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avalon Δ you shoot me down but i won't fall

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P. Avalon O'Hara
P. Avalon O'Hara





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 18/02/2012
ϟ iris-mails envoyés : 43
ϟ nombre de drachmes : 67
ϟ dons : ses dessins peuvent devenir réels (actif) & visions (passif)
ϟ localisation : bungalow sept
ϟ humeur : attentive




carnet du héros
➸ parent olympien: Apollon
➸ caractère : franche ∞ loyale ∞ possessive ∞ rancunière ∞ paradoxale ∞ orgueilleuse ∞ jalouse ∞ persévérante ∞ généreuse ∞ douce ∞ impulsive ∞ complexe ∞ optimiste ∞ courageuse ∞ lunatique ∞ rebelle ∞ ambitieuse ∞ déterminée ∞ sensible ∞ rêveuse ∞ têtue ∞ aimable ∞ discrète ∞ moqueuse ∞ libre ∞ solitaire ∞ réservée ∞ indépendante ∞ exigeante ∞ bonne oratrice ∞ méfiante sur les bords ∞ etc.
➸ inventaire:

avalon Δ you shoot me down but i won't fall Empty
MessageSujet: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptySam 18 Fév - 18:22



Pandore Avalon O'Hara



ϟ L'ENTRETIEN DE THÉMIS
☞ date et lieu de naissance : un vingt-huit juin orageux, à Chicago ☞ âge : dix-sept ans et demi ☞ enfant de :Apollon ☞ pouvoirs : ses dessins peuvent devenir réels & il lui arrive – rarement – d'avoir des visions ☞ responsabilités : simple pensionnaire ☞ traits de caractère principaux : franche ; loyale ; possessive ; rancunière ; paradoxale ; orgueilleuse ; jalouse ; persévérante ; généreuse ; douce ; impulsive ; complexe ; optimiste ; courageuse ; lunatique ; rebelle ; ambitieuse ; solitaire ; aimable ; altruiste ; discrète ; etc. ☞ défaut mortel : l'orgueil, mais elle n'en a pas – encore – conscience ☞ ancienneté à la colonie : bientôt sept ans ☞ alignement : bon,normalement


ϟ LA PLUME DE VÉRITÉ
QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE TON PARENT DIVIN ? ☞ Elle éprouve un profond respect envers les Dieux, qu'il s'agisse des divinités mineures, ou des Olympiens. Elle a certes mis beaucoup de temps à accepter leur existence, et la condition de son géniteur, mais aujourd'hui, elle est heureuse et fière d'être ce qu'elle est. Évidemment, elle aurait aimé avoir un père à ses côtés, pour l'épauler dans les moments difficiles, mais elle a parfaitement conscience que Apollon ne peut décemment pas se permettre de sauter de l'Olympe dés qu'elle en a besoin. Avalon tente cependant d'attirer son attention, et fait tout son possible pour le rendre fier d'elle, ce qui est devenu un vrai leitmotiv pour elle et c'est ce qui la pousse à autant chercher à s'améliorer. Elle admire et aime son père, bien qu'elle ne l'ait jamais rencontré, face à face, et doute que ça arrive un jour. Il a tout de même été présent, à sa façon, durant son enfance. Et puis, il reste son père et, d'après elle, l'amour d'un enfant pour ses parents est quelque chose d'inné, même si ledit parent l'a abandonnée et ne s'est jamais comporté comme tous les autres. Avalon peut être considérée comme une naïve de n'avoir jamais reproché à son père d'avoir été là pour elle, mais elle a simplement compris qu'il ne pouvait pas se permettre d'être toujours présent pour chacun de ses enfants, bien sûr, elle souffre encore de l'absence continue de son paternel, mais elle préfère garder cette douleur pour elle, comme beaucoup d'autres choses. COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞ Une bouffée d'air pur, un refuge, un foyer, une famille. La colonie c'est un peu tout ça. Elle y tient comme à la prunelle de ses yeux, elle y est davantage attachée depuis quatre ans, soit le moment où elle est devenue une permanente. Pourtant, est-ce son goût prononcé pour la liberté et son dégoût pour l'autorité, mais il lui arrive de ressentir le besoin de s'éloigner, de vouloir voler de ses propres ailes, découvrir de nouveaux horizons. Dans ces moments, elle pense alors à tous les monstres qui l'attendent, tous les secrets dont elle doit se parer et cette différence qui la poursuit inlassablement pour se souvenir que la colonie reste sa meilleure option. Sa mère lui manque souvent, mais les iris-mail sont un moyen comme un autre de continuer de communiquer avec elle. Elle éprouve parfois une pointe de nostalgie quand elle repense à Chicago, mais des souvenirs trop douloureux y sont attachés, et elle pense alors qu'il vaut mieux rester éloignée de la ville. QUELLE EST TON ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ Elle pense qu'aller à l'encontre des monstres, c'est chercher les ennuis et que sa condition de sang-mêlée est un aimant à problèmes suffisamment important pour s'en ajouter d'elle-même. N'étant pas fille d'Arès, elle n'a pas ce goût très prononcé pour la bagarre et préfère s'éviter quelques combats qui peuvent toujours mal tourner, elle n'a cependant pas peur des monstres – elle vous dira même qu'elle n'a peur de rien – et quand elle est plongée dans un combat et qu'elle sent l'adrénaline monter en elle, Avalon serait prête à se battre contre une armada de monstres. Elle n'a pas battu un nombre record de monstres, mais elle en a affronté suffisamment pour ne plus pouvoir les compter. Généralement, elle ne se souvient que vaguement d'eux, excepté un : un chien des Enfers, le tout premier monstre qu'elle a jamais combattu et qui lui généreusement offert un séjour à l'infirmerie dés son arrivée à la colonie, et une fine cicatrice qui macule sa peau, sous une de ses côtes. Depuis ce jour, lorsqu'elle se retrouve face à un de ces monstres, Avalon a l'impression de faire un saut dans le temps de sept ans, et reste tétanisée une poignée de secondes, puis tout revient à la normale, autant que la vie d'un sang-mêlé peut être normale. QUE PENSES-TU DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞ La disparition d'Harmonie de Thèbes l'inquiète sincèrement. La directrice partie, les barrières de la colonie n'ont de cesse de diminuer, et bientôt les monstres pourront forcer l'entrée tandis que certains mortels risquent d'accidentellement tomber au milieu de sang-mêlés, l'arme au poing. Tout le monde n'est pas sans savoir que la présence d'Harmonie est essentielle au bon déroulement de la colonie, et de sa protection. Elle n'a jamais eu d'affection toute particulière envers leur directrice, mais espère de tout cœur que celle-ci revienne bientôt. A son avis, il faudrait penser prioritairement à la protection de la barrière magique, quitte à nommer quelqu'un d'autre en tant que directeur. Enfin, à son avis, les dieux ne doivent pas vraiment se disputer le poste, loin de là. Mais la sécurité des sang-mêlés doit passer avant tout, et si les dieux ne s'en mêlent pas, leurs progénitures risquent de connaître beaucoup de difficultés jusqu'au retour tant attendu d'Harmonie. Mais reviendra-t-elle seulement un jour ? COMMENT VOIS-TU L'AVENIR ? ☞ Avalon a toujours été une rêveuse dans l'âme : autrefois, elle pensait souvent au futur, mais s'arrêtait très rapidement lorsque la peur remplaçait l'utopie. Aujourd'hui, l'avenir est une crainte perpétuelle pour elle. En tant que sang-mêlée, elle se demande déjà si elle aura l'occasion d'avoir un avenir, ou si elle finira empalée par les griffes d'un monstre. En tout cas, si elle survit jusque là, elle pense quitter la colonie après ses vingt ans et voyager. Elle aimerait visiter tous les pays, s'installer quelques mois par ci, par là mais ne jamais se poser réellement quelque part. Elle ne se voit pas mariée – elle n'a jamais cru en l'amour – encore moins à un mortel parce qu'elle aura besoin de continuer son existence telle qu'elle la connait aujourd'hui. Le quotidien n'est pas pour elle, elle n'aspire pas à une existence paisible, à élever des enfants, vivre le mariage parfait avec un riche homme d'affaire et rester femme au foyer. Avalon rêve d'aventures, de voyages, elle veut une vie trépidante, où elle n'aura pas le temps de s'ennuyer et où aucun jour ne ressemblera au précédent. Parfois, elle aimerait juste avoir des visions plus précises d'un avenir plus lointain, histoire de savoir à quoi s'attendre. Mais c'est tout aussi bien, parce qu'au moins, rien n'est planifié à l'avance et elle est bien décidée à se laisser porter par le vent de l'aventure. LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞
elle aime → le piano et la musique en général ; la voyance et autre faits paranormaux ; les nuits d'hiver devant la cheminée avec un bon livre à la main – et ce malgré sa dyslexie – ; le pourpre et l'azur ; l'odeur et le bruit de la pluie ; le cappuccino ; gagner ; les sports extrêmes ; rester sous la couette lorsque le temps est mauvais ; la soie ; le chocolat ; la mythologie grecque ; la poésie ; la montée d'adrénaline ; se coucher tard ; le dessin ; l'été ; le naturel ; sentir le vent sur son visage ; le silence pendant la nuit, ou très tôt le matin ; le tir à l'arc ; l'inconnu ; le sourire d'un garçon ; les voyages ; la liberté ; s'entraîner à l'aurore ; etc.
elle déteste → les natures mortes ; les gens trop pieds à terre ; la vanille ; les misogynes ; perdre ; ne rien faire ; être mise à l'écart ; être forcée à faire quelque chose ; le désordre mais elle n'aime pas non plus que tout soit bien rangé ; ne pas pouvoir s'exprimer librement ; le brouhaha ; parler d'elle ou de son passé ; la superficialité ; le mensonge ; être prise pour une imbécile ; avoir tort ; l'injustice ; les règles et interdictions ; les histoires à l'eau de rose et les histoires d'horreur ; le vol à dos de pégase ; etc.
bonus → elle se mord souvent la lèvre ; elle a l'esprit de compétition, un peu trop même ; elle a souvent un crayon avec elle ; elle joue avec une mèche de cheveux lorsqu'elle est nerveuse ; elle ne croit pas en l'amour ; elle a de nombreuses valeurs et les défend avec véhémence ; elle met énormément de temps à se calmer après s'être mise en colère ; elle a un sérieux problème avec l'autorité et n'aspire qu'à une chose : la liberté, pure et dure ; elle ne supporte pas du tout l'alcool mais reste une grande fêtarde ; elle ne parle jamais pour ne rien dire ; elle s'entend généralement bien avec les « Athéna » mais a du mal à sympathiser avec les « Aphrodite » ; elle parle couramment le français ; elle est légèrement claustrophobe ; elle est sérieusement acrophobe ; même si elle ne parle pas beaucoup, c'est une bonne oratrice.


ϟ LE RÉCIT D'HOMÈRE


Lui, c'est un petit garçon. Il a le visage poupin et le regard innocent, la démarche galopante et le sourire facile. Une petite taille aussi, des vêtements amples parce qu'il aime être à l'aise dans ses mouvements, des cicatrices et des bleus un peu partout sur les jambes et une cicatrice sur sa lèvre aussi – un incident avec une clef, une volonté de fer, des petits bras qui vous quémandent des câlins. Nash, s'appelle-t-il. Nash est ton petit frère. Et Nash est toute ta vie, Nash est ton prolongement, avec quelques années de moins. Nash a seulement quatre ans. Nash t'écoute attentivement et est très intelligent. De ton enfance, nous ne dirons pas grand chose, il n'y a du moins rien d'important à signaler ; aucune passion exceptionnelle, si ce n'est le dessin et la musique, et un fort tempérament déjà. Un jour, tu es née et tu mourras un jour en ayant accompli ta vie anonyme de manière paisible et mesurée, sans avoir cherché à te faire connaître. Du moins, c’est ce que tu avais pensé… Car, ta vie n'était pas destinée à demeurer un long fleuve paisible.

Ta mère Jaylynn, une musicienne talentueuse mais sans la moindre renommée, avait attiré l'attention d'un homme avec lequel elle avait vécu une idylle aussi brève que passionnée. Tu es née de cette union, mais ton père était déjà parti depuis de longs mois. A cette époque, ta mère devait chanter dans le métro pour arrondir ses fins de mois. Ton arrivée n'arrange rien. Heureusement, ce n'est pas le courage qui lui manque. L'acharnement dont elle fait preuve parvient à vous conserver un niveau de vie tout juste acceptable. Ce qui résulte de ces efforts ne peut pourtant pas subvenir bien longtemps à vos besoins. La rencontre avec Clay Wellington est vraiment inespérée pour ta mère qui avait cessé de croire en l'amour depuis des années déjà. C'est un jeune médecin au destin prometteur, d'ores et déjà sous le charme de Jaylynn. Tu grandis ainsi entourée de ta mère et de l'homme destiné à devenir très rapidement ton beau-père ; tu es bercée par les histoires abracadabrantes de Clay, et les jolies chansons de ta mère. La naissance de Nash t'enchante, comblée à l'idée d'être grande sœur, et vos soucis d'argent sont si loin que rien ne vient gâcher ce si beau paysage.

Pourtant, le conte de fée tourne au cauchemar très rapidement. Trop pris par son travail, Clay ne voit pas la souffrance de sa femme, est imperméable à ses suppliques silencieuses, et ne se rend pas compte de cette mélancolie qui l'enveloppe constamment. Plus le temps passe, plus les souvenirs se font présents, et plus Jaylynn regrette cet homme dont elle est follement tombée amoureuse, il y a huit ans. Cet événement creuse alors un fossé au sein même du couple, un fossé qu'aucun des deux ne veut combler. Et, au fur et à mesure, tout se complique : la promotion de Clay – et les heures supplémentaires qui vont avec, puis une erreur médicale et... boum, tout est fini. Renvoyé, les maigres revenus de Jaylynn ne parviennent plus à faire tenir la maison debout. C'est alors que le destin décide d'intervenir en votre faveur. Certes, vous auriez préféré demeurer dans cette difficulté financière plutôt que d'avoir à affronter tout le malheur déclenché par cette providence.

Aujourd’hui, tu as bientôt dix ans. Tu as du mal à réaliser ce que tu t'apprêtes à faire. Il y a de fortes chances pour que tu retombes dans une dépression. Tu en es consciente, c'est selon toi ce qui t'aidera à t'en tirer. Tu as bon espoir. Tes pas se font plus longs, l'immobilité te gagne. Tu avances sans cesse dans ce tunnel obscur. Ce n'est pas la première fois que tu dois le traverser, lors de ton sommeil. À sept ans, tu l'a nommé le tunnel aux souvenirs, un nom peu original, mais on ne peut pas reprocher à une enfant un manque évident d'imagination pour ce genre de choses. Tu l'as appelé ainsi parce que ce tunnel ne te montre que ton passé. Un événement en particulier. Tu regardes la sortie illuminée devant toi. Un sourire crispé supposé te détendre se hisse sur tes lèvres. Un soupir s'échappe d'entre ces dernières. Tu avances encore un peu vers la sortie. Tu sais déjà ce que tu verras. Et tu plonges la tête la première, les yeux embués de tes larmes...

« C'est l'été. Un ciel immaculé surveille un début de forêt où trône un ruisseau. Tu distingues deux silhouettes familières qui courent le long de la rive. Elles plongent. Tu les entends hurler de plaisir, d'insouciance. Ils s'amusent comme des fous. Tu te souviens que ça a duré des heures. Mais là, pourtant, ça passe à une vitesse hallucinante. Déjà la petite averse commence à arroser les gamins, encore occupés à nager dans le ruisseau. Tout se précipite. Tu lèves les yeux vers le haut parce qu'à l'époque, tu ne l'avais pas fait. Tu espères vainement que ça pourrait faire changer le cours des évènements. Mais c'est improbable. Tu le sais ; ce n'est qu'un souvenir. Tu peux le revivre mais en aucun cas le modifier. C'est sans doute le plus éprouvant.
Sous tes yeux, le climat change brutalement. Des rafales de vent font tanguer les arbres, le fine pluie se transforme en averse. Un peu plus loin, tu vois Nash tenter de se rapprocher de celle que tu étais alors. Il te regarde d'un air soucieux, alors tu le serres contre toi et tu lui dis que ce n'est qu'une passade, le soleil reviendra. Il ne faut pas s'inquiéter, tu lui dis que vous allez sagement regagner le sol ferme et aller vous abriter quelque part. Tu n'as pas le temps de terminer ton monologue que le courant vous emporte. L'eau se déchaîne, elle vous rend prisonniers de son tourment. Vous n'y étiez pas préparés, vous vous laissez guider par les flots.
Et là, tu l'entends. Pas de besoin d'être à la place de mini Pandore, actuellement à la recherche d'une prise à laquelle s'accrocher pour se sauver. Même toi, fantôme du futur, tu peux l'entendre crier ton nom.
Nash, alors âgée de six ans, t'as lâchée sans même que tu ne t'en aperçoives et est de nouveau victime du courant. Il se noie quelques mètres devant toi. Tu le vois sortir de temps en temps la tête de l'eau, il a à peine le temps de crier ton prénom. Sa voix est imbibée de peur, ses cris vont crescendo et t'incitent à réagir. Pourtant tu ne peux rien faire. Tu viens à peine de parvenir à t'accrocher à une pierre. Tu peux lire l'angoisse dans le regard de l'enfant que tu étais à ce moment-là. Tu te débrouilles pour mettre pied à terre. Tu es saine et sauve. Mais tu pleures. Et tu plonges de nouveau. Tu cours déjà à la rescousse de Nash. »


Tu n'as pas besoin de revoir la suite car tu la connais par coeur. Tu n'aurais jamais pu oublier. Son petit corps frêle qui glisse vers l'abîme, le silence qui remplace ses hurlements désespérés, le vide. Le calme plat. Plus rien. Depuis ce jour, il ne reste plus rien. Juste une famille profondément meurtrie et déchirée par la douleur. Avec en prime une adolescente coupable du décès de son frère cadet. Ta mère avait raison de t'appeler Pandore, le malheur prend source par ta faute. Tu ne cesses d'en distribuer, partout où tu passes. Certes, demander, exiger même qu'on use de ton second prénom pour s'adresser à toi ne changera guère ce que tu es, ni ce que tu as fait. Une voix médisante murmure dans ton crâne que tu aurais dû prendre une décision plus rapidement, tu aurais dû quitter le ruisseau. Tu t'en veux tellement, tellement beaucoup. Mais les regrets n'y changeront rien. Ils ne te ramèneront pas Nash, tout comme ils n'apaiseront ni cet enfant que tu as été, encore traumatisée par ce souvenir, ni ta mère et ton beau-père.

Tu ignores si c'est la perte de ton frère, mais tu éprouves le besoin de rencontrer ton père, un besoin viscéral. Tu ne veux jamais plus perdre quelqu'un. Tu t'en rends compte lorsque la porte d'entrée se referme sur Clay, pour toujours. Dévastée par l'abandon, anéantie par la mort de son fils, épuisée par tes questions incessantes, ta mère pleure des nuits entières. De toute manière, elle n'a jamais su gérer son avenir, que se soit celui concernant sa carrière ou dans sa vie sentimentale. Tu ne peux pas lui en vouloir, tu l'aimes trop pour ça : c'est ta dernière famille, tout ce qui te reste, et tu ne peux pas te permettre de l'éloigner de toi, plus maintenant. Jamais.

Ta mère ne s'est jamais vantée de l'identité de ton géniteur. De ton côté, tu voyais dans le comportement de ton père la différence que tu avais toujours recherchée durant ta tendre enfance. Imaginons une petite fille haute comme trois pommes nous tendre une main en se présentant comme suit : « Avalon O'Hara. Vous ne connaissez certainement pas mon père, d'ailleurs personne ne le connait. Vous savez, c'est un homme qui a préféré fuir pendant que les autres se préparaient à cet étrange phénomène qu'on appelle : la paternité. » Ça peut faire un drôle d'effet ! Impossible en outre de déterminer ce qui frappe le plus : ton audace, ou l'ironie placée dans tes paroles. Malgré ça, tu aimes quand même ton père ; un inconnu, certes. Mais il reste l'homme qui t'a donnée la vie. Et tu ne vois que trop clairement dans les yeux bruns de ta mère que cet homme avait été le grand amour de sa vie, peut-être. Sans doute. Certainement.

Et, chaque soir, juste avant de t'endormir, tu pries tu ne sais qui pour que ton père sonne à la porte le lendemain matin. Évidemment, les années passent mais personne n'a jamais répondu à ton unique requête, ce qui laisse un profond vide dans ta vie, un vide déjà creusé par la mort de Nash et l'abandon de Clay. Alors, tu apprends à aimer ton géniteur envers et contre tout. Tu te plais à l'inventer de toutes pièces. Il serait un astronaute envoyé sur Mars pour explorer l'espace, un militaire chargé de protéger son pays, un scientifique qui cherche le moyen d'éradiquer toute forme de maladie. Ton père est un héros à tes yeux. Ton père a une bonne raison de vous avoir abandonnées, ta mère et toi. Si seulement tu savais...

Plus tu grandis, plus tu développes un goût prononcé pour l'art et la musique, en particulier le dessin et le piano. Tu en viens même à passer des journées entières dans ta chambre, à tenter de reproduire la rue adjacente à ta maison sur une feuille en papier. Tu préfères te concentrer sur tout, sauf sur cette pièce désespérément vide, à côté de ta chambre. Il t'arrive encore d'entendre les cris de surprise, les rires familiers et les comptines enfantines de Nash. Parfois tu t'apprêtes à passer la porte de ce qui était autrement sa chambre, entrer et le serrer dans tes bras de toutes tes forces, mais tu te souviens soudainement qu'il n'est plus là, et que ce ne sera jamais plus le cas. Ça te fait encore mal de t'en rappeler, mais tu n'as pas le choix. Alors, tu t'enfermes encore davantage dans ta chambre, dans l'art, ton univers où la mort de Nash te fait moins mal, parce que tu ne penses plus à rien, sauf à tes doigts qui tracent quelques traits sur un calepin en papier ou qui effleurent les touches d'un piano.

Et puis, arrivée à l'école, tu t'isoles. Non contente de rater chaque examen volontairement, de gâcher toute ta vie avant même qu'elle n'ait le temps de se présenter à toi, tu as toujours eu la réputation de rebelle, le genre de fille qui se révolte contre le système et qui se montre insolente envers les adultes mais qui, mis à part ça, ne fait jamais parler d'elle. Le directeur t'a passée un nombre incalculable de savons, ta mère a pleuré, tes professeurs t'ont punie. Mais rien n'y fait, et tu n'as jamais accepté de changer. Tu continues à préférer ta solitude à la compagnie des autres enfants, tu coupes court à toute conversation, et tu discutes toujours les ordres des profs. Tu te contentes d'avancer silencieusement dans la cour, ton calepin et ton fidèle crayon en mains, prête à dessiner tout ce que tu verras et qui saura attirer ton regard. Tu es une artiste née. Tu es douée, certes. Mais c'est surtout dans ta philosophie, ta manière de penser et d'agir, que tu t'avères être une réelle artiste. Tu préfères être spectatrice d'une vie, plutôt que son actrice. Trop occupée à observer, tu ne veux pas vivre, par peur d'être déçue, une fois encore. Parce que tu sais que la vie t'apportera toujours son lot de déceptions et de désillusions. Tu ne crois plus en rien, ni en personne. Si ce n'est l'art : tu aimes sentir la mine de ton crayon gratter le papier, voir les formes se dessiner, imaginer ce que pourrait représenter ce cercle-ci, ou cette forme-là. Tu finis par aimer sincèrement le dessin, et très rapidement, la musique occupe aussi une place de plus en plus importante dans ta vie. Tu as un goût prononcé pour la solitude, et ce n'est plus une question d'attirer l'attention ou de te démarquer, c'est juste que tu es faite pour l'art et le silence qui va avec. Tu aimes dire que tu tiens ça de ton père, tu ignores à quel point tu peux avoir cruellement raison.

La musique devient un réel échappatoire, le moyen d'exprimer toutes tes souffrances silencieuses qui te déchirent l'âme, le moyen d'extérioriser tout ce que tu t'évertues à garder pour toi. L'art est devenu ton moyen de communication de prédilection. C'est te dévoiler, juste un peu, juste comme tu veux, ni plus ni moins. C'est te confier à un monde entier, tout en camouflant cette vérité que tu veux avouer. L'art est un langage sibyllin dont la beauté échappe à beaucoup d'individus qui s'arrêtent à une première vision. L'art, c'est quelque chose de complexe, tout comme toi. Et puis, tu finis par simplement t'enfermer dans un mutisme inquiétant. Tu es une âme de rêveuse solitaire, d'artiste incomprise, une âme qui a décidé de tracer son petit bout de chemin en silence. Ta mère ne pleure plus, elle a versé trop de larmes à cause de toi. Les supplications de ta génitrice, les entrevues avec un psychologue, les moqueries de certains camarades, rien n'a fait. Tu es une jolie enfant, l'une de celles qui attendrissent au premier coup d'œil. Tu es une artiste, mais ta mère t'a toujours dit que c'était toi, l'œuvre d'art. Tu souris lorsqu'elle te dit ça, mais tu ne réponds rien. Tu te tais. Tu préfères te taire. Tu ne pourrais pas expliquer ce qui t'arrive, plongée dans un silence de presque six mois. Comment pourrais-tu l'expliquer. « Eh, 'man, dans ma tête, y'a un monsieur. Il me parle souvent, tu sais. Et il connait beaucoup de choses sur moi. » Tu n'as pas envie que ta propre mère te prenne pour une folle, non plus.

A l'école, tu continues de s'isoler. Avant, certains élèves tentaient de t'approcher, plus maintenant. Aujourd'hui, on t'appelle la « bizarre » – les enfants ont toujours eu une imagination débordante pour donner des surnoms – et on ne voulait rien avoir à faire avec toi. Tu t'en fiches pas mal, t'es le genre de fille que tout le monde abandonne : ton père, tu ne l'as jamais connu, ta mère, elle n'arrive plus à te comprendre, ton beau-père, parti en claquant la porte sans un regard en arrière, ton frère... Ah, ton frère. Douleur omniprésente, un fardeau trop lourd à porter pour tes frêles épaules d'enfant. Mais, tant que tu as un crayon, ou ton piano, tu peux combattre cette souffrance qui s'empare lentement de toi. Et puis, la voix dans ta tête est là, toujours. Cette voix te parle encore et toujours. Parfois avec affection, parfois avec autorité. C'est la seule personne – est-ce réellement une personne ? – qui parvient à garder un semblant de pression sur toi. Tu l'écoutes, parce qu'il t'écoute et te comprend. Il sait tout de toi, il te connait mieux que toi-même. Et sa présence apaise parfois cette douleur que tu connais par cœur et dont tu es toi-même l'investigatrice : cette solitude que tu t'es toi-même imposée ; tu l'ignores encore, mais être seul te fait plus mal qu'autre chose, même si tu es persuadée du contraire. C'est alors que tu fais la rencontre d'une des rares personnes qui pourra se vanter d'avoir un jour bouleversé la vie de Avalon O'Hara.

Un jeune garçon du nom de Levis. Il est nouveau dans ta classe ; il ignore encore que s'assoir à côté de la « bizarre » c'est mettre un point final à sa vie sociale, même quand on est en dernière année de primaire. Tu hausses les épaules, tu t'en fiches pas mal s'il n'aura aucun ami seulement parce qu'il aura fait la bêtise de s'assoir à côté de toi en classe. Un garçon du nom de Tom, assis juste devant vous, se retourne discrètement pendant que la maîtresse écrit au tableau, il conseille à Levis d'éviter de rester à côté de toi, c'est pas bon, plus personne ne veut être ton ami, et plus personne ne voudra être le sien s'il reste là. A dix ans, on peut être cruel. Et le garçon ajoute que tu n'en vaux pas la peine, que personne ne veut de toi, et que c'est pour ça que ton père est parti et que tu ne le connais pas. Crac. Tu pensais qu'il te suffisait de te fermer aux autres pour ne jamais souffrir de leurs mots. Tu as tort, visiblement. Tu serres ton poing d'enfant fort, très fort, jusqu'à enfoncer tes ongles dans ta paume. Il n'a pas le droit de dire ça. Il ne connait pas ton père, il n'a pas le droit de parler de lui, non, non, non. Tu sens des larmes te monter aux yeux. Tu baisses soudainement la tête vers ton cahier aux pages griffonnées de dessins. Tu n'écris plus vraiment les leçons, tu n'y arrives pas de toute manière, ta dyslexie t'en empêche. Alors, pendant que les autres copient les cours, tu dessines dans le coin de tes feuilles quadrillés. Tu considères le gribouillage que tu as dessiné, et tu trouves que ça ressemble curieusement à des flammes. Et tu aimerais brûler cet imbécile de Tom et l'entendre pleurer, le voir souffrir. Tu n'es pas violente d'habitude, bien au contraire, tu es plus du genre à subir, plutôt qu'à faire subir. Tu es une enfant gentille et altruiste, bien que ton tempérament de feu compense cette douceur candide. Mais Tom éveille en toi une colère impressionnante. Ton père, c'est le seul sujet qui te fait encore réagir. Ton frère, aussi, mais personne n'a le courage de te parler de la mort de Nash. Les enfants ont beau manquer de tact, ils ont compris que ça, c'était tabou. Alors, on parle de ton père pour te faire souffrir, à défaut de te rappeler l'absence de Nash. Sauf que personne n'a le droit de parler de ton père, ils ne le connaissent pas, ils ignorent pourquoi il est parti. Ils ne méritent pas de parler de lui. Ils souillent sa mémoire. Prise d'un élan soudain de rage, tu te retiens de hurler, et souhaites de toutes tes forces pouvoir faire autant de mal à Tom qu'il a pu t'en faire. Tu fermes les yeux, les plisse très fort, te mords la lèvre et serres les poings, tu réfrènes difficilement l'envie de te lever soudainement et de le gifler, le cribler de coups. Tu entends soudain des cris de stupeur. Tu rouvres soudainement les yeux. Tu te figes instantanément. Devant toi, sur ton bureau, ton cahier a brûlé sous les cris de Levis qui vient de faire un bond énorme sur le côté. Des flammes lèchent le bois de ta table, effleurent presque ton visage. La maîtresse vous ordonne de partir dans un cri paniqué. Mais tu restes devant le brasier, l'air fasciné. Tu ignores le pourquoi du comment, mais tu sais. Ce feu, c'est toi qui l'a provoqué. Tu avais voulu tout voir brûler – l'autre imbécile le premier. Ton institutrice te prie de quitter la pièce, Levis se joint à elle, alors qu'ils se tiennent dans l'encadrement de la porte et qu'elle vient de se rendre compte qu'il manque une élève. Mais tu restes paralysée, captivée. Tu as crée ces flammes, et tu ne saurais l'expliquer, mais tu es persuadée qu'il ne t'arrivera rien. Ton cahier est en cendres, excepté un morceau : le fameux dessin qui avait attiré ton attention et qui ressemblait tant à du feu.

Les séances avec le psychologue se font de plus en plus souvent. Ta mère entre dans ta chambre tous les quarts d'heure, saisie par une peur que tu ne comprends pas. La voix dans ta tête est toujours là, moins présente, mais l'homme te parle encore, il mentionne souvent l'existence d'une colonie. La colonie des sang-mêlés. Curieusement, Levis n'a pas prêté attention aux avertissements des autres élèves de l'école. Il reste souvent avec toi, presque tout le temps. Il s'assoit à côté de toi, sur ton banc, et te regarde dessiner. La dernière fois, un groupe d'enfants est venu se moquer de toi, il a alors pris ta défense. Et tu t'es rendue compte que tu pouvais te terrer dans le silence, ça ne t'empêchait pas de te faire des amis. Ton premier mot depuis un an, c'est à Levis que tu l'adresses. « Merci. » Tu ne le dis pas, n'en es pas encore capable, mais tu l'apprécies ce garçon, quoiqu'un peu trop mouvementé à ton goût.

« Et si tu te taisais, Levis ? Tu me déconcentres. » Tu as de nouveau l'habitude de parler, impressionnant l'influence qu'il a sur toi, en l'espace de deux mois, tu as réussi à te sortir de ton mutisme. Levis sourit de toutes ses dents pour la énième fois, pas le moins intimidé du monde et t'invite à continuer. Tu fermes doucement les paupières, et laisse tes doigts effleurer les touches du piano. Ce n'est pas la première fois que tu joues devant quelqu'un – ou même devant lui – mais tu n'es jamais à l'aise lorsque tu sens une paire d'yeux curieux posés sur toi. Tu joues bien, c'est ce à quoi il pense lorsque tu te laisses enfin aller et joues réellement un air de musique qu'il reconnaît aussitôt, il fredonne l'air mais ton froncement de sourcils l'arrête sur-le-champ. Ta mère entre soudainement dans le bureau. Elle sourit à Levis, mais il perçoit le tremblement de ses lèvres tandis que tu gardes les yeux fermés. C'est bien aussi. Il vaut mieux que tu n'interceptes pas ce regard-là. Un regard qui signifie « c'est pour bientôt ».

« Je te jure ! Il faut absolument qu'on parte ensemble cet été. Je connais une colonie, ce serait génial ! » Tu lui souris. Levis saute dans tous les sens, juste à côté de toi, alors que tu marches calmement, effleures juste le sol sous tes pieds. Tu lui réponds simplement qu'avec ta mère, vous aviez prévu de vous rendre toutes les deux en France, histoire de renouer avec vos origines quelque peu lointaines. Levis fait la moue et tu lui souris gentiment, en signe d'excuse. « Moi qui croyais qu'enfin savoir qui est ton père allait te faire plaisir... » Tu te figes instantanément, tandis qu'il continue d'avancer, un sourire accroché aux lèvres que tu ne vois pas parce qu'il est dos à toi. Voyant que tu ne le suis pas, il se retourne. Tu n'as pas bougé d'un centimètre. Tu le regardes dans les yeux, silencieuse, tu ignores que tu n'es jamais aussi intimidante que lorsque tu demeures impassible. Tu as bientôt onze ans à cette époque, mais tu en fais un peu plus, avec ton regard chocolat perçant et ton visage fermé. Il baragouine quelques mots inaudibles et tente de t'expliquer vainement deux-trois trucs qui t'ont échappée. Tu l'observes silencieusement, muée par un espoir que tu juges stupide. Comment peut-il connaître ton père ? Toi, tu ne sais pas même son nom, tu ne fais qu'imaginer et supposer, te l'inventer de toutes pièces. As-tu ses yeux ? Avez-vous vraiment la même moue lorsqu'on vous contredit ? Lui ressembles-tu, réellement, comme ta mère te le dit ? Elle t'a toujours parlé de lui, aussi vaguement que possible. Tu veux savoir, veux le rencontrer, veux lui hurler dessus tant son absence a pu te faire souffrir, toi, gamine sans peur et au cœur bien caché.

Levis refuse obstinément de te parler davantage, il dit que c'est à ta mère de tout t'avouer. Ta mère ? Elle n'a jamais rien voulu te dire à propos de ton paternel. Peut-être est-ce la colère, ou la frustration d'être une fois encore passée à côté d'informations – que tu juges cruciales – sur ton géniteur, mais tu te fais agressive avec ta mère. Tu lui crie que tu veux savoir, que tu veux connaître ton père et que tu en as marre de tous ces secrets, de ces mensonges répétés. Tu entends soudainement la voix, celle qui savait t'écouter, même lorsque tu t'obstinais à te taire. D'abord, ce n'est qu'un simple murmure, mais le son augmente petit à petit, jusqu'à presque t'écorcher les tympans. D'un ton catégorique, la voix te dit qu'il faut partir. Avancer. Rejoindre les tiens. Soudain, des flashs percutent ton esprit : des flots d'images aussi brefs que mystérieux, des bâtiments côte à côte, en forme de U, une grande maison au toit bleu, des terrains, une arène, des créatures dont tu ne soupçonnais pas même l'existence. Et puis, tu vois, l'espace d'une seconde, des enfants de ton âge ou plus grands, portant un mystérieux tee-shirt orange, ta dyslexie t'empêche de lire ce qui est écrit dessus. Quand – surprise – tu te vois au milieu de toute cette effervescence, vêtue de la même manière que les autres, un arc à la main, en train de viser une cible. D'un coup, les visions cessent et tu ne vois plus que l'air inquiet de ta mère, en face de toi. Quatre mots, seulement quatre mots s'échappent d'entre tes lèvres. Colonie des Sang-Mêlés. A l'entente de ces mots, ta mère se crispe immédiatement et refuse obstinément de t'y amener. Tu comprends alors que Jaylynn O'Hara te cache quelque chose de plus important encore que tu ne l'avais jamais soupçonné.

Les mois passent. Et tu n'as toujours pas l'autorisation de te rendre à cette fameuse colonie. Avril, c'est non. Mai, encore non. Juin, toujours non. C'est à la fin du mois de juin, vers onze heures du soir, que tu fourres deux-trois tee-shirt dans un vieux sac en toile et que tu sautes par la fenêtre de ta chambre dans le plus grand silence – heureusement qu'il n'y a pas d'étage dans ta maison – et t'engouffres dans l'obscurité de la nuit. Tu passes une bonne partie de la soirée à vagabonder dans les rues, à errer en solitaire. Tu passes devant le supposé appartement où Levis habite avec sa très vieille grand-mère. Tu appuies sur l'interphone, et une heure plus tard, vous avez déjà quitté Chicago.

Il faut croire en Levis... Vous n'y avez pas réfléchi vraiment longtemps. Mais ça semble réellement être la meilleure solution. Tu ne peux plus vivre avec ce presque cadavre qui te sert de mère, ni rester dans cet appartement qui te rappelle trop vivement encore la mort de Nash. Et tu ne supportes pas l'absence de ton petit frère. Et Levis te comprend, il en a l'air tout du moins, et puis il te rappelle un peu Nash. Les mêmes cheveux bruns, le regard lumineux et joyeux, et ce sourire de trente-deux dents. Tu refuses cependant de lui parler de ça, parce que ça serait rouvrir une plaie pas encore cicatrisée. Vous avez fugué depuis pratiquement deux semaines – tu n'as pas fêté ton anniversaire, cette année – et vous êtes livrés à vous-mêmes. Un soir, autour d'un feu qu'il a péniblement allumé, Levis te raconte quelques histoires sur la mythologie grecque. Il s'attarde surtout sur les amours entre les dieux et mortelles. Il te demande si tu sais quel nom on donne à leurs enfants. Tu réponds qu'on appelle ça des demi-dieux, tout naturellement. Lui, il réplique qu'aujourd'hui, on dit surtout des sang-mêlés. Tu te figes instantanément. Tu comprends, ou crois comprendre et dans un premier temps, tu éclates de rire. Le regard sérieux de Levis coupe net ton hilarité inappropriée, alors tu hoches doucement la tête de gauche à droite, refusant de croire à toutes ces bêtises. « Ça n'existe pas, les dieux. » Il hausse un sourcil, puis enlève silencieusement une de ses chaussures. Tu pousses un cri de stupeur quand tu découvres son pied – rectification : son sabot – nu. « Les dieux existent, et les satyres aussi. » Tu fronces les sourcils, les yeux encore rivés sur ce qui sert de jambes, enfin de pattes – rah, comme c'est compliqué – à Levis. « T'es à moitié chèvre, en fait ? » Il sourit, une flamme illumine ses iris bleutées. « Comme toi, tu es à moitié déesse, Avalon. »

Six années ont passé depuis ton arrivée à la colonie. Tu t'es parfaitement intégrée. Très vite élue à l'unanimité en tant que fille sympathique quoiqu'un peu distante sur les bords, tu te bats une réputation solide – tu ne veux plus jamais être traitée de « bizarre ». L'aura fascinante et sauvage qui se dégage de toi attire inéluctablement les regards. Ton charme constitue une autre de tes caractéristiques incontournables, mais ton tempérament de feu efface presque ton physique pourtant attrayant. Tu n'as pas cherché à sympathiser avec beaucoup de monde, tu t'entends généralement bien avec tes frères et sœurs, avec d'autres sang-mêlés, mais pour la plupart, ce sont eux qui sont venus vers toi plutôt que le contraire.

Sur le chemin qui t'a conduite pour la première fois à la colonie, Levis t'as patiemment tout racontée, point par point. Tu as posé tout un tas de questions. Il a fait preuve d'un calme olympien et a répondu à chacune d'entre elles, à quelques exceptions. Tu as eu du mal à avaler le fait que tu puisses avoir du sang divin dans les veines, un truc trop énorme pour exister d'après toi. Mais si Levis ne t'avais pas raconté de bêtises – et par les dieux, il n'avait pas intérêt – tu étais le fruit d'une union entre un dieu – ton père – et une mortelle – ta mère – et tu as eu du mal à croire qu'au lieu de visiter l'espace à bord d'une navette volante, chercher des remèdes à tout type de maladie, ton père siégeait à l'Olympe et s'avérait être plus fort et puissant que tu ne l'avais jamais imaginé.

Bien sûr, ton entrée à la colonie n'aurait pas pu être plus remarquée. Juste devant les barrières magiques – parce qu'un monstre ne peut passer le pin de Thalia – un énorme chien des Enfers vous attendait, Levis et toi. Aujourd'hui encore, tu n'en gardes que de vagues souvenirs, pour ne pas dire presque aucun. Tu te souviens simplement que le chien a foncé sur vous, Levis t'a poussée puis t'a ordonnée – dans une autre situation, tu aurais encore jouer à la rebelle mais bon, un monstre aux trousses : tu t'es contentée d'écouter – d'ouvrir son énorme sac. Tu en as tiré un arc et tu t'es demandée comment un truc aussi grand pouvait tenir dans un simple sac à dos, mais tu n'as rien dit, tu as bandé ton arc, comme si tu avais fait ça un millier de fois dans ta vie, et tu as tiré. La première flèche a simplement effleuré le monstre. Des sang-mêlés se sont précipités vers vous, tandis que tu continuais de tirer et que Levis faisait diversion. Un coup de griffe, et tu en récoltes une cicatrice sous une côte – la seule que tu n'as jamais eu – tandis qu'un autre coup, plus violent, transperce Levis. Il tombe. Mort. Tu n'as pas eu le temps de pleurer que tu es tombée toi aussi, épuisée.

Tu t'es réveillée le lendemain, quelques bleus, ta saleté de cicatrice maculant ta peau et la douleur lancinante d'avoir encore perdu quelqu'un : deux fois que tu vois une personne à laquelle tu tiens mourir devant tes yeux. Sauf que cette fois-ci, tu refuses de plonger dans la dépression ou dans le mutisme, tu prends tout ton courage, et tu te lèves du lit de l'infirmerie. Un homme – que tu identifieras plus tard comme Olliver Mac-Hurley, directeur des activites – te dit qu'on s'est chargé de prévenir ta mère, qui semblait déjà au courant de ton identité de sang-mêlée, chose peu courante d'après lui. Tu n'as pas même le temps d'installer tes affaires dans le bungalow onze – celui des « Hermès » - qu'un tee-shirt d'un blanc si lumineux qu'il te fait mal aux yeux apparaît sur ton dos. Dessus, un visage jaune avec un grand sourire faisant un clin d’œil tient une lyre. Et, doucement, une inscription s'écrit sous ce visage. « Fille d'Apollon, votre dieu favori. » Alors, un air, que tu as longtemps fredonné durant ton enfance, s'élève dans les airs. On te regarde comme si tu débarquais d'une autre planète. Un jour, et paf, tu es reconnue. Un record d'après certains. Tu t'en doutes. Mais quelques sang-mêlés disent que ce doit être parce que tu as fait preuve d'assez de force et de courage pour survivre face à un chien des Enfers, le premier monstre qui te tombe dessus – et non des moindres, et que tu as du vivre pas mal de choses difficiles. Du courage ? Oh, tu en as à revendre, mais tu ne le dis pas, tu n'aimes pas qu'on te plaigne. Tu aimes encore moins expliquer les raisons de ce même courage. Tu es officiellement reconnue comme une fille d'Apollon, d'où ton talent incontestable pour la musique et le dessin, et tes frères et sœurs t'accueillent chaleureusement.

Aujourd'hui, tu en es à ta sixième année à la colonie. Tu es une permanente depuis presque de quatre ans, ton odeur attirait trop les monstres et tu ne voulais pas mettre ta mère en danger. Tu ne veux toujours pas, tu as assez perdu de personne. Tu maîtrises presque parfaitement ton pouvoir : lorsque tu te concentres suffisamment sur un dessin, celui-ci prend vie. Mais tout prend fin si quelqu'un vient à déchirer la feuille, ou si tu le désires. C'est assez pratique, mis à part le fait que lors d'un combat, tu te vois mal sortir un crayon et demander au monstre en face de toi prêt à te tuer de bien vouloir attendre cinq minutes le temps de faire un joli dessin. Ton second don, tu n'exerces aucun contrôle dessus : ces visions viennent d'elles-mêmes, et tant pis si tu ne veux pas savoir ce que le futur te réserve ; tu es loin d'être au niveau de l'Oracle – ou d'avoir la même dégaine, fort heureusement – mais ça peut s'avérer utile, parfois, si ton pouvoir veut bien te montrer l'issue d'un combat, la manière dont tu gagnes ou quelque chose du genre. Alors, à défaut d'avoir des pouvoirs pratiques pour le combat, tu t'es énormément entraînée au tir à l'arc et tu peux affirmer, en toute modestie, que tu es aussi bonne archère que musicienne ou dessinatrice – autant dire que tu es très douée. Fille du dieu de la médecine, tu t'es aussi intéressée aux soins que tu pourrais fournir en cas de besoin, à un sang-mêlé blessé ou à toi-même, histoire de ne pas être une récurrente de l'infirmerie. Tu es très entourée, à la colonie, mais pourtant, il t'arrive encore de te sentir seule. Ta mère, tu ne l'as pas vue depuis presque un an. Ton père, tu ne l'as jamais rencontré et il n'a rien fait d'autre que dire « eh, celle-là, c'est ma fille ! » par l'intermédiaire d'un stupide tee-shirt qui n'a pas voulu te lâcher pendant trois jours – mais tu l'aimes quand même, hein. Ton frère, tu préfères ne pas y penser, c'est toujours douloureux. Levis, il mange les pissenlits par la racine. Tu es une âme écorchée, un cœur déjà bien cabossé par la vie, une porcelaine fissurée, un verre brisé, un jouet cassé. Alors, est-ce que quelqu'un viendra te réparer ?

ϟ LA PORTE DES ENFERS
☞ pseudo virtual heart ☞ âge officiellement seize ans et demi passés ; mentalement c'est une autre affaire ☞ sexe cinquante euros de l'heure fille ☞ où avez-vous connu le forum ? en flânant sur PRD, j'crois bien ☞ un commentaire ? OR m'a l'air de déchirer le string de sa grand-mère j'espère que vous ne vous attendiez pas à quelque chose de constructif ? ☞ code du règlement écrire ici ☞ avatar Nina – amazing – Dobrev ☞ crédits bannière trouvée sur tumbrl





Dernière édition par P. Avalon O'Hara le Mar 21 Fév - 10:01, édité 5 fois
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L. Zayne-Emryc Ainsworth
L. Zayne-Emryc Ainsworth

∞ TOO YOUNG TO HATE THAT MUCH





ϟ double compte : narcisse & caïn.
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 01/12/2011
ϟ iris-mails envoyés : 748
ϟ nombre de drachmes : 677
ϟ dons : contrôle du feu; protection métallique.
ϟ localisation : bungalow neuf.
ϟ responsabilités : simple pensionnaire.
ϟ humeur : amazayne.

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souris, la vie est un fromage (:




carnet du héros
➸ parent olympien: Héphaïstos
➸ caractère : impétueux, courageux, futé, adorable, sait se montrer doux, peut se montrer violent, paradoxal, inconscient, trèèèès inconscient, naïf sur les bords, inconscient, charmant, poli, un peu timide quand avec quelqu'un qui lui plaît, coincé avec les filles qu'il ne connait pas, rieur, moqueur, venimeux, rancunier, volontaire, souriant, pitre, fanfaron, égoïste.
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptySam 18 Fév - 18:47

    virtual heart genre.. genre zoey h. ? puppy
    si c'est genre pas toi je crains Arrow obligé c'est toi : le pseudo + la fiche à la deuxième personne puppy

    BIENVENUE AVEC L'AMAZING DOBREV xxx et puis.. chicago cute réserve-moi un lien du tonnerre 659


Dernière édition par L. Zayne-Emryc Ainsworth le Dim 19 Fév - 11:01, édité 1 fois
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Scotland S. Grey
Scotland S. Grey
SCOTTYalways sunny





ϟ double compte : Bryce L.R. Adams
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 23/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 1397
ϟ nombre de drachmes : 1321
ϟ localisation : loin du noir, en plein soleil
ϟ responsabilités : chef de bungalow
ϟ humeur : Free Hugs

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When you're lost, look at the sun




carnet du héros
➸ parent olympien: Apollon
➸ caractère : rancunière ☼ réaliste ☼ franche ☼ joviale ☼ obstinée ☼ déjantée ☼ gaffeuse ☼ casse-pied à ses heures ☼ leadeur dans l'âme ☼ libre ☼ fière ☼ attentionnée
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptySam 18 Fév - 19:09

Une sœur, une sœur ! J'ai une autre sœur !!! :excited:

Bienvenuuuuuuue hug

J'ai pas encore lu ton histoire, mais je sens que je vais adoré cute

En tout cas, réserve-moi un lien du tonner puppy
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Symphonie H. Baxter
Symphonie H. Baxter





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 26/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 765
ϟ nombre de drachmes : 719
ϟ localisation : Probablement au chaud.
ϟ responsabilités : Chef de bungalow.
ϟ humeur : Morne.

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I believe, I can fly ☼.




carnet du héros
➸ parent olympien: Aphrodite
➸ caractère : Extraordinairement jalouse et possessive. Peut passer d'une douceur infinie à une agressivité sans bornes. Si vous vous liés d'amitié avec cette fille d'Aphrodite, vous vous verrez affubler d'un surnom rdicule. Pour finir, vous aurez droit à un calinou tout doux une fois par semaine MINIMUM. Alors ? Qui veut connaître Simphonie ? (a)
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptySam 18 Fév - 20:54

Oh-mon-dieu
une sosie de simphonie :excited: bienvenue dobrev-apollon-hot :D
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Invité
Invité







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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptySam 18 Fév - 22:36

Oh soeurette puppy

Bienvenueeeee sur OR :)

Idem que scotty, prépare moi un lien d'enfer hihi :)
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A. Siam Lovenbruck
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 2471
ϟ nombre de drachmes : 2305
ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique
ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque
ϟ responsabilités : chef de bungalow
ϟ humeur : inquiète

avalon Δ you shoot me down but i won't fall _owl_b12

avalon Δ you shoot me down but i won't fall Tumblr_m5y2z0JKIR1r5grla




carnet du héros
➸ parent olympien: Athéna
➸ caractère : intelligente ; cultivée ; sérieuse ; orgueilleuse ; téméraire ; bienveillante ; charismatique
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyDim 19 Fév - 16:42

Bienvenue cute. La fiche est bien avancée, elle est terminée ? tongue. Je te réserve Nina en tout cas duck
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http://olympus-reign.jeunforum.com/
Ivy K. Reynolds
Ivy K. Reynolds





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/01/2012
ϟ iris-mails envoyés : 504
ϟ nombre de drachmes : 458
ϟ dons : Contrôle des végétaux ; Irrigation
ϟ localisation : À la colonie.
ϟ responsabilités : Pensionnaire.
ϟ humeur : Noire.

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Revenge is a confession of pain.




carnet du héros
➸ parent olympien: non reconnu(e)
➸ caractère : Têtue ❀ Persévérante ❀ Sympathique ❀ Rancunière ❀ Réservée ❀ Indépendante ❀ Exigeante vis-à-vis d'elle même ❀ Protectrice ❀ Fragile ❀ Agile ❀ Décidée ❀ Un peu méfiante ❀ Loyale
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyDim 19 Fév - 17:39

Bienvenuuuuuue :excited:
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Invité
Invité







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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyDim 19 Fév - 18:52

WELCOOOOOOOOOOOME :D

Haaaaaaaan! On est quasi soeur de prénoms cute *sbaff*
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Poppy E. Brovelli
Poppy E. Brovelli

♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo





ϟ double compte : l. kira moscovitch
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 273
ϟ nombre de drachmes : 247
ϟ dons : maniement des armes et czapacité à immiscer un sentiment de rage
ϟ localisation : bungalow cinq
ϟ responsabilités : pensionnaire

avalon Δ you shoot me down but i won't fall 872803anigif5




carnet du héros
➸ parent olympien: Arès
➸ caractère :
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyDim 19 Fév - 19:19

Bienvenue sur le forum puppy
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P. Avalon O'Hara
P. Avalon O'Hara





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 18/02/2012
ϟ iris-mails envoyés : 43
ϟ nombre de drachmes : 67
ϟ dons : ses dessins peuvent devenir réels (actif) & visions (passif)
ϟ localisation : bungalow sept
ϟ humeur : attentive




carnet du héros
➸ parent olympien: Apollon
➸ caractère : franche ∞ loyale ∞ possessive ∞ rancunière ∞ paradoxale ∞ orgueilleuse ∞ jalouse ∞ persévérante ∞ généreuse ∞ douce ∞ impulsive ∞ complexe ∞ optimiste ∞ courageuse ∞ lunatique ∞ rebelle ∞ ambitieuse ∞ déterminée ∞ sensible ∞ rêveuse ∞ têtue ∞ aimable ∞ discrète ∞ moqueuse ∞ libre ∞ solitaire ∞ réservée ∞ indépendante ∞ exigeante ∞ bonne oratrice ∞ méfiante sur les bords ∞ etc.
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyLun 20 Fév - 15:29

Quel accueil ! love
Zayne → Non, tu te trompes, ce n'est pas moi, je plaide non-coupable. (a) Azy, tu t'fais plaisir avec les avatars de malade : Pettyfer, itout, itout. puppy Un lien ? Avec toi ? Encore ? Tu m'aimes tant que ça ? suspect j'trouve d'ailleurs curieux que tu mettes toujours des smileys pervers quand tu t'adresses à moi 'Fin, merci et tu vas devoir me supporter ici aussi pauvre de toi. =D
Scotland → K. Gillian en sœur, le pied ! bave *sbaf* J'espère être à la hauteur de tes espérances, et un lien, c'est juste o-bli-gé. I love you
Symphonie → Merci watson-aphrodite-amazing LaughingI love you
Milaan → Wha, j'ai trop de succès, ici. Cool Évidemment, un lien, ça m'évitera de venir vous tyranniser demander pour en avoir un. (a)
Siam → Merci, et oui : aussitôt publiée, aussitôt terminée ! superman Par contre, j'me suis pas relue, j'espère qu'il y aura pas trop de fautes. puppy
Pandora → Merciii. Ouais, sauf qu'il faut surtout pas appeler mon personnage Pandore, question de vie ou de mort. (a)
Ivy&Poppy → Merci. cute wha, y'a que des avatars trop... bave
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A. Siam Lovenbruck
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 2471
ϟ nombre de drachmes : 2305
ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique
ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque
ϟ responsabilités : chef de bungalow
ϟ humeur : inquiète

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carnet du héros
➸ parent olympien: Athéna
➸ caractère : intelligente ; cultivée ; sérieuse ; orgueilleuse ; téméraire ; bienveillante ; charismatique
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyLun 20 Fév - 16:43

Le pseudo est un copié-collé d'un autre forum, c'est un de tes persos aussi ou ... ? ^^'. (l'autre forum en question est un forum HG)
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http://olympus-reign.jeunforum.com/
P. Avalon O'Hara
P. Avalon O'Hara





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 18/02/2012
ϟ iris-mails envoyés : 43
ϟ nombre de drachmes : 67
ϟ dons : ses dessins peuvent devenir réels (actif) & visions (passif)
ϟ localisation : bungalow sept
ϟ humeur : attentive




carnet du héros
➸ parent olympien: Apollon
➸ caractère : franche ∞ loyale ∞ possessive ∞ rancunière ∞ paradoxale ∞ orgueilleuse ∞ jalouse ∞ persévérante ∞ généreuse ∞ douce ∞ impulsive ∞ complexe ∞ optimiste ∞ courageuse ∞ lunatique ∞ rebelle ∞ ambitieuse ∞ déterminée ∞ sensible ∞ rêveuse ∞ têtue ∞ aimable ∞ discrète ∞ moqueuse ∞ libre ∞ solitaire ∞ réservée ∞ indépendante ∞ exigeante ∞ bonne oratrice ∞ méfiante sur les bords ∞ etc.
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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyLun 20 Fév - 16:54

Ah... Non désolée : mon ancien pseudo ne me plaisait pas – non, je ne suis pas difficile du tout – et en cherchant un prénom dans ma pile de livres je suis tombée sur un roman : Le Secret d'Avalon, donc bon : le nom m'a plus et après j'ai cherché un nom de famille, Sweenage s'est comme imposé à moi et je pensais que j'avais du le lire quelque part – dans un livre en l'occurence – j'avais du passer sur le forum et le pseudo a du me marquer. J'ai changé le nom de famille – je le dis de suite, le nom de famille vient de l'héroïne de Autant en emporte le vent Arrow – et je suis vraiment désolée, encore une fois. Si tu veux, je peux aussi changer le prénom.
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A. Siam Lovenbruck
A. Siam Lovenbruck
siam Δ l'oiseau de mauvais augure





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 02/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 2471
ϟ nombre de drachmes : 2305
ϟ dons : télépathie + mémoire eidétique
ϟ localisation : maison bleue, dans le salon bibliothèque
ϟ responsabilités : chef de bungalow
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carnet du héros
➸ parent olympien: Athéna
➸ caractère : intelligente ; cultivée ; sérieuse ; orgueilleuse ; téméraire ; bienveillante ; charismatique
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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyLun 20 Fév - 17:10

Non non pas de soucis ^^. Je lis ta fiche plus tard si personne ne passe avant :)
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L. Zayne-Emryc Ainsworth
L. Zayne-Emryc Ainsworth

∞ TOO YOUNG TO HATE THAT MUCH





ϟ double compte : narcisse & caïn.
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 01/12/2011
ϟ iris-mails envoyés : 748
ϟ nombre de drachmes : 677
ϟ dons : contrôle du feu; protection métallique.
ϟ localisation : bungalow neuf.
ϟ responsabilités : simple pensionnaire.
ϟ humeur : amazayne.

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souris, la vie est un fromage (:




carnet du héros
➸ parent olympien: Héphaïstos
➸ caractère : impétueux, courageux, futé, adorable, sait se montrer doux, peut se montrer violent, paradoxal, inconscient, trèèèès inconscient, naïf sur les bords, inconscient, charmant, poli, un peu timide quand avec quelqu'un qui lui plaît, coincé avec les filles qu'il ne connait pas, rieur, moqueur, venimeux, rancunier, volontaire, souriant, pitre, fanfaron, égoïste.
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyLun 20 Fév - 18:00

    P. Avalon O'Hara a écrit:
    Zayne → Non, tu te trompes, ce n'est pas moi, je plaide non-coupable. (a) Azy, tu t'fais plaisir avec les avatars de malade : Pettyfer, itout, itout. puppy Un lien ? Avec toi ? Encore ? Tu m'aimes tant que ça ? suspect j'trouve d'ailleurs curieux que tu mettes toujours des smileys pervers quand tu t'adresses à moi 'Fin, merci et tu vas devoir me supporter ici aussi pauvre de toi. =D

    tu peux parler, niveau avatars de malade : dobrev itou itou Rolling Eyes j'exige un lien car j'adore rp avec toi, voyons puppy (okay, je suis genre trop lente à te répondre mais 3040 mots ? seriously ? suspect ) je ne t'aime pas, honey, je t'adore (a) j't'arrête tout de suite, les smileys pervers, c'pour tout le monde (a) ... pourquoi t'as striké le "pauvre de toi" ? scratch BREF. BIENVENUE&J'AIME TON HISTOIRE 456

    (tu m'aimes si je te réponds demain sur hc ? What a Face)
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Poppy E. Brovelli
Poppy E. Brovelli

♙giovane donzella di ghiaccio in pericolo





ϟ double compte : l. kira moscovitch
ϟ arrivé(e) à la colonie le : 03/11/2011
ϟ iris-mails envoyés : 273
ϟ nombre de drachmes : 247
ϟ dons : maniement des armes et czapacité à immiscer un sentiment de rage
ϟ localisation : bungalow cinq
ϟ responsabilités : pensionnaire

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carnet du héros
➸ parent olympien: Arès
➸ caractère :
➸ inventaire:

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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyLun 20 Fév - 19:20

Me voilà pour la validation hihi. J'ai adoré l'histoire d'Avalon, elle est hyper bien écrite (j'aime bien l'emploi de la deuxième personne) mais assez triste quand même, la pauvre fille qui perd tout le monde Arrow Bref j'ai adoré et je te valides avec joie !


Bienvenue à la colonie, jeune sang-mêlé

Il n'y a en art, ni passé, ni futur.

P. Avalon O'Hara, fille d'Apollon, nous te souhaitons la bienvenue à la colonie ! Tu entres à présent dans le monde privilégié des demi-dieux : tu peux dès à présent créer ta fiche de relations et ton carnet de bord pour que nous puissions suivre l'évolution de ton personnage. N'hésite pas à nous rejoindre dans le flood ou la chatbox, et à commencer le RP avec les autres membres ! Sur ce, nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !
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P. Avalon O'Hara
P. Avalon O'Hara





ϟ arrivé(e) à la colonie le : 18/02/2012
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ϟ dons : ses dessins peuvent devenir réels (actif) & visions (passif)
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➸ parent olympien: Apollon
➸ caractère : franche ∞ loyale ∞ possessive ∞ rancunière ∞ paradoxale ∞ orgueilleuse ∞ jalouse ∞ persévérante ∞ généreuse ∞ douce ∞ impulsive ∞ complexe ∞ optimiste ∞ courageuse ∞ lunatique ∞ rebelle ∞ ambitieuse ∞ déterminée ∞ sensible ∞ rêveuse ∞ têtue ∞ aimable ∞ discrète ∞ moqueuse ∞ libre ∞ solitaire ∞ réservée ∞ indépendante ∞ exigeante ∞ bonne oratrice ∞ méfiante sur les bords ∞ etc.
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MessageSujet: Re: avalon Δ you shoot me down but i won't fall avalon Δ you shoot me down but i won't fall EmptyMar 21 Fév - 10:03

L. Zayne-Emryc Ainsworth a écrit:
    tu peux parler, niveau avatars de malade : dobrev itou itou Rolling Eyes j'exige un lien car j'adore rp avec toi, voyons puppy (okay, je suis genre trop lente à te répondre mais 3040 mots ? seriously ? suspect ) je ne t'aime pas, honey, je t'adore (a) j't'arrête tout de suite, les smileys pervers, c'pour tout le monde (a) ... pourquoi t'as striké le "pauvre de toi" ? scratch BREF. BIENVENUE&J'AIME TON HISTOIRE 456

    (tu m'aimes si je te réponds demain sur hc ? What a Face)

Poppy → Merci pour les compliments et pour la rapidité de validation. (a)I love you
Zayne → Hawn, dans c'cas j'peux pas te refuser un lien – j'espère juste que la relation Zayne/Avalon sera pas aussi compliquée que celle des deux autres mais j'adore le lien Syley, hein. – ( et pis, 3040, c'tait le précédent celui-là fait que... *part regarder* 2366 mots, alors tu t'calmes. (a)) Obligé de m'adorer. – oui mes chevilles vont bien, merci – Cool ouais sauf qu'avec moi, les smiley pervers : c'est systématique. ne nies pas ! suspect Et pis j'ai striké le pauvre de toi parce que t'es pas vraiment à blamer quand même, une aussi gentille fille que moi. (a) Bref, merci. – et non : je ne flood pas du tout
(mais jt'aime déjà. slurp et pis, prends ton temps : journée de bac blanc et comme je sors d'une heure et demi d'épreuves scientifiques... inutile de faire un dessin, hein. hu?)
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