☞ date et lieu de naissance : vingt trois juillet, Irlande ☞ âge : dix sept ans ☞ enfant de : Dionysos ☞ pouvoirs : possibilité d'implanter des images terribles ou heureuses dans les pensées d'une victime - possibilité de fabriquer des potions dont seul une minorité d'entre eux ont le secret (une multitude aux effets changeants : faire planer, rendre saoul, rendre fou, endormir, rendre hilare, etc ...)/ ☞ responsabilités : Simple pensionnaire ☞ traits de caractère principaux : arrogant - fêtard - cynique - sarcastique - égocentrique ☞ défaut mortel : méfiance. Il se méfie de tout, tout le temps, il n'a aucune confiance en quelqu'un d'autre que lui même. ☞ ancienneté à la colonie : cinq ans ☞ alignement : neutre du moment que personne vient les lui briser..

QUE PENSES-TU DES DIEUX ET DE TON PARENT DIVIN ? ☞ Dionysos ? Il fait bien ce qu'il veut, ça m'importe très peu. A vrai dire, qu'il existe ou non, ça ne change rien à ma vie. De toute façon, je ne le considère pas comme en faisant parti. La chose qui me ramène à lui, c'est le fait qu'il se soit tapé ma mère. Concernant les autres dieux ... Eux aussi, je m'en fou totalement à vrai dire. Ils pourraient être entrain de mourir devant moi que je ne lèverai pas le petit doigt. Après, ça pourrait être un piège quelconque ... C'est vrai quoi, un Dieu ça peut pas mourir. Ce serait surement un piège. C'est ce que me disait toujours Eileen, en m'expliquant l'origine des Dieux : « Le jour où ils ont besoin de toi, c'est que tu dois sacrifier ta vie. Ne crois pas être le seul maître de ta vie, jusqu'au bout ils auront un contrôle dessus. » COMMENT TROUVES-TU LA COLONIE ? ☞ Ah la Colonie. C'est plutôt sympa comme lieu. Grouillant de monde à tout va, bourré de gens louches, de traitres, de différents styles de personnes plus étranges et singuliers les uns que les autres ... Mais une fois qu'ils ont tous deux grammes d'alcool dans le sang, ils sont de bonne compagnie. On peut apprendre pleins de trucs qu'on n'aurait même pas pu penser sur eux. Certains ont des vies et des secrets palpitants, si vous voulez mon avis. Et puis, bon, soyons honnête, les fêtes déchirent tout quand il y en a. Après c'est vrai que la lutte, les combats et le tir à l'arc, sont des activités plutôt sympa à faire. Au moins, dans ces moments là, les adversaires essaient rarement de faire la conversation. Surtout quand ce sont des pantins ou des cibles. QUELLE EST TON ATTITUDE FACE AUX MONSTRES ? ☞ Les monstres ... Je dois avouer que je n'en ai rarement vu. Et à chaque fois, j'étais trop loin pour les combattre -ou plus attiré par la fuite. Ce n'est pas que j'en avais peur ... Mais disons que quand on a douze piges et qu'un énorme machin qui fait trois fois notre taille et doit peser au moins quinze fois plus lourd, à cause de tous ses muscles ... C'est vrai qu'il est possible que j'ai pu éprouver une certaine frayeur à cette vue à ce moment précis. Mais il est aussi vrai que si je devais me retrouver de nouveau face à cette bébête, je l'écorcherai vif sans me poser de questions. QUE PENSES-TU DES ÉVÉNEMENTS ACTUELS ? ☞La disparition de Harmonie me pose de légers problèmes ... Voyez vous, elle, elle savait bien gérer la Colonie, franchement. Il n'y avait jamais de gros problèmes avec elle, c'était toujours bien fait et tout. Bon, parfois, c'était un peu relou parce que je devais me réveiller tôt ou faire des trucs que j'avais pas envie. Mais depuis qu'elle est partie ... C'est un peu l'anarchie. Bon, c'est cool pour les fêtes et tout ... Mais tout de même. Tout ça manque un peu d'organisation et ça me fait un peu chier par moment. Les gens se croient tout permis par moment, et une bonne corvée de vaisselle ne leur ferait pas de mal. Et puis, le coup de gueule des dieux des vents ... Je trouve ça un peu pathétique. Et puis, la neige, c'était sympathique, quand même, non ? COMMENT VOIS-TU L'AVENIR ? ☞L'avenir ? Je ne le vois pas. De toute façon, à quoi est destiné un demi dieu ? Vous en voyez beaucoup qui sont centenaires ? Il en très peu. Alors autant s'amuser avant de mourir bêtement. LES GOÛTS ET LES COULEURS NE SE DISCUTENT PAS ☞ Ce que j'aime ? Les fêtes. L'alcool. Je le tiens plutôt bien, alors j'apprécie les effets qu'il a sur les autres, on va dire. Les femmes m'indiffèrent assez. Ne croyez pas que j'aime les hommes, mais si elles pouvaient avoir le bouton "OFF" quand elles débitent leurs flots de paroles incessants, ce serait cool. J'aime aussi le froid et la neige. De ce fait, j'ai du mal avec tout ce qui est chaleur, été, exhibitionnisme... Je n'ai jamais compris ce qu'avait les gens à toujours vouloir montrer toutes les parties de leurs corps, comme ça. C'est totalement débile. Si des filles lisent ce message : Écoutez mesdemoiselles, si on voulait vous voir à moitié nues, on irait sur youporn. Amicalement, Lowry.

Sinon, généralement, on dit que j'aime rien. C'est totalement faux, j'aime beaucoup de choses. Juste que j'ai pas envie de les énumérer et que ça ne me vient pas réellement d'instinct. Alors, zut hein. Certains diront que j'ai la fâcheuse tendance à toujours envoyer chier les gens en les jugeant uniquement sur leurs apparences. Ce qui est peut être vrai, écoutez ... C'est pas de ma faute si j'aime pas la population.

Mon histoire ? Je ne crois pas qu'elle ai quelque chose de particulier. Du moins, pour un sang mêlé. Mais si vous tenez particulièrement à lire ses lignes, je veux bien faire un effort. Ne prenez ça pour une gentillesse de ma part, je crois juste que j'ai bu beaucoup trop ce soir, ce qui me rend un peu plus bavard que d'habitude. Et puis, c'est bien parce que vous me semblez sortir un peu de l'ordinaire aussi, comparé à tout ce que j'ai pu voir jusqu'au aujourd'hui. Mais s'il vous plait, dîtes moi que demain vous aurez oublié jusqu'à mon existence. Promis ? ... Merci.

Maman était une femme plutôt agréable à regarder - si elle n'était pas ma génitrice, j’entends - et tout à fait respectable - enfin à l'époque. C'était une New Yorkaise des plus banales, alternant métro-boulot-dodo avec facilité. Je ne me souviens plus du métier qu'elle faisait à cette époque, mais juste qu'elle y mettait corps et âme pour subvenir à ses besoins. Je ne me rappelle plus le pourquoi du comment, mais elle était en froid total avec ses parents et n'avait personne dans sa vie. Elle n'avait qu'une seule amie Eileen, qui la poussait parfois à s'amuser. Maman avait un problème avec l'alcool : Elle ne le tenait pas. Il ne lui suffisait que d'un verre ou deux pour qu'elle oublie totalement son identité. C'est d'ailleurs durant une de ces rares soirées qu'elle a rencontré Dionysos. Eileen l'a perdue de vue pendant dix petites minutes, juste assez pour se faire attirer dans les filets du Dieu de la fête. Et l'amusement ne pris fin qu'après une nuit de folie. Et voilà donc Maman qui était enceinte de moi, et atteinte d'une maladie étrange. Plus son accouchement approchait, plus elle sombrait dans une certaine folie. Eileen, de peur que quelque chose de grave arrive, est partie prendre des vacances en Irlande, dans un petit village, avec nous. Je n'avais même pas un an, et elles frôlaient à peine les vingt. C'est Eileen qui m'éleva, entre deux crises de folie de Maman. Pourtant, aussi improbable que cela puisse paraitre, un homme tomba amoureuse d'elle. Un homme riche, très riche. Un certain Liam Ò Néill. Pendant près de trois ans, il lui fit la cours, sans grande conviction. Parallèlement, Eileen s'occupait de moi, me berçait, me lisait des histoires. Elle passait son temps à me décrire des monstres mythologiques, des histoires de Dieux vivant sur l'Olympe. Au début, je croyais que c'était juste une passion parmi tant d'autres, et je me laissais bercer par les détails de ses histoires, obnubilé par la façon merveilleuse avec laquelle elle racontait tout ça. Elle maîtrisait tellement bien la langue que j'en étais fasciné. Mais j'étais incapable de lire un mot sans m'emmêler les pinceaux et faire de moi la risée de tout le village. C'était terriblement frustrant. Surtout pour un gamin de huit ans qui est encore trop jeune pour se faire une propre opinion.

Petit à petit, Eileen m'expliqua des histoires de demi dieux. Enfin, ce n'était pas une nouveauté, elle le faisait depuis des années. Mais cette fois, en plus d'utiliser cette précision incroyable habituelle, elle sous entendait clairement que je pouvais en être un. Elle me parlait pendant des heures d'une société grecque déplacée dans le monde occidental, en utilisant le dessin, la parole, la gestuelle. Elle me parla d'une chose qui se nommait "Brume" et qui empêchait les mortels -comme Maman- de voir certaines choses évidentes. Mais que les gens comme elle ou comme moi pouvait voir à travers ce voile. A côté de ça, Liam avait enfin réussi à avoir un regard de Maman, et elle avait accepté de l'épouser. Ou quelque chose d'assez vague. Je ne crois pas réellement qu'elle avait conscience dans quoi elle s'engageait. Au début, j'avais été opposer à cette Union ... Puis Eileen m'a expliqué que parfois, il fallait laisser les adultes faire ce que bon leur semble et que je n'avais pas à interférer dans leurs histoires. C'est pourquoi je devais apprendre à ne jamais rien dire ce que je pensais à tout va à moins d'avoir une bonne raison. Le mariage eu lieu, j'avais dix ans. Je venais de changer de nom -Je savais même pas que j'en avais un avant ...- et une grande fête eu lieu, avec de l'alcool partout, des gâteaux, des ballons, de la musique. Ce fut la première fête à laquelle j'assistais. Et c'est fou comme c'était extra ! J'aurais aimé organisé tout ça. Liam, en voyant mon intérêt pour ce genre d'évènement m'a fait promis que la prochaine fois, ce serait moi qui organiserait. J'étais tellement excité par cette idée que j'en avais oublié tous les aprioris que j'aurais pu avoir sur lui. Ce type était vraiment adorable, et il s'occuperait bien de Maman. Même si elle le comprenait pas vraiment, vu qu'elle avait perdu un bout de sa tête.

Un an plus tard, alors que Liam m'apprenait plusieurs choses concernant les fêtes et que ses fils faisaient de même, Eileen arriva pour me dire qu'on devait partir pour l'Amérique avant mes douze ans. Sur le coup, je n'avais pas réellement compris mais j'avais trouvé que c'était une bonne idée. La bonne blague. Je pris le bâteau -allez savoir pourquoi, avec tous les avions ...- et j'ai bien failli vomir mes tripes. A peine avions - nous poser nos pieds dans la Big Apple qu'un espèce de monstre énorme arriva droit sur nous. Jamais de ma vie j'avais eu aussi peur. La foule se bousculait. Certains parlaient d'un "gros méchant pas gentil et pas très beau" mais personne ne semblait voir un mec à moitié taurau. J'étais tétanisé. J'aurais mieux fait de rester en Irlande. Ce fut Eileen qui m'arracha à ma terreur pour me foutre dans un taxi "Direction Long Island" avant de se noyer à son tour dans la foule. Arrivant à Long Island, je me retrouvai à la rue. Pendant plusieurs jours, j'étais seul, sans argent, ni rien. Je me retrouvai à tenter de voler quelques trucs ... Mais je me faisais très vite prendre. J'étais petit, fluet, pas rapide, sans aucune force physique. Je me faisais battre par tous les adultes qui me prenaient sur le fait. J'avais envie de pleurer. Et il faisait froid. Un jour, un flic a tenté de m'attraper. J'ai eu tellement peur - à cause de sa carrure- que ce soit encore le même monstre que tout à l'heure que je me suis mis à hurler. Et -allez savoir pourquoi- lui aussi semblait flipper. Dans son regard, on lisait la terreur. On aurait presque dit qu'il voyait quelque chose d'effroyable en face de lui. A cet époque, j'ignorais ce que j'avais fait, mais ce fut la première fois que j'utilisais mon pouvoir.

La même journée, je rencontrai une espèce de bouc boitant qui fut à deux doigts de me serrer dans ses bras. J'étais son "opportunité", sa "promotion", sa "preuve" qu'il valait quelque chose. Ou une connerie comme ça. Il se mis à me débiter ânneries sur une colonie. Mais il parlait de ça comme Eileen le faisait, alors je l'ai suivi bêtement. Autant vous dire que quand je suis arrivé à la Colonie, ma tête devait ressembler à celle d'un vieux smiley choqué. Déjà parce que c'était joli et que ça serait super pour faire une grande fête. Et ensuite parce qu'il y avait tellement de monde que j'avais envie de fuir très loin. Ayant habité dans un village avec trente habitants au maximum, autant vous dire que j'ai cru que j'allais faire une syncop' en voyant tout cette populass'. Je fus trainé dans une pièce, on me sortait trente informations à la seconde et on m'a foutu devant un DVD qui disait les mêmes choses qu'Eileen en niais. J'eus envie d'exploser ce putain d'écran par terre, comme si cela allait me ramener en Irlande auprès de Maman, Liam et Eileen. Et puis elle était passée où elle ? C'est fou comme tout ce monde d'Olympien avait pourri ma vie. J'avais une furieuse envie de leur faire bouffer leur nectare, leur ambroisie, leur petit monde tout gentil tout parfait. Le soir au diner, je fus reconnu comme étant le fils de Dionysos, à cause d'une grappe de raison qui était au dessus de ma tête. C'était pas surprenant. J'ai vidé mon assiette dans le feu en offrance à Eileen. Et on m'a regardé bizarrement. J'avais envie de leur faire ralaver leur face de calamar à ceux là.

Bref. Ma vie est palpitante n'est ce pas ? Je pourrais vous raconter les cinq dernières années mais il ne s'est pas passé grand chose. J'étais une ombre parmi les ombres. Pas très aimable, pas très gentil, un peu trop du genre "J't'envoie chier pour rien" mais toujours partant pour créer une fête. J'ai découvert que j'avais le pouvoir de créer des boissons spéciales et très intéressantes. Durant les fêtes, j'ai pris pour habitude de les sortir pour x raisons. Je crois qu'il est temps que j'aille me coucher maintenant. Et n'oubliez pas ma promesse : Demain, vous m'aurez oublier. Vous l'avez promis.

☞ pseudoQuillai (Kilaï) ☞ âge seize petites années ☞ sexe ça dépend des semaines ☞ où avez-vous connu le forum ? grâce à Simphonie <3. ☞ un commentaire ? ... laissez moi deviner, c'est une question piège ? ☞ code du règlement iris mail *envoie un drachme* ☞ avatar Nichola Hoult ☞ crédits bannière par moi même.