrancisco lachowski☞ créditstout par tumblr (franciscoisgodly & franciscogifs)
Dernière édition par A. Narcisse Davenport le Sam 14 Jan - 11:06, édité 14 fois
A. Narcisse Davenport
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ϟ double compte : zayne emryc & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 08/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 138 ϟ nombre de drachmes : 165 ϟ dons : empathie. enjôlement. ϟ localisation : bungalow dix. ϟ responsabilités : pensionnaire. ϟ humeur : défiante.
salut toi l'étoile filante, ici-bas c'est le petit prince.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : triste, en colère, méfiant, n'accorde jamais sa confiance, reclus, calculateur, volontaire, bienveillant, peut paraître méchant ou cruel, un peu narcissique, autoritaire, pensif, trop vite attaché, silencieux - dans le sens où il garde ses pensées pour lui -, bipolaire, retors, rancunier, s'enflamme vite, incompréhensible, hypersensible. ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 12:28
ϟ LE RÉCIT D'HOMÈRE
« Tu viens ? » Ma sœur a hâté le pas. Cheveux blonds et ondulés, yeux verts clairs – si clairs que Matthew racontait qu’on pouvait lire l’avenir dedans –, silhouette fine et sèche. Elle m’a rejoint, reprenant son sac que j’avais mis sur mon épaule, et a commencé à marcher à côté de moi. Autant Amour était une jeune femme vivante et fraîche comme la rosée, fière de sa beauté et de son charme ; autant étais-je un enfant à problèmes, toujours en retrait par rapport aux autres, qui se cachait sous des fringues trop grandes et des regards menaçants. Ce n’est pas le mépris ou la colère qui inspiraient ce choix ; c’était juste la distance, la peur. J’étais différent, pas spécial ; mignon, pas beau ; rusé, pas intelligent. J’étais rien. Ma sœur était tout, la prunelle de mes yeux, ma raison de vivre. Nous avons remonté la petite rue principale de la petite ville où nous habitions, Atlantic Beach, Caroline du Sud, avant que je ne fasse le code de notre immeuble et que je monte jusqu’au sixième étage, reprenant le sac de ma sœur. Nous étions jumeaux. Je n’irai pas jusqu’à dire que nous étions le Ying et le Yang – elle non plus n’était ni spéciale, ni intelligente mais assurément belle – mais c’était presque ça. J’ai posé nos sacs sur notre lit, avant de sortir deux feuilles et notre livre d’histoire. « Faut qu’on fasse ces trois exercices. » « J’ai pas envie, Narcisse. » a-t-elle dit, maussade. « Les lettres dansent devant mes yeux, elles se moquent de moi. » « Je sais, Amour. Moi aussi. Mais il faut le faire. Pour Sarah. » Sarah était notre tante ; mais elle avait hérité de notre garde à ses vingt-et-un ans. Elle était obligée de travailler en tant que bibliothécaire plutôt que de continuer ses études de droit. D’un autre côté, notre père était devenu fou à notre naissance – d’après certains, ne pas connaître l’identité de la mère et de se retrouver avec deux gosses sur les bras avait suffi ; théorie débile – et il avait déjà du mal à s’occuper de lui-même. Nous avions grandi trop vite, Amour et moi ; nous devions faire nos devoirs tout seuls, à sept ans ; généralement, nous réchauffions pour déjeuner les restes des dîners ; nous nous couchions à vingt-et-une heures de nous-mêmes. C’était ce qu’il fallait faire, nous disait Sarah, si nous ne voulions pas aller en orphelinat. Nous ne voulions pas aller en orphelinat. Ce soir-là, notre tutrice rentra tard. Nous étions en train de jouer à la console tranquillement – nous nous couchions plus tard le vendredi – quand quelqu’un a toqué à la porte. A sept ans, je dois vous le dire, nous avions toujours vécu normalement. Oh, évidemment, il y avait eu cet homme fou qui nous parlait de colombes à ramener au bercail ; cette maîtresse qui avait essayé de nous transformer en steak haché – mais chaque adulte nous donnait une raison logique, obtus et mortelle. Nous acceptions, souhaitant retourner à notre vie normale sans tarder. Alors quand nous avons trouvé Sarah, les vêtements déchirés et des traces de griffures sur tout le corps.. nous avons flippé. A deux, au bout d'une minute de silence stupéfait, nous avons réussi à réfléchir, amenant notre tante à l’intérieur de l’appartement – elle s’était effondrée sur le pas de la porte, poids mort encore en vie. « Je ne sais pas, je ne sais pas » répétait-il en pleurnichant, tandis que nous l’allongions sur le canapé, que je sortais des bandages imbibés d’eau chaude à la va-vite. Amour ne trouvait pas de désinfectant. « Utilise le whisky qu’elle cache sous l’évier. » Elle a dardé vers moi des yeux suspicieux et apeurés. « Mais cela va lui faire mal ! » « Nous n’avons pas le choix. Amour, dépêche-toi ! » Tout le monde me pense cruel. Je suis juste calme et réfléchi. C’est ce que m’a dit la psy.
Elle m’a passé l’alcool et, avec une douceur infinie, j’en ai versé sur la première plaie – forme de morsure sur l’avant-bras. Sarah a tressailli, mais sans plus – voilà pourquoi nous avons commencé à avoir peur. Cela aurait dû lui arracher un cri, que dis-je, un hurlement. Mais elle a juste tressailli. « Je ne sais pas, je ne sais pas » geignait-elle continuellement. « Ne t’inquiète pas, Sarah.. tout va bien.. » murmurait ma sœur, en tenant la main de notre tante et avec une infinie tendresse dans le regard. Moi, je passais de l’alcool sur chaque plaie avant de la bander avec soin. Intuitivement, comme si j’avais passé ma vie sur un champ de bataille à panser des blessures. Des fois, je faisais des trucs naturellement, sans savoir pourquoi ; par exemple, ce jour où Matthew avait tiré les cheveux de Amour et que je lui avais cassé le poignet (j’avais pas fait exprès). C’était normal, inscrit dans mes gênes, effrayant. Finalement, toutes les plaies furent bandées, l’œil au beurre noir recouvert de pommade et les mains prises dans les nôtres, alors que nous adressions des paroles pieuses au seul dieu dont on nous avait parlé, le Seigneur là-haut. Je ne voulais qu’une chose : qu’Il nous entende et nous aide. Et le lendemain, Sarah de nous réveiller, grâce à des paroles douces et gentilles ; nous nous étions allongés, moi sur le sol, Amour sur le dossier plat du canapé et avions donné corps et âme à Morphée. « Les enfants.. Amour.. Narcisse.. » murmurait-elle, incarnation de la patience et de la douceur. Nous nous réveillâmes, sans grognements, juste en silence ; comme d’habitude. Routine intangible qu’était notre vie.. jusque là. « Que s’est-il passé, tante Sarah ? » demanda Amour, toujours inquiète pour les autres, toujours maternelle et possessive, quoiqu’étant une enfant hyperactive de sept ans. « Raconte-nous, Sarah. Qui t’as fait ça ? Est-ce Myles ? » Myles était un gros beauf du coin qui était persuadé que Sarah lui appartenait. Un con, si vous voulez mon avis. « Non. » Les pleurs de Sarah recommencèrent, reprenant les chemins qu'ils avaient emprunté la veille au soir. « Ils étaient trois. Ils ont dit qu’ils sentaient.. ils ont dit que.. qu’ils vous cherchaient.. » Et ce fut tout : elle a fondu en larmes, s’est endormie et a ronflé. On s’est regardés, Amour et moi. On est allés chercher une couverture et on a recouvert Sarah avec. Puis on est allés s’allonger sur notre lit. Silencieux pour une fois. « C’est à cause de nous ? » a craqué Amour, me forçant à tourner mes deux yeux couleur onyx vers elle. « Oui. » « On a pas le droit. C’est injuste, Narcisse. Elle n’a rien demandé. Tu trouves ça juste ? » J’ai réfléchi, sans la lâcher du regard. « Non. Rien de l’est. » Et alors elle m’a dit qu’on devait fuir. J’ai accepté car je ne voulais pas que Sarah meure et que je pensais qu’on pourrait survivre. On est idiot, à sept ans. A sept ans, on pense qu’on peut tout faire. On trouve le monde injuste, on a envie de le changer, on veut devenir astronaute ou président de la république. On ne veut pas devenir fugueur. On est quand même devenu fugueurs.
On y arrivait bien. On voulait aller à Washington, car c’était la capitale, car c’était la classe, car il y avait peut-être des orphelinats sûrs là-bas ou un endroit pour les enfants comme nous. Alors on montait au Nord, on volait, on vivotait. On a réussit à passer une semaine tout seuls, avec pour seules armes des branches de chêne et comme seuls boucliers nos sacs à dos de cours, remplis de biscuits, de conserves et de trois t-shirts. Encore une fois, j’avais l’impression d’avoir fait ça toute ma vie, d’avoir été modelé ou d’être né pour fuir. On n’était pas bons pour dissimuler notre odeur, toutefois. La preuve, Percy nous a trouvé à l’échéance de cette semaine solitaire. C’était un fuyard, comme nous. Il était un peu plus âgé – il avait presque onze ans – mais il était bizarre. Déjà, il avait des poils – des POILS – et en plus, il avait des béquilles. Et il courait vite. Je vous laisse imaginer que j’étais pas super chaud pour qu’il nous accompagne mais Amour était de ce genre de personnes qui accordent leur confiance au flair – et le flair d’Amour était toujours juste. Il savait beaucoup de choses, il savait se repérer dans une forêt de pins et était vraiment bon à la flûte – il savait jouer Smells Like Teen Spirit de Nirvana, la classe quoi. Je lui faisais confiance, en gros. Jusqu’à ce jour. Nous étions en train de faire du feu, Amour et moi – nous nous savions trop loin de la route et trop loin de tout pour nous faire repérer – et il manquait du bois. « Tu peux aller en chercher, s’il te plaît ? » avais-je demandé, d’une voix détaché et les yeux rivés vers ces brindilles faiblardes qui ne voulaient pas nous fournir un bon feu. Amour est revenue, cinq minutes plus tard, livide. Elle a laissé tomber les branches à mes pieds, brutalement – elle qui était si délicate et si douce – et m’a regardé de son regard "urgence-attention-faut-qu'on-parte". J’ai levé les yeux. « Faut que je te parle, N. » a-t-elle dit d’une voix blanche. Je me suis redressé, plus inquiété par ma sœur que par le feu qui risquait de se répandre trop rapidement, là, tout de suite. Je me suis approché, ai agrippé d’une poigne trop forte son bras gracile. « T’en a vu un ? » Un, c’était un monstre. Vu sa pâleur, je crois qu’elle en avait vu une armée, de monstres je veux dire. « Percy a des.. des.. » Voyant qu’elle n’allait sûrement pas répondre, je l’ai secouée jusqu’à ce qu’elle me prenne la main pour m’emmener vers le lac le plus proche. Percy était là, braillant à qui voulait bien l’entendre une chanson à propos d’Apollon, une certaine Daphnée et des lauriers. A la rigueur, ok. J’ai cru, un instant, que ma sœur l’avait vu nu – ce qui, en soit, était affolant vu comme il était poilu – mais c’était bien pire que ça. Pour l’instant, le satyre s’était enfoncé dans l’eau jusqu’à la taille ; mais quand il ressortit de l’eau froide pour récupérer sa serviette, qui pendait à une branche à côté de l’entendue aqueuse, j’ai pu constater qu’il était vachement poilu du derrière. Et du devant. En fait, il n’avait que des poils sur les jambes ; enfin, des touffes de cheveux énormes et bouclées. Le pire dans tout ça, c’était sans doute qu’il avait des sabots. J’ai regardé Amour. Amour m’a regardé. Tacitement, nous sommes retournés vers notre campement de fortune, prenant nos sacs et on a commencé à courir. C’est là que je l’ai entendue. La bête. Je me sentais épié, depuis déjà une bonne heure ; comme une gazelle en face d’un lion. J’ignorais que j’étais une créature aussi faible qu’une gazelle ; car déjà surgissait derrière moi le plus gros lion de tous les temps.
On courrait. J’adorais courir ; Amour aussi. C’était notre manière de nous exprimer, vu que nous étions incapables de lire car les mots se moquaient de nous, incapables de dessiner sans vouloir nous lever, incapables d’écrire car la patience nous manquait. Alors on courrait ; moi je préférais danser alors qu’elle préférait le sport en général. C’était juste comme ça. Mais nous n’étions pas assez rapides, dans cette petite forêt du New Jersey où tout était humide, froid et serré. On essayait de passer entre deux arbres, espérant que la bête se ferait coincer comme dans les films – mais, à chaque fois, elle faisait un bond d’écart qui équivalait à dix de mes pas et continuait normalement sa course. Elle s’amusait. Elle voulait nous tuer. Elle n’en faisait rien. Amour était à environ dix mètres derrière moi, un peu sur ma gauche, et je savais qu’elle allait se débrouiller ; elle était la meilleure coureuse, de nous deux. J’avais un point de côté ; alors ce qui devait arriver arriva et la bête me sauta dessus, ses pattes de velours griffues s’abattant sur mes épaules et me laissant faire connaissance avec le sol. Je l’ai repoussée, de toutes mes forces, mais rien n’y faisait ; elle devait peser trois mille kilos au strict minimum. Je voyais ma vie défiler devant mes yeux quand une flèche d’argent s’est plantée dans l’œil de la bête qui a feulé, se retirant de mon frêle corps pour chercher son agresseur. Je n’ai pas eu le temps de remercier mes sauveurs que Percy m’appelait, bêlant à moitié – le bordel pas possible, je vous raconte pas – avant de me jeter un éclair doré. « Bêêêêêê, vite, sa gueule ! » J’avais une batte de baseball dans la main, une batte de baseball hérissée de piques en bronze. J’avais rêvé de faire ça toute ma vie ; mais personne ne m’avait jamais accepté dans les équipes de baseball junior sous prétexte que j’étais agité et, parfois violent. Tout naturellement, mes hanches ont basculé, mes bras se sont dépliés alors que mes épaules parallèles donnaient de l’intensité à tout ça. La batte de baseball a volé un mètre, avant de s’enfoncer direct dans la gueule du lion – strike, home run et goal en même temps. La créature stupide a déglutit, avalant la batte de baseball – bordel numéro deux – avant d’exploser en un millier de grains de poussière, ne laissant derrière elle qu’un feu verdâtre, la batte de baseball et une jolie veste dorée. « Un feu grec ! » a hurlé quelqu’un, une fille, comme si c’était un truc de ouf. Avec un calme désarmant, j’ai pris la veste dorée et je l’ai posé sur le feu. Il s’est éteint. J’ai senti une demi-douzaine de regards se braquer sur moi. « Amour ? » ai-je demandé et tout le monde a détourné le regard. Mon regard a balayé la clairière où on était, Percy, les dames aluminium (environ une dizaine de filles habillées avec des trucs qu'on met pour chauffer les steaks à la lumière du soleil) et moi-même. Amour était là, étendue sur le sol, les bras en croix. Je ne voyais pas sa poitrine se soulever. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me suis agenouillé à ses côtés, comme elle l’avait fait elle-même avec Sarah. J’ai pris sa main. J’ai senti les larmes, traîtres et si rares dans mes yeux, poindre. « A-Amour ? » J’ai entendu un ricanement mesquin, suivi d’une claque. J’ignorais. « Amour ? » répétais-je, la voix pleine de sanglots. « Na.. Nar.. N. » a-t-elle juste dit et j’ai levé le visage. Devant moi était une jolie fille plus âgé que moi, à peu près l’âge de Percy. Elle avait les yeux gris – à moins qu’ils ne soient dorés –, des cheveux auburn et était vraiment belle. Honnêtement, belle ou pas, j’en avais rien à faire. « Faites-le partir. Je m’occupe d’elle. » « N’est-elle pas trop jeune, ma reine ? » La fille en face de moi a regardé le visage d’Amour, le caressant du bout des doigts jusqu’à ce que leurs regards se croisent. « Je vois tant de courage et de volonté dans son regard... emmenez-le » a-t-elle simplement dit, alors que deux filles me prenaient par les aisselles pour m’envoyer plus loin.
« Hey, qu’est-ce que tu fais ? Laissez-la ! Lâchez-moi ! » me démenais-je, voyant les chances de survie de ma sœur s’effondrer avec ma fierté. A ma grande surprise, comme des automates, les filles m’ont lâché. Elles semblaient aussi surprises que moi. Les autres dames aluminium se sont dressées sur mon chemin. « Laissez-moi passer ! » ai-je ordonné, impérieux, et elles se sont rangées docilement sur le côté. Je voyais Percy manger nerveusement un bout d’écorce et je lui ai accordé un regard glacial avant de courir vers Amour – c’était de sa faute, d’après moi. Mais déjà.. et bien, déjà, ma sœur se relevait. Elle resplendissait, un rayon de lune lui éclairant le visage. Elle faisait moins jeune aussi, mais ça je m’en foutais. J’ai foncé dans ses bras. « Oh, Amour, tu vas bien ? » ai-je demandé, ma voix faisant des heures supplémentaires de trémolos. « Oui, je vais bien » m’a répondu ma sœur adorée d’une voix calme et normale, comme si il ne s’était rien passé de spécial. Je me suis détaché d’elle pour mieux la regarder. « Amour.. tu brilles.. » ai-je marmonné, fasciné. Elle a détourné le regard. « Je suis désolée, Narcisse. » a-t-elle simplement dit, et j’ai commencé à paniquer, regardant ça et là avec affolement. Percy, avec ses jambes poilues ; l’autre avec ses yeux dorées ; ma sœur qui brillait et dont les plaies se refermaient ; il y avait un gros problème. J’ai senti deux doigts me toucher. « Je déteste les garçons. » « Dianna ! » ai-je entendu, avant de plonger dans les affres de l’inconscience. Je me suis réveillé, le nez traînant dans des poils longs comme mon index. Réflexe : j’ai éternué avant de me redresser et de regarder autour de moi. J’étais allongé sur le sol inégal de la forêt, séparé toutefois de celui-ci par le plastique froid d’une tente. J’utilisais un loup endormi comme coussin. Ma première vision fut ma sœur, Amour, en face. Elle semblait avoir pris des années et des années ; ses cheveux blonds autrefois sauvages étaient accrochés en une haute queue de cheval et, pour la première fois depuis le jour où nous avions fui, elle semblait heureuse. Elle s’est approchée de moi. « Narcisse ? Tu vas bien ? » Pour toute réponse, j’ai baillé. Du coup, elle a baillé. On s’est regardés avant d’éclater de rire. Une tête a passé l’encadrement de la porte de la tente, la tête magnifique qui s’était agenouillée avec moi autour du corps presque mort d’Amour. « Je vois que le garçon est réveillé. » a simplement dit la tête, avant d’entrer. « Je m’appelle Narcisse. » ai-je dit, à titre d’information, et la jeune femme a haussé les épaules. Amour dansait d’un pied sur l’autre. Voyant qu’elle ne répondait pas, j’ai ajouté : « Et toi, t’es qui ? Il me faut remercier la.. la sauveuse de ma sœur. » ai-je ajouté maladroitement, agressif sur la question, doux sur l’explication. « Je suis Artémis, Déesse de la Chasse. » Elle a dit ça avec un tel aplomb que j’ai juste répondu : « Ah, ok » sans douter de ses paroles. Je me suis tourné vers Amour. « Il faut qu’on reparte vite si on ne veut pas qu’ils nous attrapent. » Cela accentua sa nervosité. Elle a murmuré « Je dois te parler, Narcisse » mais Artémis l’a coupée, à mon grand désespoir. « Nous n’avons le temps » a-t-elle tranché. « Garçon, Amour ne te suivra pas. C’est une Chasseresse, désormais, elle m’a prêté serment. Nous t’accompagnerons à la colonie car telle est notre destination aussi. Mais ce sera tout. » Puis, comme si elle n’en croyait pas le traître mot : « Je suis désolée. » Silence. « T’as fait ça, Amour ? » « Il suffit ! Remettons-nous en route. Nous sommes sensées arriver le premier août à l’aube. Garçon, rends-toi utile et tais-toi. »
J’étais revenu à Atlantic Beach avec joie. Le problème n’étais pas que je n’aimais pas la colonie des sangs-mêlés. Le problème était que je n’entendais pas toujours avec eux. Les « Aphrodite », mes frères et sœurs – j’avais été reconnu huit heures après mon arrivée à la colonie, un record selon certains – étaient des idiots doublés d’imbéciles triplés de cons. Les « Arès » étaient bizarres, ils n’arrêtaient pas de me frapper. Les « Apollon » me semblaient ringards ; et cetera et cetera. J’avais gardé avec moi ma veste dorée – la peau du lion de Nérée – et ne m’en séparait jamais. Les jours s’étaient succédés, les années aussi. Je n’avais jamais revu ma sœur, depuis le sinistre moment où elle et les autres Chasseresses avaient quitté la colonie, fin session été deux-mille-deux. J’étais rentré en Caroline du Sud, armé d’un coutelas et ce fut tout de mon expérience de demi-dieu pour l’année. Après, j’y revenais à toutes les vacances, en ayant l’espoir que je verrai Amour : dois-je préciser que ce ne fut jamais le cas ? J’avais seize ans et demi, en cet instant précis, et si on m’avait accordé un seul vœu, j’aurais immédiatement dit : « rendez-moi ma sœur ». J’étais dans ma voiture, offerte par Sarah pour mon précédent anniversaire – je n’étais pas allé à la session d’été de la colonie pour passer mon permis de conduire – et je roulais au pas dans les rues, cherchant du regard l’immeuble qui avait bercé mon enfance et adolescence. Il était là, misérable et miteux, au milieu d’HLM peu coûteux et de la station service. Je me suis garé, ai sorti mon sac du coffre et ai composé le nouveau code que ma tutrice m’avait donné par Ir-mail. Je ne craignais rien, découvert ainsi, en tant que demi-dieu. A deux – avec Amour – nous sentions fort et bon (surtout elle, Percy m’avait dit). Mais seul.. seul, je n’étais qu’un grain de poussière. J’ai monté les marches quatre à quatre jusqu’au sixième, où j’ai toqué à la porte à droite. Une jeune femme en est sortie, boucles brunes et yeux verts clairs pétillants, un instant stupéfaite avant de me prendre dans ses bras en riant. « Que tu as grandi, Narcisse ! » s’est-elle exclamée avant de me laisser entrer. L’appartement avait, depuis très longtemps, abandonné l’aspect sinistre et miteux qu’il avait durant mes premières années. La touche masculine – son nouveau compagnon, Adam – se ressentait dans la canette de bière négligemment posée sur le rebord de la fenêtre, la chaussette sale cachée à la va-vite sous le canapé. L’argent se sentait dans le canapé en cuir blanc, dans les meubles design mais sobres, dans le diplôme agréé de l’université de caroline du sud fièrement accroché au-dessus de la table. Le rêve. « Adam ? Narcisse est là ! » a dit ma tante, alors que je lui collais un baiser pensif sur chaque joue. Son fiancé est apparu, jeune homme de son âge portant avec grâce le bouc, les yeux marron et les cheveux blonds cendrés. Il m’a serré la main en m’adressant un petit clin d’œil complice. « Comment va, N. ? » Et nous de papoter des heures durant, autour de verres de bière pour eux, de soda pour moi, en mangeant des petits fours et en jouant aux charades. J’aurais bien aimé être Mortel, au fond.
Mais le seul problème était que je n’en étais pas un. J’étais un demi-dieu, un rejeton d’une Olympienne divinement belle. Et le sort s’acharnait sur moi, me faisait connaître mille souffrances pour me rappeler que, à la fin, c’était les Parques qui gagnaient et que je ne pouvais rien y faire. Je revenais de mon premier jour de lycée – j’avais pris un an de retard dans le système scolaire – et j’étais dans ma voiture, avec mon meilleur ami Matthew – sombre idiot qui avait été mon ami même avant ma fugue. Nous parlions de cet album-ci, de cette fille-là, de cette bagnole-là quand il y a eu l’odeur. Une odeur de roussi, si vous voulez mon avis. C’était lui qui conduisait, juste pour essayer, et on rigolait bien. J’aurais dû me douter que quelque chose de bizarre allait se passer mais, pour l’instant, il n’y avait que l’odeur. « Attends.. arrête-toi. » lui ai-je intimé à mi-voix, regardant d’énormes flammes lécher le bout de la rue. On regardait le spectacle, béats. « C’est quoi ? » Eclair de lucidité. « Accélère. Vite ! » La voiture n’était pas à l’arrêt que j’ouvrais la portière pour assister, incrédule, à l’embrasement de la bibliothèque. La bibliothèque de Sarah. Heureusement avait-elle fini ses études – loin d’elle le métier de bibliothécaire ou ses stages au black dans quelques entreprises. Maintenant, essayais-je me convaincre, elle cherche du boulot. « Aujourd’hui, je vais faire un peu de boulot à la bibliothèque » m’avait-elle dit le matin même. « Je rentrerai vers cinq heures. » J’ai consulté ma montre. Il était trois heures. Je suis entré sans attendre dans la bibliothèque en feu. Les livres flambaient, un ordinateur avait implosé et cela me tuait : j’avais passé de longues heures, gamins, à consulter contes illustrés et encyclopédies sur ces sièges, m’intéressant aux images et surtout pas aux textes. Enfant hyperactif, j’étais entré par la porte principale d’un bond, envoyant valser un pan entier de la porte de chêne. Les pompiers n’étaient pas encore arrivés. J’étais seul dans cette bibliothèque avec, quelque part, Sarah. J’entendais le sifflement d’un serpent, quelque part. « Où est-il ? » sifflait une autre voix. « Où est la graine de dieu ? Dis le nous, Mortelle ! » Et encore à cause de moi, ma tante est menacée, battue, presque tuée, son emploi est incendiée et sa raison, arrachée. Je le savais. Je me décalais, caché derrière cette étagère, dardant un regard haineux sur la silhouette de ma tante. Prostrée, non, allongée plutôt sur le sol, les yeux effarés mais vides à la fois. Elle ne croyait pas ce qu’elle voyait elle ne pouvait y croire. Je le voyais, dans son regard, que sa raison avait été effectivement arrachée, sortie de son corps.. et perdue. Le fil, brisé. Ma colère, enflammée. J’ai ramassé un presse-papier, sur la feuille à ma gauche, et l’ai lancé directement sur la tête de la chimère – qui a relevé le bout du nez, genre « c’est qui l’apéricube qui me dérange durant mon festin ? » J’ai dégainé mon coutelas – c’était une bonne vieille merde comme on en fait mille, taille d’un avant-bras, bronze céleste, poignée entourée de lanières de cuir noir. Je l’ai lancé de la main droite à la main gauche, de la main gauche à la main droite – nerveusement (hyperactif, ça paie dans ces moments-là). « Hey, c’moi qu’tu cherches face de pignouf ? »
Que ce soit clair, je ne parle jamais comme ça, à personne. On dit, généralement, que je suis un garçon pensif. Parfois perturbé. Mais qui n’insulte pas les gens, qui répond par monosyllabes ou pas grognements pensifs – ou perturbés, selon le point de vue. Les seuls endroits où je me déride, c’est quand y’a une fille pas mal dans les environs – une fille qui n’a ni les cheveux blonds ni les yeux verts. Ah, une grande histoire, les brunes aux cheveux bleus et moi… enfin bref, comme histoire, en ce moment-même, je ne voyais que la mienne qui défilait façon vitesse grand V devant mes yeux. La chimère semblait surprise, qu’un gosse de dieu aussi puissant que moi, puisse l’insulter, la provoquer – notez l’ironie. Sarah s’est évanouie. Pas le temps de m’en soucier. Je lance le coutelas. Manque de pot, la chimère envoie un coup de queue de serpent et le morceau forgé de bronze céleste va se planter dans une encyclopédie. Me voilà désarmé, devant une chimère et sa très gentille maîtresse. Honnêtement ? J’espère une mort plus héroïque. Honnêtement, j’ai laissé un sourire dédaigneux m’étirer le visage. « Ramenez votre chien, là, il risquerait de baver sur The Hunger Games. » ai-je lâché, la peur – voire l’horreur – donnant d’autres intonations à ma voix – des intonations, à noter, dont je me serai bien passé. C’était pourri comme rhétorique. « Immmmmmmmédiatement. » ai-je dit, avec le « mmmmmm » que tout le monde connaît – parents, profs, gouvernantes, et cetera, tout le monde entend ce « mmmmmm » au moins une fois dans sa vie. J’avais aussi pointé un doigt menaçant vers le monstre, air impérieux et supérieur, et comblait d’un gros mensonge mon absence d’assurance. La femme a tiré sur la laisse du chien, heureusement restée à l’intérieur de ses mains griffues. « Chut, Kiki. » a-t-elle marmonnée, enjôlée et tendre, alors que mon angoisse atteignait son paroxysme, faisant trembler mes poings serrés et ciller ma mâchoire résolument fermée. « Partez ! Et que je ne vous reprenne plus à embêter les Mortels ! » me suis-je exclamé, avec le ton que prenait n’importe lequel de mes profs lorsqu’ils me disaient de quitter le cours, après avoir lancé suffisamment de boulettes sur le tableau pour le recouvrir. « Sarah, lève-toi » ai-je ordonné alors que le monstre grondait gentiment son chien. « Et ramène le couteau » ai-je ajouté en m’approchant d’elle. Obéissante, elle a retiré le coutelas de l’encyclopédie – presque machinalement. Je l’ai aidée à se lever alors que le monstre se réveillait, à côté (« putain, qu’est-ce j’fous là ? ») et que Sarah semblait juste vouloir s’endormir. Je lui ai murmuré de courir hors de la bibliothèque et de ne pas se retourner, lui répétant l’ordre en agrippant son bras avec une force trop autoritaire, trop violente. Elle a fini par hocher la tête avec vigueur, ses yeux s’évadant ça et là sans s’accrocher à un point particulier. Je l’ai lâchée, me rendant enfin compte à quel point j’avais grandi ; à moins qu’elle-même ne fut rétrécie par ces années de soucis et de pourchasses avec les monstres. Elle ressemblait au petit gamin que j’avais été : incompréhensif, gentil mais un peu bizarre, perdu mais à la fois les pieds sur terre. Elle a commencé à courir, sous mon regard inquiet, s’emmêlant un peu les pinceaux avant de prendre la bonne direction. J’ai adressé une prière silencieuse à Dionysos pour qu’elle ne fasse pas de folies trop folles avant de me tourner vers la chimère, prêt à découdre, quand j’ai remarqué que le monstre tenant la laisse regardait derrière moi. J’ai d’abord cru à une ruse. J’ai pivoté la tête, les muscles en action, prêts à bondir si cela s’avérait n’être qu’une farce. Mais le sourire sur ses lèvres, le sourire satisfait et désabusé avant l’air trop réel. J’ai aperçu la silhouette de Sarah, qui avait un peu dévié de sa trajectoire. J’ai observé la poutre au-dessus d’elle. La poutre enflammée tombe. Sarah est en dessous. Le dard de la chimère me fracasse le dos, ne traverse pas le gilet-lion de Nérée que je porte tout le temps. Je tombe parterre. J’enfonce le coutelas, jusqu’à la garde, dans sa poitrine et c’est la fin.
« Tu sais, Narcisse, j’ignore si c’est une bonne idée. » Je darde des yeux onyx sur Percy, avec un air intensément en colère. Là, devant moi, mon père. Il est assis sur la chaise de sa chambre, regarde par la fenêtre avec un air vide. « Si tu savais comme j’en ai rien à cirer, Percy ! » Le satyre s’est mordu la lèvre, s’asseyant à côté de moi en prenant la main de mon père. J’ai serré la mienne, de main, me demandant comment il pouvait oser toucher ainsi mon paternel. « Je ressens ta colère, N. Calme-toi. » a-t-il lâché sans me regarder, alors que mon regard s’évadait par les nuages, les regardant faire la course à qui atteindra le soleil le plus vite. « Tu-tu l’as ramené. » « Evidemment » je lâche, les lèvres pincées, en sortant de mon sac mon gilet. Je drape mon père dedans, avec une infinie douceur, et caresse sa joue jusqu’à ce qu’il darde ses yeux, qu’il avait onyx comme les miens. Il m’a regardé. Au revoir, les yeux embués et les yeux sensibles ; bonjour, la fureur cachée, bonjour l’incompréhension totale. « Papa ? » je dis, ma voix à moitié restée dans ma gorge. Je me racle la gorge. « Alaric ? Ca va ? On est le quatorze février. Tu m’entends ? C’est la Saint-Valentin. Tout va bien se passer. L’Amour va t’entourer et te sauver. Je te le promets, papa. Alaric.. » J’ai prononcé le mot Amour avec une telle déférence, un tel.. amour que cela me fait peur. Je suis persuadé que cela va fonctionner, car l’Amour fait tout. Si je n’ai pas le droit en les autres, en leur présence indéfectible, j’ai le droit de croire en l’Amour, qui réunit les amants et éloignent les malédictions. « Dionysos, seigneur, acceptez mon offrande et rendez la raison à mon père » je murmure, en ajustant le gilet sur les épaules de on père. Celui-ci m’agrippe le poignet. Le gilet se transforme en peau de lion puis disparaît dans un effluve de raisin. Moi, j’ai les yeux rivés dans ceux de mon père. « Narcisse ? Où est Amour ? »
Dernière édition par A. Narcisse Davenport le Sam 14 Jan - 10:36, édité 27 fois
Rain H. Jeong
HANEUL ♣ over the rainbow
ϟ double compte : thunder hamm ϟ arrivé(e) à la colonie le : 20/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 1948 ϟ nombre de drachmes : 1975 ϟ localisation : forêt ϟ responsabilités : pensionnaire ϟ humeur : combattante
carnet du héros ➸ parent olympien: Déméter ➸ caractère : Peu susceptible; impulsive; persévérante; pleine d'entrain; renfermée; têtue; naïve parfois; peut etre idiote; énervante; curieuse; colérique; ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 12:32
EPOUSE MOUAAAAAA re bienvenue espèce de calamar. et dépêche toi de faire ta fiche je veux mon liiiiiiiiiien (a)
A. Narcisse Davenport
∞ I'VE BEEN DOWN SO LOW
ϟ double compte : zayne emryc & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 08/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 138 ϟ nombre de drachmes : 165 ϟ dons : empathie. enjôlement. ϟ localisation : bungalow dix. ϟ responsabilités : pensionnaire. ϟ humeur : défiante.
salut toi l'étoile filante, ici-bas c'est le petit prince.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : triste, en colère, méfiant, n'accorde jamais sa confiance, reclus, calculateur, volontaire, bienveillant, peut paraître méchant ou cruel, un peu narcissique, autoritaire, pensif, trop vite attaché, silencieux - dans le sens où il garde ses pensées pour lui -, bipolaire, retors, rancunier, s'enflamme vite, incompréhensible, hypersensible. ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 12:37
merci, ma tartine coréenne je fais des fiches trop longues pour les faire rapidement.. désolée (a)
Scotland S. Grey
SCOTTY ☼ always sunny
ϟ double compte : Bryce L.R. Adams ϟ arrivé(e) à la colonie le : 23/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 1397 ϟ nombre de drachmes : 1321 ϟ localisation : loin du noir, en plein soleil ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : Free Hugs
When you're lost, look at the sun
carnet du héros ➸ parent olympien: Apollon ➸ caractère : rancunière ☼ réaliste ☼ franche ☼ joviale ☼ obstinée ☼ déjantée ☼ gaffeuse ☼ casse-pied à ses heures ☼ leadeur dans l'âme ☼ libre ☼ fière ☼ attentionnée ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 13:05
Han ... La Tête Brûlée a craqué !!!!
*OUT*
Re-bienvenuuuue
Symphonie H. Baxter
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 26/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 765 ϟ nombre de drachmes : 719 ϟ localisation : Probablement au chaud. ϟ responsabilités : Chef de bungalow. ϟ humeur : Morne.
I believe, I can fly ☼.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : Extraordinairement jalouse et possessive. Peut passer d'une douceur infinie à une agressivité sans bornes. Si vous vous liés d'amitié avec cette fille d'Aphrodite, vous vous verrez affubler d'un surnom rdicule. Pour finir, vous aurez droit à un calinou tout doux une fois par semaine MINIMUM. Alors ? Qui veut connaître Simphonie ? (a) ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 13:11
Un demi-frère :D vous me tuez tout de suite si je dis que j'ai toujours pas compris qui c'était ? x)
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 2471 ϟ nombre de drachmes : 2305 ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : inquiète
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 14:04
Simphonie, c'est marqué dans le profil mdr, c'est Zayne :p
Rebienvenue . Encore un personnage so sex, je ne peux qu'adhérer . Bonne chance pour ta fiche, je valide le code et te réserve francisco
A. Narcisse Davenport
∞ I'VE BEEN DOWN SO LOW
ϟ double compte : zayne emryc & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 08/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 138 ϟ nombre de drachmes : 165 ϟ dons : empathie. enjôlement. ϟ localisation : bungalow dix. ϟ responsabilités : pensionnaire. ϟ humeur : défiante.
salut toi l'étoile filante, ici-bas c'est le petit prince.
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Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 16:05
je fais que des sex-symbol, moi (pour avoir des égaux à ma sexe machinatude dans le trombi )
merci à vous trois, les choux à la crème
Poppy E. Brovelli
♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo
ϟ double compte : l. kira moscovitch ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 273 ϟ nombre de drachmes : 247 ϟ dons : maniement des armes et czapacité à immiscer un sentiment de rage ϟ localisation : bungalow cinq ϟ responsabilités : pensionnaire
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Dim 8 Jan - 17:23
Re-bienvenue
A. Narcisse Davenport
∞ I'VE BEEN DOWN SO LOW
ϟ double compte : zayne emryc & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 08/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 138 ϟ nombre de drachmes : 165 ϟ dons : empathie. enjôlement. ϟ localisation : bungalow dix. ϟ responsabilités : pensionnaire. ϟ humeur : défiante.
salut toi l'étoile filante, ici-bas c'est le petit prince.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : triste, en colère, méfiant, n'accorde jamais sa confiance, reclus, calculateur, volontaire, bienveillant, peut paraître méchant ou cruel, un peu narcissique, autoritaire, pensif, trop vite attaché, silencieux - dans le sens où il garde ses pensées pour lui -, bipolaire, retors, rancunier, s'enflamme vite, incompréhensible, hypersensible. ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Sam 14 Jan - 11:08
merci poppy
je pense avoir fini ma fiche
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011 ϟ iris-mails envoyés : 2471 ϟ nombre de drachmes : 2305 ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque ϟ responsabilités : chef de bungalow ϟ humeur : inquiète
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Sam 14 Jan - 13:26
Fiche parfaite, tu écris divinement bien . Bref, je n'ai rien à redire, je te valide (dommage que t'aime ni les Athéna, ni les blondes )
Bienvenue à la colonie, jeune sang-mêlé
La séduction est de l'ordre du rituel
A. Narcisse Davenport, fils d'Aphrodite, nous te souhaitons la bienvenue à la colonie ! Tu entres à présent dans le monde privilégié des demi-dieux : tu peux dès à présent créer ta fiche de relations et ton carnet de bord pour que nous puissions suivre l'évolution de ton personnage. N'hésite pas à nous rejoindre dans le flood ou la chatbox, et à commencer le RP avec les autres membres ! Sur ce, nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !
A. Narcisse Davenport
∞ I'VE BEEN DOWN SO LOW
ϟ double compte : zayne emryc & caïn. ϟ arrivé(e) à la colonie le : 08/01/2012 ϟ iris-mails envoyés : 138 ϟ nombre de drachmes : 165 ϟ dons : empathie. enjôlement. ϟ localisation : bungalow dix. ϟ responsabilités : pensionnaire. ϟ humeur : défiante.
salut toi l'étoile filante, ici-bas c'est le petit prince.
carnet du héros ➸ parent olympien: Aphrodite ➸ caractère : triste, en colère, méfiant, n'accorde jamais sa confiance, reclus, calculateur, volontaire, bienveillant, peut paraître méchant ou cruel, un peu narcissique, autoritaire, pensif, trop vite attaché, silencieux - dans le sens où il garde ses pensées pour lui -, bipolaire, retors, rancunier, s'enflamme vite, incompréhensible, hypersensible. ➸ inventaire:
Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps. Sam 14 Jan - 13:41
merci beaucoup ouais mais on se trouvera quand même un lien du tonnerre, hein (t'as pas le choix en fait )
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Sujet: Re: NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps.
NARCISSE — aime-moi moins mais aime-moi longtemps.